Etudes critiques sur l'histoire de la littérature française / par Ferdinand Bru
Etudes critiques sur l'histoire de la littérature française / par Ferdinand Brunetière,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Brunetière, Ferdinand. Etudes critiques sur l'histoire de la littérature française / par Ferdinand Brunetière,.... 1910-1916. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LITTÉRATURE' FRANÇAISE PAR FERDINAND BRUNETIÈRE DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE TROISIÈME SÉRIE DESCARTES PASCAL LE SAGE MARIVAUX PRÉVOST VOLTAIRE ET ROUSSEAU CLASSIQUES ET ROMANTIQUES PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET CIe 19, BOULEVARD SAINT-GERMAIN,. 19 3 fr. 50 ;ÉTUDES-CRITIQUES SUR L'HISTOIRE DE LA LITTERATURE FRANÇAISE r f t .- PAR FERDINAND BRUNETIÈRE DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE TROISIÈME SÉRIE DESCARTES PASCAL LE SAGE MARIVAUX – PRÉVOST VOLTAIRE ET ROUSSEAU CLASSIQUES ET ROMANTIQUES SEPTIÈME ÉDITION PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET Cle 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 1912 Droits de traduction et de reproduction rêsenés. ÉTUDES CRITIQUES SURL'HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE- FRANÇAISE OUVRAGES DE M. F. BRUNETIÈRE PUBLIÉS-DANS -LA BIBLIOTHÈQUE VARIÉE Format in-16 à 3 fr. 80 le volume broché. Études CRITIQUES SUR l'histoire DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE. Huit volumes qui se vendent séparément. I, – La littérature française au moyen âge. – Pascal. Mme de Sévigné. – Molière. – Racine. Montesquieu. – Voltaire. La littérature française sous le premier Empire. fin vol. il. Les Précieuses. Bossuet et Fénelon. – Massillon; Marivaux. La direction de la librairie sous Malesherbes. – Galiani, Diderot. Le théâtre de la Révolution. Un vol. 111 – Descartes. Pascal. Le Sage, Marivaux. Prévost. – Voltaire et Rousseau. Classiques et i ûmmniques. Un vol. IV. – Alexandre Hardy. Le roman français au svn" sièele. – Pascal. – Jan- sénistes erCartêsiens. La philosophie de Molière. – Montesquieu. Voltaire. Rousseau. – Les romans de Mme de Staël. Un vol. V. -La réforme de Malherbe et l'évolution des genres. – La philosophie de Bossuet. – La critique de Bayle. La formation de l'idée de nrogrès. – Le earaetère essentiel de la littérature française. Un vol. VI. La doctrine évolutive et l'Histoire de. la littérature. Les fabliaux du moyen âge et l'origine des contes. Un précurseur de la pléiade Maurice Sceve, – Corneille. L'esthétique de Boileau. Bossuot. – Les Mémoires d'un homme heureux. –Classique ou romantique 7 André Chéniér. Le cosmo- politisme et la littérature nationale. Ua voi. Vil. – Un épisode de la vie de Ronsard. Vaugelas et la théorie de l'usage, Jean de la Fontaine. La langue de Molière. – La Bibliothèque de Bossuet.- L'évolution d'un genre: La tragédie. L'évolution d'un poète Victor Hu"O.- La littérature européenne au xix° sièele. Appendice. Un vol. VIII. – Une nouvelle édition de Montaigne. – La maladie du burlesque. – Les époques de la comédie de Molière. – LVlùquence de Bourdaloue. L'Orient dans la littérature française. Les transformations de [a langue française au xviu" siècle.– Joseph de Maistrc et son livre « du Pape ». Un vol. Ouvrage couronné par l'Académie française. L'ÉVOLUTION DES GENRES DANS L'HISTOIRE DE LA LITTERATURE. Un vol. L'ÉVOLUTION DE LA POÉSIE LYRIQUE EN FHAKCE AU XIXe SIECLE. DeUX Vol. LES époques DU THÉATRE français (1636-1850) Un vol. Victor Hugo Deux vol. Études SUR LE dix-huitième siècle Un vol Faguet (Emile), de l'Académie française. Ferdinand. BrunttUre, in-16 broché i fr. 1582-11. -r- Coulommiers. Imp. Paul BRODARD. PU-ll. i ÉTUDES CRITIQUES SUR L'IHSTOIEE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE DESCARTES ET LA LITTÉRATURE CLASSIQUE Nous espérons bien que le titre un peu long, et même aupremier abord un peu énigmatique du livre de. M. Emile Krantz Essai sur l'esthétique de Descartes, étudiée dans les 'rapports de la doctrine cartésienne avec la littérature française classique au xvii0 siècle, ne dé- tournera personne de le lire. Car, si l'ordonnance n'en est peut-être pas, dans toutes'ses parties, aussi simple et par conséquent aussi claire qu'on la voudrait; si le style en est trop embarrassé, trop obscurci de termes scolastiques, l'idée n'en est pas cependant moins'nette ni les conclusions moins originales où moins dignes d'être méditées, et surtout discutées. Avec tous ses défauts, ce livre est assurément l'une I. Essai sur l'esthétique de Descartes, etc., par M. Emile lirantz, i vol. in-8. Paris, 1882, Germer Baillière. S.t'antz, '1 voL in-S. Paris, 1882, Germer Bailliëre. 2 ÉTUDES CRITIQUES des moilleures thèses que l'on ait soutenues en Sor- bonne depuis quelques années, et c'est de plus l'un des meilleurs essais de littérature générale que nous ayons lus depuis déjà quelque temps. e I Aucun historien de la littérature française, rencon- trant le nom de Descartes elle Discours de la méthode, n'a omis ni ne pouvait omettre, après avoirjugé l'œu- vre et caractérisé l'homme, de rappeler, au moins en quelques mots, l'influence qu'ils avaient l'un et l'autre exercée sur la direction des esprits au xvii" siècle, et sur la formation de ce que l'on pourrait appeler l'idéal classique. Et en effet, quoique Descartes lui- même, ni ses plus illustres disciples, Malebranche, Spfnosa, Leibnitz, n'aient rien écrit sur l'Esthétique, cependant toute métaphysique de même qu'elle implique une morale, enveloppe aussi une esthétique toute définition de l'être contient en soi quelque défini- tion du beau; et il ne s'agit, avec un peu d'adresse, que de savoir l'en dégager. Mais ce que les prédécesseurs de M. Krantz, depuis La Harpe jusqu'à M. Désiré Ni- sard, avaient cru pouvoir se contenter d'indiquer, si même on ne doit dire qu'ils avaient évité de l'approfon- dir l'originalité de sa tentative, c'est de l'avoir voulu démontrer, et qu'il y avait au xvu0 siècle autant de cartésiens sans le savoir, de bons et vrais cartésiens, que l'on y compte de grands écrivains. Si Descartes avait fait des romans, ils ressembleraient a Zaïde ou à la Princesse de Clèves; s'il avait fait des tragédies, DËSCARTES ET LA LITTERATURE .CLASSIQUE 8 «lies ressembleraient à Bérénice ou kMlthridate s'il avait enfin déduit lui-même de ses principes l'esthé- tique qu'ils enveloppaient, on en aurait vu sortir, vingt ans avant le temps, Y Art poétique de Boileau. Tel est le siège de M. Krantz voyons maintenant, pour l'établir, comme il s'y prend, et nous, de quel- que habileté qu'il ait d'ailleurs fait preuve, si nous u devons nous rendre. On ne peut d'abord s'empôcher de trouver sa mé- thode, comme son idée même, ingénieuse sans con- tredit, mais plus hasardeuse encore qu'ingénieuse, et non seulement hardie, mais surtout arbitraire. Car enfin, d'une part, nous admettons sans peine, avec M. Krantz, que, de la métaphysique de Des- cartes, en s'y prenant bien, et, par exemple comme il s'y prend lui-même, on puisse déduire une esthé- tique. D'autre part, nous admettons, pour le moment du moins, que dans la littérature du xvne siècle, dans les leçons de Boileau comme dans les préfaces de Racine, M. Krantz ait effectivement retrouvé ce que l'on appellerait assez bien la matière diffuse de cette esthétique. Mais qui dit rencontre ne dit pas dépen- dance qui dit même coïncidence ne dit pas subordi- nation et n'est-ce pas là tout le problème? Supposé qu'il ait prouvé que l'esthétique latente en quelque sorte du Discours de la inéthode est la même qui, plus tard, a inspiré la poétique de Boileau, je uploads/Litterature/ etudes-critiques-sur-l-x27-histoire-de-la-litterature-francaise-3.pdf