[Titre du document] 1 L’ORIGINE DU NOM « YHVH-NISSI = ETERNEL-NOTRE BANNIERE »
[Titre du document] 1 L’ORIGINE DU NOM « YHVH-NISSI = ETERNEL-NOTRE BANNIERE » Exodes 17 :18-19 1- DANS LE MONDE SEMETIQUE OU HEBRAIQUE. Nous savons tous que le tétragramme YHVH, veut dire « L’Eternel », le Strong hébreu 03068. Avant de considérer ce qu'il en est des voyelles de YeHVaH tels qu'elles se trouvent dans le texte des Écritures, nous devons brièvement considérer le consensus académique concernant Yahvé. Comme cela a été déjà mentionné, les spécialistes bibliques ne tiennent pas compte des voyelles d’YHVH telles qu'elles se trouvent dans les manuscrits bibliques et s'intéressent à des sources extérieures au texte afin d'essayer de reproduire la prononciation original du nom. La source principale utilisée pour cela est celle des écrits de Théodoret de Cyr, vécu au 5ème siècle de notre ère, il fut un évêque, un théologien et historiographe chrétien de langue grecque. Du point de vue théologique, il se rattache à l'École d'Antioche. Il est, avec Eusèbe de Césarée, Sozomène, Socrate le Scolastique et Évagre le Scholastique, l’un des principaux historiens ecclésiastiques de l’Antiquité tardive. Concernant le nom YHVH, Théodoret écrit: « Les Samaritains l'appelle IABE alors que les Juifs l'appelle AIA. » La forme AIA (prononcé A-Yah) indique que les Juifs appelaient Dieu par la forme abrégé de Son nom יָהּYah telle qu’elle apparaît de nombreuses fois dans les Écritures. Ainsi AIA est tout simplement Yah. Théodoret de Cyr nous apprend que les Juifs de son temps appelaient Dieu par le nom A-Yah. À l’époque de Théodoret, la prononciation du nom avait supposément été bannie parmi les Juifs à la suite d’un décret d’Abba Saül. À cause de cela, les érudits bibliques donnent un poids supplémentaire à la prononciation du nom par les Samaritains telle que rapportée par Théodoret. Celui-ci affirme que les Samaritains prononçaient le nom de YHVH comme IABE (prononcé Ya-bi). Maintenant, si nous devions traduire cela de nouveau en hébreu nous obtiendrons quelque chose de similaire à ֶ ה יֲבּYabeh. Cet exemple démontre quelques-uns des problèmes qu'il y a à vouloir utiliser des transcriptions grecques afin de reconstruire une prononciation hébraïque. Premièrement, nous devons prêter attention au fait que le grec ancien n'a pas de son H au milieu des mots. Ainsi, le premier H dans YHVH, quel que soit la voyelle qui lui soit attachée, serait supprimer en grec. Deuxièmement, le grec ne possède pas un son similaire au W ou au V. Ainsi donc, la troisième lettre du nom divin serait supprimée ou distordue en grec. Qu'en est-il de la forme IABE? La plupart des érudits bibliques affirment que le B dans IABE est une distorsion de l'hébreu Vav et que le premier He de YHVH a disparu puisque le grec n'a pas de son tel que le H au milieu d'un mot. En conséquence, la plupart des érudits traduisent alors en retour le Samaritain IABE en hébreu par Yahvé ְ וֶה .יֲהIl s'agit de la « conjecture académique » dont parle l’Anchor Bible Dictionnary. La raison pour laquelle il est donné autant de crédit à cette prononciation, c'est parce que l'on assume que les Samaritains n'étaient pas encore sous le coup du décret des rabbins et savaient encore comment prononcer le nom du temps de Théodoret. Il se trouve que les anciens Samaritains appelaient Dieu ֶה יָפYafeh, signifiant celui qui est magnifique. Maintenant, en hébreu samaritain, la lettre Pe est souvent remplacée par un B. Ainsi, [Titre du document] 2 ce qui arriva probablement, c'est que les Samaritains racontèrent à Théodoret que Dieu est appelé Yafeh, « celui qui est magnifique », mais, avec leur prononciation altérée de l'hébreu, il lui a semblé qu'ils disaient Yabe. Une chose est certaine la lettre V se réalise en B et la lettre F se réaliser aussi en V, ceci est courant dans le monde linguistique. Pour répondre d’où vient l’appellation de Dieu par IABE chez les Samaritains et YAHVE ou YABE chez les Hébreux, nous allons remonter le temps pour consulté les tous premier corpus parlant de Dieu dans l’humanité. 2- DANS LE MONDE DE L’EGYPTE ANTIQUE. Dans l’Egypte antique où se trouve le tout premier corpus parlant de Dieu, depuis la 4ème dynastie, Elle couvre une période d'environ -2670 à -2450 avant JC. Le soleil la manifestation du Dieu caché est nommé : Râ – Ré – Phré – Prâ – Biya – Raiya par les anciens égyptiens, nous pouvons les lire dans les écrits des égyptologues Gaston MASPERO et CHAMPOLLION le Jeune. Gaston MASPERO le fait savoir dans son livre sur les contes populaire de l’Egypte antique, contes des deux frères en se terme « Les Égyptiens nommaient le soleil Raiya, Biya, d’où nous avons fait Râ, et, avec l’article masculin, Prâ ou Phrâ. Harmakhouiti était Horus dans les deux horizons, c’est-à-dire le Soleil dans sa course diurne, allant de l’horizon du matin à l’horizon du soir. Les deux formes de Râ et d’Harmakhouiti, différentes à l’origine, s’étaient confondues depuis longtemps à l’époque où le Conte des deux Frères fut écrit, et l’expression Phrâ-Harmakhouiti était employée comme simple variante de Phrâ ou de Râ dans le langage courant. D’Harmakhouiti, les Grecs ont fait Harmakhis ; Harmakhis était personnifié dans le grand Sphinx de Gizeh, près des Pyramides page 52. » « Depuis au moins la 4e dynastie de l'Égypte ancienne , le Soleil était vénéré comme la divinité Re (probablement appelée Riya, signifiant simplement « le soleil » ) et décrit comme un dieu à tête de faucon surmonté du disque solaire et entouré d'un serpent ». Source WIKIPEDIA Solar Deity en anglais rubrique Afrique 4ème paragraphe. Dans le livre de Flinders Petrie égyptologue anglais de 1891-1908, intitulé « Tell El-Amarna » (En anglais) page 36, il nous le dit que le premier nom du Dieu solaire Egyptien se nommait Riya-ba, El-Amarna se trouve bien en Egypte fut la capital à l’époque du Roi Akhenaton. 2.1 Les lettres alphabétiques composant le nom du divin : En hébreu le nom s’écrit avec : YHVH ou YHWH En phénicien le s’écrit avec : - L’alphabet hébreu donne au tétragramme les valeurs suivantes : Lettres hébraïque Prononciation Signification Y Yod Main H Hé Louange V Vav ou Waw Crochet, Clou H Hé Louange - L’alphabet hébraïque vient de l’alphabet phénicien, qui donne les valeurs suivantes : Lettres phénicienne Prononciation Signification Yod Main Hé Louange Wav Hameçon [Titre du document] 3 Hé Louange L’alphabet phénicien prend sa source aux hiéroglyphes égyptiens, notamment l’écriture hiératique en passant par le protosinaïque. Utilisé pour noter des idiomes protocananéens dans le Sinaï vers 1850 av. J.-C. Cette écriture est mal connue elle provient d'une simplification de certains hiéroglyphes égyptiens. Quelques courtes inscriptions en protosinaïtique sont sporadiquement attestées à Canaan à la fin de l'âge du bronze, mais l'écriture n'est pas utilisée massivement avant l'avènement de nouveaux royaumes sémitiques au XIIe siècle av. J.-C. La plus ancienne inscription phénicienne est l'épitaphe d'Ahiram, sur son sarcophage, datant d'environ 1200 av. J.-C.7. 2.2 Correspondance des lettres hiéroglyphes et protosinaïque Hiéroglyphe Protosinaïtique API Nom reconstruit Phénicien Paléo- hébraïque Araméen /ʔ/ ʾalp « bœuf » /b/ bet « maison » /h/ hll « jubilation » > he « fenêtre » /k/ kaf « paume » /m/ mayim « eau » /n/ naḥš « serpent » > nun « poisson » /ʕ/ ʿen « œil » /r/ roʾš « tête » /ʃ/ sin « dent » /t/ tāw « marque » /g/ gimal « chameau » - En hiéroglyphe nous aurons : Lettres hébraïque Prononciation Signification Lettres hiéroglyphe Prononciation égyptologique Signification Y Yod Main Y 2 roseaux H Hé -Louange -Battant Ha ; qA ; HA -Hauteur -Réjouissance V Vav ou Wav -Crochet -Clou W (ou) Poussin H Hé -Louange -Battant Ha ; qA ; HA -Hauteur -Réjouissance [Titre du document] 4 3- VOYONS DANS LE MONDE BANTU DU NOM DIVIN. Nous allons alors vérifier avec la langue bantu les significations hiéroglyphique et hébraïque du nom du divin qui est en réalité la source, vue de l’ancienneté du peuple bantu tout se justifie. Juste un rappel l’écriture dite égyptienne vienne de l’Afrique bantu et se peuple bantu avait migré pour donner naissance à ce que nous observant aujourd’hui de l’Egypte antique, la preuve en est que, tous les éléments qui compose l’écriture hiéroglyphique viennent du centre et sud de l’Afrique. Le nom du divin : - En hiéroglyphe: Yod Ha Ou Ha (Roseau – Elévation – Poussin - Elévation) ; - En hébreu: Yod Hé Waw (Vav) Hé [Main – Louange (Battant) - Crochet (Clou) – Louange (Battant)]. 3.1 Les versets bibliques sur le nom révélé du divin : - Observons le verset d’Exode 3:14 : Version Louis Second : « Dieu dit à Moïse: JE SUIS CELUI QUI SUIS. Et il ajouta: C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël: Celui qui s’appelle "JE SUIS" m’a envoyé vers vous. ». Version TOB : « Dieu dit à Moïse: "JE SUIS QUI JE SERAI." Il dit: "Tu parleras ainsi aux fils d’Israël: JE SUIS m’a envoyé vers vous." » Version FILLION : « Dieu dit à Moïse: uploads/Litterature/ 4-l-x27-origine-du-nom-yhvh-nissi-eternel-notre-banniere.pdf
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- Publié le Jan 12, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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