Critique historique: Nous allons étudier comment cette procédure s’est mise en
Critique historique: Nous allons étudier comment cette procédure s’est mise en place et quelle est-elle? Celle-ci a une histoire et est liée à la raison humaine qui a aussi une histoire. Nous allons la voir à travers son évolution historique. Premièrement, on ne nait pas avec l’esprit critique, il n’est pas inné. C’est même tout le contraire. C’est quelque chose qui doit s’acquérir et qui contraire à l’allure normal de l’intelligence. Ernest Ronan, historien français du 19ème dit « la critique est contraire à l’allure… ». Par là il veut dire que l’allure normal d’un esprit spontané est de croire ce qu’on lui dit. D’autant plus vivement que ce qui est dit est dit par une autorité, et une autorité qu’il reconnaît. La tendance de celui-ci et de les croire et de les reproduire, assimiler. De plus si elle contredit les observations, elle n’en reste pas moins adoptée. Autrement dit les propres observations faites par nos sens auront moins de poids que celles faites par une autorité. Donc on peut construire des moments historiques sur autre chose que l’esprit rationnel. L’esprit critique est un petit moment de l’histoire de l’humanité. Une deuxième citation, de Louis Pasteur « l'instinct de l’homme face à l’eau est de se noyer… ». Par cette citation, il veut dire que quelque chose d’inscrit et dénué de tout apprentissage. Ici ce n’est pas l’eau qui noie mais je me noie. Donc les mouvements instinctifs de l’animal terrestre me noient. Pour nager il faut un apprentissage de mouvements différents de ceux dans l’air. C’est une image extrêmement parlante car l’esprit critique est le fruit d’un apprentissage. La critique historique est une procédure, un cheminent avec des étapes infranchissables. Etapes qui ont des fonctions et qui concernent les sources du passés, les traces, les restes. Des étapes pour les trouver, les examiner… et en tirer des conclusion pour faire des connaissances. Qui dit cela peut faire référence à une sorte de processus rituel, un processus initiatique où par palier on est initié à quelque chose. Il y a quand même quelque chose d’indispensable à savoir, c’est que la critique historique est l’art de discerner le vrai du faux en histoire. —>Définition. Commençons par histoire. Il désigne différentes choses en français. La première étrangeté est que la discipline historique qui étudie ce qui s’est passé dans le passé s’appelle histoire comme l’histoire qui signifie un fait passé. Histoire porte le même nom que l’objet d’étude porte le même nom que la discipline qui l’étudie. L’histoire concerne ce qui s’est passé, pourtant il se décline également au présent, voir à l’avenir (« l’été prochain, j’espère vivre un belle histoire d’amour »). Il désigne une des branches du savoir humain mais on l’utilise aussi pour raconter des histoires aux enfants. Nous avons ici des connotations très variées au sujet de l’histoire. Ce qui est certain est que dans sa formulation, l’histoire est un récit. Notre histoire porte sur le passé, ou plutôt ce que nous pouvons en savoir. Dans histoire, il y a ce que les hommes ont vraiment fait, inaccessible car le passé est mort et il y a la connaissance qu’on reçoit par morceaux, parcelles (histoire connaissance). Ce serait l’ensemble des faits et gestes de l'humanité dans le passé. Et le terrain de jeu de la critique historique est l’histoire connaissance et en étudie à chaque fois un morceau. Que vaut une telle discipline, sa pertinence? Entre histoire l’histoire et nous il y a un fossé car le passé est mort mais nous pouvons en faire un récit narratif partiel par nos sources. Le récit narratif est conditionné par ce qui en est dit. Les récits historiques sont de même construction. On doit pouvoir les distinguer. L’histoire connaissance est un miroir déformant de l’histoire des hommes. Car cette histoire connaissance n’est qu’une toute petite part d’un immense gâteau. Si on devait se demander la posture des 80 milliards de mort jusqu’à présent, ça ne serait qu’une image de cette tarte des hommes qui cherchent à manger. Chercher à manger est la grosse partie du gâteau statistique. Deuxième notion d’art, elle est intéressante car il y a une référence par exemple à l’art de la médecine. Ça veut dire qu’il y a plusieurs définitions de l’art. La première est une sorte de flair, de savoir faire, de talent de l’ordre de l’acquis. Une deuxième est une toute un sensibilité (la pratique), pratique, outillage qui doit être exercée et renouvelée sans cesse sinon quoi elle s’effacerait. Si cette pensée rationnelle liée ici à la critique historique s’efface, surgit alors la pensée magique, irrationnelle. C’est un art de discerner, c’est-à-dire regarder de façon à séparer les choses. De façon à séparer pour mieux dominer ce qu’on regarde. On peut séparer $1 Critique historique les choses qui ne se ressemblent et qui se confondent mais le paradoxe est que si on sépare des choses que l’on sépare que des choses qui se ressemblent. On ne sépare pas s’il n’y a pas de comparaisons existantes (billes blanches vs billes noires et poule vs escalator). L’acte de séparation est inséparable d’un acte de rassemblement. Discerner est donc porter un jugement, sur ce qui est vrai et faux. Le mot jugement a plusieurs significations aussi. Nous ne sommes pas au tribunal mais dans une opération de connaissance. C’est une opération qui fait appel à des concepts. Le concept ici, est une idée générale abstraite. Elle ne renvoie pas à une image particulière. Le concept de réveil, n’est pas sa photo, mais sans son concept on ne peut pas le designer. Le concept sert à renvoyer à cet objet unique. Mais d’abord le concept renverra à tous les réveils. On pour designer des objets on doit créer des concepts qui renvoient à la réalité singulière de ces objets. Cette approche épistémologique est le propre des sciences en générales (dures comme humaines). Même une définition dans les sciences « exacts » doivent avoir un caractère provisoire. Mais les procédures ne sont pas les mêmes dans les différents sciences; mais on doit garder à l’esprit que tout peut être remis en question, c’est cette incertitude qui empêche un scientifique d’être dogmatique. L’origine indispensable du caractère provisoire à toute démarche scientifique, par exemple plusieurs scientifiques observant un bûcheron coupant le bois et concluant qu’à chaque coup de hache il y a un bruit quand il la lève. Mais problème entre vitesse lumière et son car ils sont éloignés du bucheron et les deux ne seront pas simultanés. Se méfier des discours pas humble. La critique historique étudie cette relation que nous avons à la connaissance. Nous sommes des animaux temporels. Nous avons une relation au temps dans laquelle nous ne savons pas trop où nous sommes. Saint-Augustin disait qu’il sentait le temps mais qu’il ne pouvait pas le définir. Il y a certes des définitions du temps mais il reste insaisissable. Quoiqu’on fasse on reste dépendant du passé. Tout ce que l’on fait est encré dans le passé où il a été fait (prendre le bus qui a été inventé dans le passé…). L’ensemble des actes que l’on pose nous échappe. Mais dans nos actes nous avons sollicités des actions du passé où nous n’avons pas de rôle même s’il y a le libre arbitre (exemple Céline Dion). Tout ça, notre mémoire est constitutive de notre identité présente. Ensuite, ce qui fait de nous des animaux temporels c’est l’anticipation. Cette relation au temps fait parti des caractères constitutifs de la nature humaine. Par exemple le dessin de chasse rupestre préhistorique peut designer un temps futur ou passé qui fait de nous des animaux préhistoriques. Mais quand est-ce que l’histoire connaissance est apparue? Les mathématiques ont-elles été inventées ou découvertes? La réponse qui n’a pas encore été trouvée. Si il a été inventée, c’est un langage naturel qui aide l’homme à comprendre mais à l’inverse, ça reste un langage humain. La matrice des mathématiques est une question non résolue. La critique historique pose une question épistémologique, de sa nature. Chapitre I: Quand est apparue l’histoire connaissance? Cette histoire connaissance est l’aboutissement des analyses des sources de l’historien. En fait, on peut le situer. Elle est apparue en Grèce, au Vème siècle ACN. On peut faire ici déjà l’opposition entre soucis du passé (se soucier de ce qui s’est passé) et l’histoire connaissance. Donc avec une plus grande facilité (grâce à l’écriture) dans ces sociétés d’écriture ont laissé des tracés qui témoigne déjà d’un soucis du passé. Il y a une forme de tragedie dans la conquête du passé et elle sous entendu même dans ce soucis d’écriture. Car les sociétés qui n’ont pas développé l’ecriture sont en quelques sortes dissimulés dans ce passé. Cela veut dire que comme elles n’ont pas d’accès à l’ecriture, elles n’ont pas d’histoire. Plus on va dans le passé et moins il y a de traces ajouté à cela l’écriture manquante ce qui parait nos époques plus proches plus active. Elle nous donne l’illusion du passé dans une temporalité plus lente. Parmi les caractéristiques qui identifie uploads/Histoire/ critique-historique-notes.pdf
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- Publié le Dec 12, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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