0 A A AT T TE E EL L LI I IE E ER R R D D DE E E F F FO O OR R RM M MA A AT T T

0 A A AT T TE E EL L LI I IE E ER R R D D DE E E F F FO O OR R RM M MA A AT T TI I IO O ON N N D D DE E ES S S M M ME E ED D DI I IA A A C C CO O OA A AC C CH H H E E ET T T C C CO O OO O OR R RD D DI I IN N NA A AT T TE E EU U UR R RS S S/ / /A A AN N NI I IM M MA A AT T TE E EU U UR R RS S S/ / /D D DÉ É ÉL L LÉ É ÉG G GU U UÉ É ÉS S S P P PÉ É ÉD D DA A AG G GO O OG G GI I IQ Q QU U UE E ES S S E E EN N N É É ÉD D DU U UC C CA A AT T TI I IO O ON N N A A AU U UX X X M M MÉ É ÉD D DI I IA A AS S S Y Ya ao ou un nd dé é, , d du u 1 11 1- -1 14 4 o oc ct to ob br re e 2 20 01 17 7 1 Du 11 au 14 octobre 2017, s’est tenu au Bureau de la PROCEFFA à Yaoundé, l’atelier de formation des media coach et coordinateurs pédagogiques en éducation aux médias (media literacy). Cet atelier de formation de quatre (4) jours, auquel ont pris part dix-et-neuf (19) personnes issues des différentes Organisations Promotrices de CEFFA ou Organisations Partenaires (membres de la PROCEFFA), en qualité soit de media coach, soit de coordinateur/animateur/délégué pédagogique, ou encore de responsable de suivi-évaluation ou de responsable des affaires financières, était animé par M. Bart VETSUYPENS, Coordinateur de COMUNDOS. L’atelier de formation visait entre autres à: - apprendre à travers un projet/thème et écrire une histoire - acquérir et maîtriser les différentes étapes d’une narration numérique afin de susciter le débat autour du thème - apprendre à utiliser des logiciels vidéo et audio permettant la production d’une narration numérique - surmonter les difficultés liées à la production d’une narration numérique afin de partager des réalités et visions avec les autres. Conduit selon une méthodologie participative, l’atelier de formation s’est déroulé ainsi qu’il suit :  MERCREDI, 11 OCTOBRE 2017 C’est ce mercredi, 11 octobre 2017, autour de 8 h, que s’est ouvert l’atelier de formation des media coach et coordinateurs pédagogiques en éducation aux médias, facilité par M. Bart VETSUYPENS. Après une brève introduction à l’atelier, s’ensuivront tour à tour : - la présentation des participants. - la présentation de COMUNDOS, qui est une asbl/ONG belge qui recherche la coopération entre le monde, en créant un dialogue interculturel à travers l’éducation aux médias. Elle utilise la communication, à travers les TIC, en vue de l’éducation aux médias et en fait une activité pour systématiser les vécus/réalités. En effet, pour COMUNDOS, l’éducation aux médias renferme quatre (4) aspects (compréhension des médias, utilisation des médias, communication, utilisation stratégique de ces contenus). Le projet COMUNDOS a débuté avec le réseau des Ecoles Familiales Agricoles au Guatemala, puis s’est étendu, peu à peu, au Brésil, au Honduras, Philippines…au Cameroun (cf. Présentation de COMUNDOS). La projection de la vidéo « Un entrepreneur en transformation agro-alimentaire » d’un CEFFA au Mozambique, a fait office d’intermède. Cette projection sera suivie des échanges sur cette vidéo qui ont porté notamment sur sa durée (3 min maximum), le nombre de photos utilisés (15 photos maximum), le nombre de mots utilisés (250 mots maximum), la lenteur du récit, le déphasage entre le récit et l’apparition des images (mauvaise synchronisation)... Les travaux ont repris à 11h 40 min après une pause-café par la projection d’une autre vidéo suivie également de commentaires ; question d’amener les participants à adopter une vision critique sur les médias : trop d’images/photos, défilé trop rapide d’images/photos, musique de fond manquante au début…En effet, pour les débutants (apprenants du niveau 1) dans la réalisation des histoires digitales, a précisé le facilitateur, une ou deux (2) phrases par photo suffisent largement. La narration numérique se fait ainsi pas à pas (step by step) ou selon des étapes à suivre. Trois (03) d’entre elles ont été présentées : Step 1: Choose the story you want to tell - Cette phase consiste à choisir ou à identifier le thème de l’histoire que l’on voudrait raconter. Step 2: Exploring the theme through brainstorming 2 - A cette étape, l’on explore ou réfléchit sur le thème grâce à la technique du brainstorming, c’est-à-dire que l’on développe des sous-thèmes suivant « la technique de la fleur ». Step 3: Organizing your story - Il s’agit, à ce stade, d’organiser et de rédiger le texte de l’histoire digitale. Chaque histoire digitale renferme ainsi trois (3) parties (répondant chacune à des préoccupations particulières) : début, milieu, fin. Le début situe le téléspectateur sur le lieu, le contexte de l’histoire. Le texte répond aux questions suivantes: Qui ? Quand ? Où ? Quoi ? Comment ? La fin du texte de l’histoire, par contre, doit présenter les solutions envisagées, les décisions et résolutions futures. - Pour une bonne histoire, certains ingrédients sont nécessaires : avoir un protagoniste face à un challenge ou un défi à relever. - La présentation de ces étapes était, chaque fois, illustrée d’exemples et accompagnée d’exercices pratiques. De même, l’on aura retenu que la réalisation d’un film ou d’une vidéo à succès obéit à des règles qui déterminent le succès de la communication. - Ces facteurs de succès d’une bonne histoire sont : une histoire simple, relatant du concret et spécifique, où l’on y met des sentiments (opinion, sentiments), de l’humour...L’humour, par exemple, amène les téléspectateurs à aimer l’histoire racontée. A 13 h, les travaux sont suspendus pour la pause-déjeuner. A la reprise à 14h 50 min, le facilitateur M. Bart VETSUYPENS s’est appesanti sur le contenu des histoires digitales pour préciser que ce n’est pas un texte copié sur Internet mais une production personnelle. Grâce au brainstorming, les jeunes formés à la création d’histoires digitales disposent ainsi de la matière pour rédiger le texte de leurs histoires. Pour allier la théorie à la pratique, le facilitateur a demandé à chaque participant de s’exercer à rédiger le texte de son histoire. Cette première journée de formation en narration numérique s’est donc achevée à 17h 17 min par l’information que les travaux entamés ce premier jour sur la rédaction des textes d’histoires digitales se poursuivront le lendemain avec la recherche des photos.  INTÉRÊTS DES TRAVAUX Les travaux de ce premier jour ont permis aux participants d’acquérir les éléments/critères pour apprécier une vidéo, pour identifier les facteurs de succès d’une communication et quelques étapes à observer dans la narration d’histoire digitale. De même, ces travaux permettent aux participants d’acquérir les outils pour aider les apprenants des CEFFA à rapporter, à relater et à numériser ou digitaliser leurs vécus au moyen du rapport des vécus (plan d’étude) et du cahier de la réalité.  JEUDI, 12 OCTOBRE 2017 La 2ème journée de formation des media-coach et coordinateurs/animateurs pédagogiques en éducation aux médias a débuté par la présentation du rapport de la journée précédente. Cette présentation a été suivie des remarques et suggestions des autres participants. Puis, une projection sur l’écriture du scénario est faite par M. Bart VETSUYPENS. Une bonne histoire digitale doit ainsi être structurée de sorte qu’on y retrouve :  Un début (qui présente le narrateur/protagoniste et le contexte)  Un milieu (qui présente les causes, conséquences et les solutions d’un problème  Une conclusion, qui rappelle en quelques mots le défi et les solutions et peut s’achever par une question ouverte, un proverbe ou de l’humour. Les ingrédients d’une bonne histoire numérique ont été également énumérés, à savoir : 3  Un personnage (protagoniste)  Une action  Le conflit, un élément essentiel pour créer une histoire  L’appel à des ressentis universels. Par ailleurs, pour qu’une vidéo puisse intéresser le maximum de téléspectateurs ou d’internautes, il doit avoir un titre captivant ; le thème traité doit être d’actualité ; l’histoire en elle- même doit être édifiante, concrète. Il faut, à cet effet, utiliser des mots ou termes simples et un peu d’humour ; par conséquent, éviter les longues histoires. De même, développer un réseau de communication pour avoir plus de vue sur internet est important. Comment faire un storyboard ? Le storyboard est un tableau à trois colonnes qui permet de préparer le montage audio et vidéo de son histoire en utilisant des photos, le texte de l’histoire et le son en arrière plan. Les photos sélectionnées pour illustrer l’histoire racontée doivent être disposées en ordre de passage en regard du texte lu par le narrateur. Ainsi, dans la première colonne du storyboard sont disposées des uploads/Litterature/ atelier-de-formation-des-media-coach-2017.pdf

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