Le Communisme Remarque : Cet exposé, trop court et trop schématique à mon goût,

Le Communisme Remarque : Cet exposé, trop court et trop schématique à mon goût, ne peut être lu et compris et assimilé sans les citations et les références, récapitulées dans un dossier joint. Introduction Origine étymologique Communis, e : Commun, qui appartient à tous. Lui-même vient de munus, i : emploi, tâche, devoir, fonction. Différentes acceptions • Théorie visant à mettre en commun les biens matériels. • Courant de philosophie politique qui prône une société sans classe, la mise en commun des moyens de production et d’échanges par la répartition des biens produits selon les besoin de chacun, et visant à terme la disparition de l’Etat qui devient l’administration des choses. • Ensemble des partis communistes : Le Communisme International • Le communisme désigne de nos jours le mouvement marxiste essentiellement, mais il regroupe également les Anarchistes. Distinctions entre anarchistes et marxistes Les Anarchistes, prônent des moyens autogestionnaires et révolutionnaires d’appropriation des moyens de production, sans phase transitoire. Les Marxistes, eux, prônent une révolution et une évolution en deux phases : Une phase de transition sous le contrôle de l’Etat et du parti, puis sa disparition au profit de la société. Distinctions entre communistes et socialistes Le postulat du socialisme consiste en le désir d’une forme de société dont la base fondamentale serait la propriété sociale et sociétale des instruments de production, tout du moins la critique de la propriété privée telle qu’elle existe dans un système capitaliste. Le socialisme, peut aussi correspondre, selon Marx, au premier moment vers le communisme (qui sera d’après Staline atteint dès 1936, comme le montre la révision de la constitution soviétique de la même année, décidée par le VIII Congrès extraordinaire des soviets de l’URSS). Les socialistes se divisent également sur la disparition ou non de l’Etat. Néanmoins, pour schématiser, on peut résumer la distinction ainsi : Le Communisme aurait pour adage «à chacun selon ses besoins », alors que le socialisme se résumerait à «à chacun selon son travail ». D’où l’accusation par les communistes de mouvement bourgeois. Nous verrons cela plus tard. I) Histoire des Communismes, du Communisme primitif au manifeste 1) Le Communisme primitif a) En Orient Présence de référence bouddhistes et taoïstes très importantes. Il y a dès le IV siècle avant notre ère, l’évocation d’un monde idéal, où les terres seraient mises en commun, et ce, par le philosophe bouddhiste Mengzi (latinisé en Mencius). De même, le taoïste Zhuangzi évoque un âge d’or où les hommes vivraient et mettraient leurs biens en commun. Ceci sera appelé seize siècles plus tard Taiping, ce qui signifie en chinois « régime de grande harmonie », par Wang Anshi, homme d’état chinois. b) En Occident C’est Hésiode, qui dans Les Travaux et les jours, fait référence à un âge d’or révolu où régnait l’abondance, la paix, et où les terres étaient mises en commun, où le commerce n’existait pas et où les hommes étaient tous égaux. Cette idée sera reprise par Virgile, qui dans Les Géorgiques, évoque cette même idée. 2) Le communisme de Platon Dans La République, Livre V, Platon interroge l’utilité et la place de l’individu dans la cité. Il se penche sur le cas des femmes. Son postulat de départ est que les femmes et les hommes sont égaux, car il existe autant de femmes que d’hommes doués, et pour lui, ces femmes douées doivent vivre avec les hommes de la même espèce. Il faut que les femmes qui peuvent exercer l’activité de gardien, c'est-à-dire qui disposent de la compétence nécessaire afin de diriger la Cité, vivent avec les hommes du même genre. Cette législation est la meilleure pour la Cité, car elle met les plus compétents au pouvoir. De plus, ces femmes doivent être communes à tous ces mêmes hommes, et il en sera de même pour les enfants. Les logements, les repas seront mis en commun et nul ne possèdera quelque chose individuellement. Cependant, le mariage entre les meilleurs et les médiocres serait possible, mais cela est impensable, voire dangereux pour la Cité. C’est pourquoi, pour le plus grand bien de la Cité, qu’il y ait mensonges et tromperies, par l’instauration d’un tirage au sort truqué, afin que les meilleurs s’accouplent entre eux.  Tout cela a pour but d’unifier la cité, pour son bien et son progrès, car ce qui est dangereux pour Platon, c’est ce qui morcelle, or le désir et le plaisir peuvent provoquer l’envie, la jalousie, et morcelle et sépare les communautés, tout ce qui sépare doit disparaître. C’est pour cela que la propriété privée doit disparaître, afin qu’il n’y ait pas de discorde. 3) L’influence Chrétienne Les débuts du communisme présentent un caractère résolument égalitariste, comme le montre l’ « Acte des Apôtres », Livre II. Ceci inspirera Thomas More, qui, dans son Utopie de 1516, présente un monde égalitaire, idéal où les biens sont mis en commun et où il n’y a pas de discorde. 4) Les Lumières • La pensée communiste et révolutionnaire commence dès la fin du XVII siècle, avec le curé Jean Meslier, dont le testament sera repris et publié par Voltaire en 1762. Il dénonce dans celui-ci l’injustice de la société française sous Louis XIV, et la propriété ainsi que le comportement de l’Eglise qui cautionne tout cela. Sa pensée annonce la Révolution française, mais aussi le Communisme et l’Anarchisme. Il est un précurseur des Lumières en professant un athéisme sans condition et pose les bases d’une philosophie anarchiste, ainsi qu’une conception communiste de la société. • Rousseau, lui, pense que c’est la société civile qui est responsable des maux des hommes, c'est-à-dire la Culture et non la Nature, et il le montre dans les premiers paragraphes du Livre II de son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Il dénonce la propriété privée, qui est une imposture, et affirme que tous les biens de la terre sont à tous. 5) La Révolution française et le Babouvisme Robespierre, et Saint-Just, les deux principaux acteurs de la Terreur, avaient des idées égalitaristes « avancées », mais n’ont pas remis en cause la liberté de propriété. Le Directoire, lui, va mettre fin à toutes les tentatives égalitaristes. Mais, Gracchus Babeuf, à l’aide de Sylvain Maréchal, va fonder la « Conjuration des Egaux », souvent appelé « Le Manifeste des Egaux », en 1796 afin de continuer la Révolution, aboutir à la collectivisation des terres et à l’égalité réelle entre tous, et le bonheur commun. Il sera guillotiné l’an suivant. Il est considéré par Marx comme l’un des premiers communistes. 6) Le début du XIX siècle • Le développent du Capitalisme, entraîne un développement important de la classe ouvrière, nouvelle, et qui va intéresser de nombreux théoriciens et entrepreneurs, dont Richard Owen, d’origine modeste mais qui a acquis une fortune considérable en créant son entreprise, et qui va s’attacher à créer de meilleures conditions de vie et de travail pour ses ouvriers. En 1827, il créera la colonie de « New Harmony », dans l’Indiana, qui est régie par des lois communautaires et égalitaires. Le projet est un échec. • Il y a aussi Wilhelm Weitling, qui développe un socialisme utopique où les ouvriers seraient porteurs d’un espoir à travers une révolution qui priverait les riches de s’enrichir aux dépens des pauvres. Il sera très apprécié par Marx, car très influent, mais ils rompront en 1846. II)Le Manifeste du parti communiste et l’Idée Marxiste 1) La définition du Communisme selon Marx et Engels Voir les citations de L’idéologie Allemande, et des Principes du Communisme. Finalement, le mouvement réel correspondrait aux conditions de la libération du prolétariat. 2) Les dix points clés du Manifeste Ces dix points, que Marx énonce dans le Livre II, du Manifeste du Parti Communiste de 1848, permettront à la classe ouvrière de réorganiser l’Etat afin de mettre en commun les moyens de production et les biens. Ils correspondent à la phase socialiste où les moyens sont mis au service de la société afin de préparer par la suite la transition à la phase communiste. 3) Les idées marxistes/ Le Marxisme a) Le Matérialisme historique Bien que Marx ne la considère pas comme essentielle, le matérialisme historique, inspiré des travaux de Ludwig Feuerbach qui est lui-même disciple de Hegel, reste néanmoins une composante de la pensée de Marx que l’on peut résumer schématiquement selon la formule : « L’histoire, c’est l’Histoire de la lutte des classes. » • Le moteur de l’Histoire est l’évolution des forces et des techniques de production. • A chaque situation des forces productives correspond une certaine situation des rapports de production (mode de propriété et répartition de la propriété). Il y a donc une classe de propriétaires, et une classe d’exploités. • A chaque situation des rapports de production correspond une « superstructure juridique et sociale », et des « formes de conscience sociale déterminées » (religion, art, philosophie). Ceci légitime l’hégémonie de la classe dominante. • Mais, l’évolution des forces productives et de la technique, que l’on nomme vulgairement « progrès », est continue alors que l’état de uploads/Histoire/ expose-ecjs-le-communisme 1 .pdf

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  • Publié le Fev 13, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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