D. Guillaume LETTRES : PROGRAMME 2 Flaubert, L’Éducation sentimentale Dates Cou

D. Guillaume LETTRES : PROGRAMME 2 Flaubert, L’Éducation sentimentale Dates Cours Intervenants 1) mardi 4 novembre Corrigé DS1 Le langage dans La Place Royale 5 nov. Intro.1 S2 6 nov. Intro. 2 S2 2) mercredi 12 nov. Explication 1, pp. 41-44 (« Le 15… sur sa poitrine. » S2 Explication 2, pp. 46-49 (« Ce fut… le capot de l’escalier. ») [COLLES Y : Corneille] 13 nov. Explication 3, pp. 77-79 « Un matin… épouvanter les bourgeois ! ») Thème 1 Frédéric Moreau S1/E 3) mardi 17 novembre Expl. 4 E 18 nov. Exercice dissert. Thème 2. Amour, amours E 19 nov. Thème 3 L’histoire S1/E 4) mardi 24 novembre Expl.6 : Rendre DM (intro + plan / résumé) E 25 nov. Expl. 7 E Thème 4 L’art [COLLES Z : Flaubert] 26 nov. Thème 5 Le pouvoir et l’argent E 5) mardi 2 décembre Expl. 8 : E 3 déc. Thème 6 Temps et récit E 4 déc. Correction DM Thème 7 L’espace parisien S1 mardi 9 décembre CONCOURS BLANC S1 mardi 16 décembre CONCOURS BLANC E 6) mardi 6 janvier Correction DS2 E 7 janv. Expl. 9 Thème 7 Amitiés, relations S2 8 janv. Expl. 10 : E 2 BIBLIOGRAPHIE — 1) Sur le roman : . Colette BECKER (dir.): Le Roman, « Grand amphi » Bréal, 1996 . Gérard GENETTE : Figures III, Seuil, 1972 . Anne HERSCHBERG PIERROT : Stylistique de la prose, « Lettres Sup »Belin, 1993 — 3) Sur Flaubert et L’Éducation sentimentale . Préface et dossiers de l’édition Classique de Poche (Pierre-Marc de Biasi) . Jean-Christophe VALTAT : Premières leçons sur L’Éducation sentimentale. Un roman d’apprentissage, « Major Bac » PUF, 1996. . Yvan LECLERC : Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, « Études littéraires » PUF, 1997. . Claude MOUCHARD et Jacques NEEF : Flaubert, Balland, 1986. . Albert THIBAUDET : Gustave Flaubert (1935), « Tel » Gallimard, 1982 . Marcel PROUST : « À propos du style de Flaubert » (cf. édition Folio de L’És) . Jean-Pierre RICHARD : Stendhal, Flaubert, « Points » Seuil, 1954 3 INTRODUCTION — I. République et conservatisme : le contexte historique de L’Éducation sentimentale (1840-1869) + 1) La Monarchie de juillet : 1830-1848 [2 premières parties du roman : ministère Guizot] . a) La mise en place d’un régime ambigu — Correspond aux attentes d’une nouvelle génération (1827 : 2/3 de la population fr née après 1789) : jeune génération désirant liberté sans terreur= . portée par aspirations romantiques (y compris chez les légitimistes), . partageant une certaine effervescence idéologique (utopie de Saint- Simon = réorganisation de la société autour de la production industrielle, refondant morale religieuse sur recherche du bien être ; catholicisme sociale de Lamennais, libéralisme [individualiste + éco] du journal Le Globe [Pierre Leroux + Mérimée, Stendhal, Ste Beuve]) [cf. idéologie de Sénécal ES, II.2, 224-5 sq. > critique des utopies socialistes par Deslauriers II.3, 280-3] = génération arrivera au pouvoir jeune et tournera au conservatisme. . > peuple (étudiants, ouvriers) encadré par la bourgeoisie lors des Trois Glorieuses (26-7-8 juillet 1830) : soulèvement parisien contre ordonnances royales de Charles X annulant de fait la Constitution [> abdication]. — Louis-Philippe profite de la vacance du pouvoir, à l’initiative de députés libéraux (nott. Thiers) souhaitant éviter la République : habileté ds ses rapports avec l’opinion. . Élu par les chambres (Députés + Pairs) roi des français, après révision de la Charte de 1814 (Restauration : régime de monarchie censitaire avec liberté de la presse et du culte — surtt abaissement du cens par MJ, extension du régime életoral [conseillers municipaux], ouverture de la garde national à tt citoyen payant impôt foncier [+ élection des officiers]). 4 . Tient au personnage qu’il incarne : descend du frère cadet de Louis XIV ; père Philippe Égalité, conventionnel régicide. Vie en bourgeois et en donne l’image (fils au lycée). . Sut s’entourer d’hommes qui avaient audience auprès des révolutionnaires (c f. présentation au peuple par La Fayette depuis le balcon de l’Hôtel de Ville, avec drapeau tricolore ; attentats, soulèvements républicains et répression sanglantes jusqu’en 1835, limitation liberté de la presse) + officialise le culte napoléonien (retour des cendres de Ste Hélène aux Invalides en 1840 : débarquement de Louis-Napoléon Bonaparte, enfermé au fort de Ham, et qui s’évade). . b) Le règne des notables — Ministère Thiers comme Guizot = opportunisme ds manœuvre politique (/ chambres instables, affaiblies par essoufflement des oppositions légitimistes et républicaines) + joue sur l’opinion avec politique extérieure (cause de la chute de Thiers [conflit avec l’Angleterre > Russie, Autriche, Prusse, ds les affaires d’Orien]) / accord gal des électeurs et de leurs représentant sur politique intérieure d’encouragement au grand capitalisme naissant, et de répression des soulèvements populaires. . Fr reste pays rural, industrialisation et chemin de fer se développent assez lentement (surtout après 1840), système bancaire insuffisant. Dvlppt des voies de communication (nott. navigables). . État apporte à la bourgeoisie protection douanière + liberté des patrons (/ salaires, bas + tte coalition ouvrière). — Nott après 1840 = domination des notables, dont richesse se manifeste surtout par possession de terres (même si enrichissement par négoce ou fabrique) : cf. famille Moreau (nott. grâce à l’oncle du Havre) et surtout Dambreuse (avec son régisseur le père Roque 55, 64 / domaine de Fortelle). . Étroitesse du collège électoral > prépondérance des influences personnelles et familiales au plan local (prolonge aristocratie d’Ancien Régime) ; confusion des pvrs politiques, sociaux et économiques. . Intermédiaire entre monde rural et la ville. . Notable maître de son temps et de ses revenus (cf. rente foncière : de l’oncle Barthélémy du Havre par ex., p. 171). 5 . c) Agitation sociale et révolutionnaire — Grande et moyenne bourgeoisie e réservent contrôle politique et bénéfice du régime / chômage, précarité + paupérisation des travailleurs industriels (cf. révolte des canuts lyonnais 1831 : réclament salaire fixe [récit d’enfance Rosanette III.1, 479 sq.]) voire des campagnes (industrie + grand propriétaires remettent en cause ressources complémentaires : tvl à domicile + cueillette), développement de pensées républicaines voire socialistes parmi étudiants et petite bourgeoisie (cf. Sénécal / Louis Blanc, Fourier, Saint-Simon…) : peuple de mieux en mieux informé et cultivé. . Associations et société secrètes (après 1835 : interdiction de tte propagande républicaine) : organisation du travail, limitation du dt de propritété, impôt progressif… . Gpes unis seulement par refus de MJ + coupés des milieux bourgeois et populaires [Dussardier, Rosanette…] : agitation assez irréaliste > surgisst 1848. — Crise 1846-47 . économique : capitaliste : surproduction et spéculation [détournement des capitaux vers chemin de fer au lieu de commerce et fabrique > discrédit sur la bourgeoisie d’affaire : « capitaliste » devient polémique] + archaïque : mauvaise récolte et disette alimentaire). . morale : scandales touchent pairs, anciens ministres (corruption des minsitres Teste et Cubière ; duc de Choiseul Pralin a tué sa femme [N de famille > praliné] [EF 394-5]). . politique : après élection de 1846, Guizot se rapproche des contre- révolutionnaires (inclus ds sa majorité) > opposition libéral perd espoir du pouvoir ds cadre législatif existant : àp été 1847, lance campagne de banquets réformistes (< réunions publiques interdites), pour réclamer abaissement du cens + « incompatibilité » (entre fct° publique salarié et mandat de député) [ES, II.6] : garde nationale, bourgeoisie, ms montée en puissance des républicains (Louis Blanc) > Guizot interdit banquet qui doit clore la campagne, à Paris le 21 février 1848. + 2) La Seconde République : 24 février 1848-2 décembre 1851 6 . a) Journée de février 1848. [ES. II.6-III.1] — Interdiction du banquet > manifestation de masse le 22 février (étudiants et membres des sociétés secrètes, artisans, ouvriers + ralliement de la garde nationale [appui trad de Louis-Philippe]). — 23 février : démission de Guizot, replacé par Thiers ; mais le soir, heurt fortuit ms sanglant entre manif et armée sur le Bd des Capucines [Fb tt près ; ES. 421 sq.] > ds nuit du 23 au 24, cadavres promenés sur chariots à la lueur des torches > Ps se couvre de barricades. — 24 février : LP abdique, au bénéfice du jne Comte de Paris (9 ans). Devancé, à la Chambre des députés, par foule qui réclame changement de régime. Députés de l’opposition (Lamartine, Ledru-Rollin) se rendent à l’Hôtel de Ville (centre politique trad du pple parisien). — Soir du 24 février : modération de l’équilibre interne compensée par rapidité et hardiesse des premières décisions. . Proclamation de la république . Élection de la prochaine assemblée au suffrage universel . Abolition de l’esclavage . Abolition de la peine de mort en matière politique . b) Le Gouvernement provisoire : février-mai 1848 [ES, III.1] — Entre conservateurs et socialistes (Louis Blanc, ouvrier mécanicien Albert), homme clé = Lamartine, ministres des Affaires étrangères : prestige + position politiquement centrale (contre socialisme et contre réaction). . Cf. dissuade manifestants ouvriers de remplacer drapeau tricolore par drapeau rouge. — Premières mesures dictées par nécessités économiques, sociales et politiques : . Augmenter impôt direct de 45% uploads/Litterature/ 006flaubert03-pdf.pdf

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