REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUP

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURDE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Faculté des hydrocarbures et de la chimie Exposé sur les modèles ad hoc proposé pour l’application de la théorie néoclassique de la demande Présenté par : Groupe : MAEH17 -ABDI YACINE -CHEBBAH ABD ELHADI Plan de travail :  Introduction  École néoclassique  L'analyse néoclassique  Les mathématiques comme nouvelle approche de l'économie  Hypothèse ad hoc  D'une théorie générale à la multiplication de modèles ad hoc  Conclusion Introduction : L'économie a un passé qui éclaire son futur. Si le capitalisme est innovation et mise en mouvement de l'histoire, pronostiquer les caractéristiques d'une discipline chargée d'en rendre compte relève de la mission impossible. Tentons néanmoins de poser quelques jalons. Jusqu'au début du XXe siècle, la théorie économique de l'entreprise a été dominée par la théorie néoclassique, pour laquelle la firme est réduite à une « boîte noire ». Il faut attendre les travaux de Frank Knight et de Ronald Coase pour avoir une approche plus réaliste de ce qu'est une entreprise. La pensée libérale de l'économie, qui se généralise pendant le siècle des Lumières, a accompagné la naissance puis l'évolution du système capitaliste. Par libéral, nous qualifions ici un système de pensée qui accorde un intérêt exclusif au marché. Celui-ci est appréhendé comme le lieu de coordination et de régulation de la vie économique socialement optimal. Dans un tel contexte intellectuel, la firme ne saurait être définie indépendamment des relations marchandes qu'elle peut engager. 1-École néoclassique : -L'école néoclassique est un terme générique utilisé pour désigner plusieurs courants économiques qui étudient la formation des prix, de la production et de la distribution des revenus à travers le mécanisme d'offre et de demande sur un marché. L'hypothèse de maximisation de l'utilité qui sous-tend ses calculs économiques la rattache au courant marginaliste né à la fin du xixe siècle. Des trois fondateurs du marginalisme à savoir Léon Walras, Carl Menger et William Stanley Jevons, le premier nommé est celui qui a la plus forte influence sur l'école néoclassique au début du xxie siècle. -Le mot néoclassique a été introduit à l’origine par Thorstein Veblen1 en 1900 pour désigner des auteurs qui intègrent la révolution marginaliste initiée par Stanley Jevons et l'école autrichienne (il n'évoque pas Léon Walras). Les « classiques » sont Adam Smith et David Ricardo, qui ont vécu la 1re révolution industrielle anglaise (coton, fonte et charbon). Thorstein Veblen classe notamment sous le vocable de « néoclassique » Alfred Marshall et les Autrichiens. À partir des années trente à la suite des travaux de John Hicks le courant walrasien va prendre une place croissante et incorporer une partie de l'apport keynésien à travers la synthèse néoclassique. Cette évolution va conduire les économistes dits « autrichiens » à se considérer de plus en plus comme hors de l'école néoclassique et à approfondir ce qui les différencie des autres courants marginalistes. 2-L'analyse néoclassique : -Dans l’acception la plus courante du terme, l’économie néoclassique se fonde sur quatre postulats : les phénomènes économiques peuvent et doivent être étudiés à l’aide des mêmes méthodes que les phénomènes physiques ; les agents sont rationnels, leurs préférences peuvent être identifiées et quantifiées ; -les agents cherchent à maximiser l'utilité des biens consommés, tandis que les entreprises cherchent à maximiser leur profit ; -les agents agissent chacun indépendamment, à partir d'une information complète et pertinente (ce postulat est récusé par l’école autrichienne, qui utilise une conception plus faible de la rationalité proche de la rationalité limitée, et par certains autres courants qui peuvent parfois, quand cette hypothèse seule est relâchée, être considérés comme néoclassiques, voir par exemple Théorie de l'agence). -Le marginalisme redéfinit la valeur d'un bien et modifie l'évaluation de son utilité. Prenons le célèbre exemple du diamant et du verre d'eau. La valeur d'un diamant est bien supérieure à la valeur d'un verre d'eau, bien que son utilité soit discutable. Cependant, si l'on raisonne en matière de valeur marginale, on se rend compte que le dernier diamant vaudra à coup sûr beaucoup moins que le dernier verre d'eau disponible sur Terre. On voit ainsi que le marginalisme permet de mieux appréhender la valeur des biens et services. -Cette innovation méthodologique, selon J. Schumpeter, ne caractérise pas l’essentiel de la démarche néoclassique. Il écrit à propos : « On en vient bientôt à considérer que le marginalisme était le trait distinctif d’une école particulière : mieux encore on lui prétend une connotation politique… En bonne logique, il n’y a rien qui justifie cette interprétation. Le principe marginal est, en soi, un outil d’analyse ; on ne peut éviter de l’utiliser dès lors qu’advient l’époque de l’utiliser. Marx y aurait eu recours sans la moindre hésitation s’il était né cinquante ans plus tard. Il ne peut pas plus servir à caractériser une école d’économistes que l’usage du calcul ne permet de caractériser une école ou un groupe des savants en mathématiques ou en physique8. » L'idée de « valeur utilité » (la valeur de la marchandise provient de l'utilité subjective propre à chaque individu) est une rupture avec la « valeur travail », inaugurée par les classiques anglais puis reprise par Marx. C'est l'utilité qui détermine la valeur. -À partir de ces postulats, les économistes néoclassiques construisent une théorie de l’allocation des ressources rares à des fins alternatives, ce qu’ils considèrent généralement comme la définition de la discipline économique. Les prix, les quantités produites et la distribution des revenus résultent du fonctionnement du marché selon l’offre et la demande. -À titre d’exemples : -selon la théorie néoclassique du producteur, les entreprises embauchent tant que la productivité marginale du travail (c’est-à- dire la production du dernier salarié embauché) est supérieure au salaire. Ils ont une attitude similaire face à l’investissement en capital dont les rendements sont d’abord croissants (voir économie d’échelle) puis décroissants ; selon la théorie du consommateur, l’individu adopte une attitude rationnelle visant à maximiser son utilité. À chaque dépense, il compare l’utilité marginale des biens afin de hiérarchiser ses préférences et s’oriente vers le plus utile. Cette étude de l’individu, comme producteur ou consommateur rationnel et autonome, rejoint le principe de l’individualisme méthodologique ; sur un marché de concurrence pure et parfaite, chaque facteur de production reçoit l’égal de ce qu’il apporte, d'où une juste rémunération des facteurs de production. Cette démonstration cherche donc à infirmer la théorie de la plus-value des marxistes. Dans de telles conditions, le profit tend à s'annuler. 3-Les mathématiques comme nouvelle approche de l'économie : -Les économistes de l’école néoclassique développent une formalisation mathématique de l’économie. Leurs analyses mathématiques (la microéconomie) reprises par la plupart des économistes depuis cette époque, débouchent dans leur forme la plus aboutie sur la notion d’équilibre économique : une formalisation mathématique abstraite présentant des modèles d’économies idéales et optimales mais reposant sur des hypothèses théoriques imparfaitement vérifiées dans la réalité. À cette époque, la pensée économique tente de s’écarter des sciences humaines pour s’apparenter, par les méthodes de formalisations mathématiques qu’elle utilise, aux sciences exactes. Il s’agit généralement d’une incompréhension. On doit par exemple la notion d’équilibre général (certainement le concept le plus abstrait de la science économique) à l’économiste Léon Walras dans son ouvrage Traité d’économie politique pure (1874). -L’auteur, comme il l’indique dans le titre, s’attache à développer une formalisation d’une économie idéale dont il sait qu’elle ne peut pas exister (d’où l’usage du mot « pure »). Considérant les différentes imperfections de l’économie réelle par rapport au modèle idéal, il définit un rôle à l’État. De ces considérations découlent une « politique économique appliquée » et une « économie sociale » qui divergent de l’économie pure. Pour Léon Walras, il n’y a aucune supériorité du concept d’équilibre général sur les deux autres dimensions de l’économie. Il explique que « leurs critères respectifs sont le vrai pour l’économie pure, l’utile ou l’intérêt pour l’économie appliquée, le bien ou la justice pour l’économie sociale ». 4-Hypothèse ad hoc : -En science et en philosophie, une hypothèse ad hoc (latin: « pour cela ») est une hypothèse « arbitraire » ajoutée à une théorie afin d'empêcher de la voir réfutée. Cet argument, qui peut être utilisé de manière tout à fait légitime ou fallacieuse, est utilisé pour compenser les anomalies non prévues par la théorie dans sa forme initiale. Dans la communauté scientifique : - Les scientifiques sont souvent sceptiques à propos des théories qui s'appuient sur des fréquents ajustements sans fondements pour les soutenir. En effet, si un théoricien choisit d'en faire, il n'y a pas de limite au nombre d'hypothèses ad hoc qu'il pourrait ajouter. Ainsi, la théorie devient de plus en plus complexe, mais n'est jamais réfutée. Ceci est cependant un coût porté au pouvoir prédictif de la théorie. Les hypothèses ad hoc sont souvent caractéristiques des thèses paranormales ou pseudo-scientifiques. Par exemple dans le cadre d'expérimentations sur les perceptions extrasensorielles, des chercheurs peuvent prétendre que ce sont les pensées des observateurs qui influencent négativement le protocole et donc les résultats2. -Une hypothèses ad hoc n'est pas uploads/Litterature/ adhoc.pdf

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