LA BIBLE - Introduction et commentaires . Apoc., Hébr., Jacq., 1Pier., Jude, 2P
LA BIBLE - Introduction et commentaires . Apoc., Hébr., Jacq., 1Pier., Jude, 2Pier. Mars 2016 Copyright © 2016 - www.regard.eu.org / et (ou) Editions E.P.I.S Document numérisé par https://archive.org/ Mis en page, corrections, liens avec la Bible Segond et (ou) ajouts de notes par la Bibliothèque "Regard" AVERTISSEMENT Comme tous les commentaires, certaines réflexions sont parfois discutables et ne sauraient porter toutes l'approbation de la bibliothèque qui vous les propose. Souvenons-nous que SEULES les Saintes Écritures sont inspirées de Dieu et qu'en conséquence, SEULE SA Parole EST et RESTE la Vérité (y compris ce que nous ne comprenons pas aujourd'hui!) Gardons comme modèle le comportement des juifs de Bérée; ce sera notre meilleure sécurité! (Sans pour autant négliger les commentaires présentés qui restent, très souvent, des fils conducteurs pour nous amener à la réflexion.) «Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact.» (Actes 17: 11) J.- M. Ravé Table des matières L'APOCALYPSE Introduction PLAN DE L'APOCALYPSE. Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12-13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21-22 LES ÉPÎTRES CATHOLIQUES Avant-propos L'ÉPÎTRE AUX HÉBREUX Introduction Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 L'ÉPITRE DE JACQUES Introduction Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 LA PREMIÈRE ÉPITRE DE PIERRE Introduction Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 ÉPITRE DE JUDE Introduction Chapitre 1 LA DEUXIÈME ÉPITRE DE PIERRE Introduction Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 AVERTISSEMENT Comme tous les commentaires, certaines réflexions sont parfois discutables et ne sauraient porter toutes l'approbation de la bibliothèque qui vous les propose. Souvenons-nous que SEULES les Saintes Écritures sont inspirées de Dieu et qu'en conséquence, SEULE SA Parole EST et RESTE la Vérité (y compris ce que nous ne comprenons pas aujourd'hui!) Gardons comme modèle le comportement des juifs de Bérée; ce sera notre meilleure sécurité! (Sans pour autant négliger les commentaires présentés qui restent, très souvent, des fils conducteurs pour nous amener à la réflexion.) «Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact.» (Actes 17: 11) J.- M. Ravé L'APOCALYPSE INTRODUCTION Table des matières Le livre qui occupe le dernier rang dans les éditions ordinaires de la Bible ou du Nouveau Testament, a la réputation d'être le plus difficile, le plus énigmatique de tous nos écrits sacrés. Cette réputation, bien peu méritée au fond, lui a valu le triste privilège d'être soumis à l'envi, de la part d'une multitude de gens mal inspirés, à des hallucinations exégétiques les unes plus déraisonnables et plus arbitraires que les autres, et qui n'ont abouti en fin de compte qu'à créer l'obscurité, là où le simple bon sens philologique et la connaissance des idées répandues dans la première société chrétienne auraient suffi pour faire éclater la plus parfaite lumière. L'auteur a nettement déterminé l'horizon qu'embrasse son regard prophétique, et l'on s'est obstiné à l'élargir de plus en plus et incommensurablement; il a clairement indiqué l'époque à laquelle il composait son ouvrage, et l'on persiste à ne pas l'en croire; il a désigné nominativement les principaux personnages du drame qu'il déroule devant nos yeux, et l’on s'arroge toujours le droit de leur substituer d'autres noms, et de transporter la scène sur un terrain de l'histoire auquel le prophète n'a pas songé. Ces manipulations aussi absurdes que téméraires ont réussi à dégoûter bien des chrétiens, et même des savants, de la lecture d'un livre qu'ils désespéraient de comprendre, et malheureusement on n'a que trop souvent rejeté sur l'écrivain lui-même la faute de ses interprètes fourvoyés. À ceux qui, se dégageant des préjugés qu'ils peuvent avoir contractés dans leurs études antérieures, ou sous l'empire d'une tradition non contrôlée, voudront bien suivre attentivement notre exposé, nous espérons démontrer que l'Apocalypse est, pour la forme, l'une des compositions les plus intéressantes et les plus grandioses de la littérature prophétique, et quant au fond, le résumé aussi complet que lucide des espérances qui animaient les églises au siècle apostolique et qui leur donnaient la force de braver le monde et le courage de le conquérir. I. Le mot grec qui est inscrit en tête du livre n'a rien de mystérieux par lui- même et est d'un emploi très fréquent dans le Nouveau Testament. Apocalypse signifie révélation. Or, la révélation est l'acte par lequel un fait quelconque, une vérité religieuse ou morale, un événement inconnu ou futur, est communiqué par celui qui en a connaissance à quelqu'un qui l'a ignoré. En premier lieu, la révélation est donc faite par Dieu et directement; elle peut l'être indirectement ou d'une manière médiate par l'organe d'un prophète. Par une métonymie très naturelle, le terme de révélation s'applique aussi à la chose révélée. Ainsi la phrase: Révélation de Jésus-Christ, qui est le vrai titre de notre livre, signifie à la fois: Communication extraordinaire faite par Christ, et: Manifestation extraordinaire du Christ. C'est surtout dans ce dernier sens qu'elle est usitée dans le langage théologique des apôtres, et plus particulièrement en tant qu'il doit être question d'une manifestation future et éclatante du Seigneur pour l'inauguration de son royaume (1 Cor. I, 7. 2 Thess. I, 7. 1 Pierre I, 7, 13, etc.). Enfin, la description de ce fait à venir formant le sujet même de l'ouvrage que nous allons étudier, celui-ci, par voie d'abréviation, a fini par être nommé l'Apocalypse, tout court, au lieu de: Livre de l'apocalypse, ou de la réapparition du Christ; comme nous parlons aujourd'hui d'Évangiles, là où nous devrions dire: Livres contenant l'évangile ou la bonne nouvelle relative à l'avènement du Sauveur. Et de même que nous nous sommes habitués à dire: Évangile de Matthieu, au lieu de: Évangile du Christ rédigé par Matthieu, de même nous disons: Apocalypse de Jean, au lieu de: Apocalypse du Christ décrite par Jean. Cependant ces façons de parler abrégées ne datent que d'une époque postérieure au siècle apostolique. Ajoutons encore que ce nom d'Apocalypse, comme titre d'un livre relatif aux choses finales (que ce titre ait été choisi par l'auteur lui-même, ou que l'histoire littéraire ait jugé convenable de l'employer par analogie), n'appartient pas exclusivement à l'ouvrage compris dans le canon des saintes Écritures. Il y a eu un grand nombre de compositions semblables, soit antérieures à l'ère chrétienne, soit d'origine plus récente, qui ont traité le même sujet, et plusieurs des plus remarquables nous ont été conservées. On peut donc parler d'une littérature apocalyptique, comme d'un genre particulier de la littérature prophétique, et la plupart des traits distinctifs que nous aurons à signaler plus loin pour caractériser l'Apocalypse canonique, reviennent à tous les écrits qu'on peut ranger dans cette classe. Nous n'hésiterons pas à les appeler des poèmes didactiques, en ce que, sous une forme relevant essentiellement de l'imagination (celle de la vision), ils exposent des croyances religieuses et poursuivent un but d'édification. Tous ils appartiennent à la sphère du judaïsme des derniers temps, bien que déjà les anciens prophètes en aient pour ainsi dire tracé d'avance le programme. Le livre de Daniel fut le premier modèle du genre, lequel, tout en se mettant plus tard au service des idées chrétiennes, conserva toujours les traces de son origine, et ne fut en vogue qu'aussi longtemps que les tendances ou les conceptions judaïques prévalaient plus ou moins dans l'Église. L'affaiblissement progressif de ces tendances, insensiblement écartées par l'ascendant d'une théologie plus philosophique, nous explique aussi et le revirement de l'opinion à l'égard de notre Apocalypse, et l'incertitude croissante concernant son vrai sens. II. L'avenir, les destinées prochaines du peuple des élus et de l'humanité en général, la révolution à la fois terrible et merveilleuse qui devait changer la face du monde, voilà quelle était la grande préoccupation de beaucoup de Juifs à l'époque où commençait la prédication de l'évangile (Voyez pour plus de détails l'Histoire de la Théologie chrétienne au siècle apostolique, Livre I, chap. 10, et Livre IV, chap. 3.). Cette préoccupation fut pour un grand nombre d'entre eux le principal mobile qui les conduisit vers le Christ prêché par les apôtres, et imprima une teinte particulière aux croyances de la communauté. Celle-ci, plus ou moins dominée par ce courant d'idées, risqua de perdre en sens pratique et en lucidité d'intelligence ce qu'elle pouvait gagner en enthousiasme et en force morale en face de la persécution. Pour bien comprendre la nature et surtout l'énergie de cette évolution de la pensée religieuse, il faut remonter jusqu'aux anciens prophètes d'Israël. La Providence les avait placés au milieu d'un peuple sorti à peine de la barbarie, imbu de notions encore grossières relativement à tout ce uploads/Litterature/ bible-reuss-apocalypse.pdf
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- Publié le Dec 24, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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