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"'-* .,., "*-***,*É*À,&Éffry9rysûn.." DU MÊME AUTEUR A l'Apostolat des Editions L'Ecrrse Du sTLENCE ToRTUnÉr pouR LE Cunrsr (8" édition, 101ème mille) Snnuoxs AU cAcHor (3 édition) SouvrBNS-Tor DE TES rnÈnus (2 édition) Run DEs Jums (2" édition) Sr LES MURs pouvArENT nARLER (2' édition) RÉpoNsE, A LA Brnr,n DE Moscou Aux Editions Casterman MEs PRrsoNs AVEc Dmu DE SABINA \TURMBRAND La. FEMME Du Pesrnun (5" édition, Apostolat des Editions) DE MICHEL WURMBRAND Ln FrLS DU Pestr,un (3 édition, Apostolat des Editions) Troisième édition reuue et aagmentée APOSTOLAT DES EDITIONS KART MARX ET SATAN Richard WunnaBRAND EDITIONS PAULINES L'r,rriginal de ce livre (U.S.A.) sous le titre : Traduit de l'américain par L. P. et M. P. O Apostolat des Edltlons pour le texte français. Tous droits réservés. Apostolat des Edltlons, 48 rue du Four ISBN 2-7122-0039-x 75006 PARIS Edltions Paullnes, 3965 est, boulevard Henri-Bourassa MONTRÉ,AL Qué HIH ll"l CANADA ISBN G8884G46I.I Bibliothèque nationale du Canada Bibliothèque nationale du Québec Dépôt légal ler trimestre 1978 INTRODUCTION Avant de devenir économiste et communiste de renom, Marx était un humaniste. Aujourd'hui le tiers de la planète est marxiste. En effet, sous une forme ou une autre, des quantités de gens sont marxistes, même en pays capitaliste. Jusqu'à des chrétiens, voire des hommes d'Eglise - cer- tains de haut mng sont convaincus gu€, tout comme Jésus a donné Ia clé sur la manière d'aller au ciel, Marx a donné la clé sur la manière de venir en aide aux affamés, aux pauvres, aux op- primés de cette teme. Marx était profondément humain. Une idée le hantait : comment secourir les masses exploitées ? Ce qui les achemine vers I'appauvrissement , af- firmait-il, c'est le capiralisme. Selon lui, une fois aboli ce sysrème pourri er après une période de transition sous dictature prolétarienne, l'Etat dé- périrait et ce serait le paradis pour le travailleur. Dans la société communiste tour le monde travail- a paru aux Editlons Itlas Karl Marx a Diane de Satanlst ? Glendale lerait, chacun suivant sa compétence, dans des usines ou des fermes appaftenant à la collectivité, et chacun serait rémun &é en fonction de ses besoins. I1 n'y aurait plus d'Etat pour gouverner les individus, plus de guefres, plus de révolutions, mais seulement une fraternité universelle et per- pétuelle. Cependant pour que les masses accèdent au bon- heur, il faut plus que l'abolition pure et simple du capitalisme. Marx écrit : << La destruction de la religion, en tant que bonheur illusoire des hommes, est indispensable à leur bonheur réel. L'appel à I'abandon de leurs illusions suf leur condition est un appel à l'abandon d'une condition qui a besoin d'illusions . La uitique de la reli- gion est donc Ia uitique de cette vallée de laç mes dont la religion est le halo >> ( Inmoduction à la Critique de la philosophie du Droit, de Hegel). Marx était anti-religieux parce Que, pour lui, la religion fait obstacle à Ia Éalisation de I'idéal communiste qu'il consid &ait comme la seule so- lution aux problèmes du monde. C'est ainsi que les marxistes expliquent leur po- sition. Certains hommes d'Eglise Ia fondent de la même manière. Le Révérend Osterreicher (Gran' de-Bretagne) déclarait dans I'un de ses sermons 6 << Le communisme quelles que soient actuelle- ment ses diverses formes d'expression est à I'origine un mouvement destiné à libérer I'hom- me de son exploitation par I'homme. Or du point de vue sociologique I'Eglise a été et est encore pour une large part du côté des << exploiteurs >>. Karl Marx, dont les théories voilent mal une pas- sion authentique pour la justice et la fraternité prenant racine chez les prophètes d'Israël, haÏs- sait la religion cat elle servait d'insmument pour le maintien d'un statu quo où des enfants étaient traités en esclaves e t tavaillaient à en mourir pour que les auffes s'enrichissent. Et cela se pas- sait ici même, er Grande-Bretagne. Il y a cent ans, quand on disait que << la religion est I'opium du peuple >>, ce n'était pas une critique sans fon- dement... En tant que membres du Corps Mysti- que nous devons faire amende honorable et savoir reconnaître simplement que nous avons une fa- meuse dette envers tout communiste >> (Sermon prononcé à Ste-Marie, Fontafrâ, Londres l-968). Quant à moi, je suis chrétietr. J'aime I'huma- nité et je veux son bien. C'est la raison pour laquelle j'accepterais sans scrupule l'anarchie, le communisme, La démocratie ou le fascisme si cela pouvait apporter aux hommes le bonheur. Pen- dant longtemps je me suis penché sur l'æuvre de Marx pour mieux comprendre son esprit. J'ni ."*---*rr*r'""* - ,' découvert au cours de cette étude un certain nom- bre de choses surprenantes que j'aimerais main- tenant paftager avec mes lecteurs. Le marxisrne fait impact surtout à cause des succès qu'il remporte, mais au fond les succès prouvent-ils quelque chose ? Les sorciers-guéris- seurs en ont aussi. Le succès confirme I'erreur tout autant que la vérité et d'ailleurs les insuc- cès nous sont d'un prix inestimable : ils ouvrent la voie à une vérité plus profonde. Aussi ferons- nous I'analyse de certaines æuvres de N{arx sans tenir compte du succès qu'elles ont ou n'ont pâ.s eu. 1 A LA CHASSE DE DIEU Dans sa prime jeunesse, Karl Marx était chré- tien. Le première de ses æuvres écrites du moins de celles qui nous sont parvenues s'in- titule Union du fidèle au Cbrist C)n y trouve ce beau mot : <( Par I'amour dont nous aimons le Christ, nous orientons en même temps nos cæurs vers nos frères qui nous sont intimement liés et pour lesquels I1 s'est donné Lui-même en sacri- fice >> (Marx ancl Engels, collected works, Vol. I, fnternational Publishers, N. Y. L974). N{arx connaissait donc un moyen pour les hom- mes cle devenir frères enue eux : c'est le chris- tianisme. il poursuit : <( L'union alr Christ est capable de procurer I'exaltation intérieure, le réconfort dans la douleur, une confiance paisible et un cæur susceptible cl'aimer humainement tout ce qui est noble et grand, non par désir d'ambition ou de gloire, mais à cause du Christ. >> A peu près vers \a même époque il é.rit dans sa thèse Considérations d'un Itoit homme sur le choix d'une carrière : << La religion elle-même nous enseigne que I'Idéal vers lequel tous ten- dent leur effort s'est sacrifié Lui-même pour I'hu- manité. Qui oserair lui opposer un démenti ? Si donc nous avons choisi la situation où nous pcu- vons fake pour Lui le maximuffi, nous ne pour- rons jamais ême écrasés par le fardeau, puis- que ce dernier ne sera pas autre chose que les sacrifices consefltis pour I'amour de tous. >> n n'est conversion ni apostasie qui puisse tran- former son hornrne à cent pour cent. Il arrive sou- vent eue, par la suite, ses anciennes croyances ou incroyances remontent au champ de sa conscience, prouv ant ainsi qu'elles n'ont pas été totalement effacées de son esprit mais seulement refoulées dans le subconscient . L'ancien complexe chrétien apparuît en filigrane dans les écrits de Marx long- temps après qu'il soit devenu un militant acharié contre la religion. Mêrne dans ce livre touffu, cons acté à l'écono- mie politique, qu'esr Le Capital, livre dans lequel des téflexions sur la religion sonr pafiairemenr 10 ----,- . -, ; ;., .,,'*;;i;ryÛËffiffiii*l* déplacées, Marx, le froid advers aire de la religion, écrit, complètement en dehors de son sujet : << Le christianisme avec son culte de I'homme abstrait et plus particulièrement dans ses forrnes bour- geoises comme Ie protestantisme, le déisme, etc., est la forme de religion la plus pafiaite >> (Châ- pime f, section IV). il ne faut pas oublier que Marx a été d'abord un chrétien convaincu. A sa sortie du lycée, son certifi cat porte sous la rubrique <( Instruction re- ligieuse )> cette appréciation : << Sa connaissance Ce la foi et de Ia morale chrétienne est lucide et bien fondée. Il possède également dans une cer- taine mesure I'Histoire de I'Eglise >> (Archiaes pour l'histoire du Socialisme et le Mouuenzent des Trauailleurs, L925, en allemand). Peu de temps après I'obtention de ce certificat il se passe dans sa vie quelque chose de mysté- rieux. En effet, bien longtemps avant que Moses Hess ne I'arnène, en 184L, aux convictions socia- listes, il était déjà devenu profondément et pas- sionnément antireligieux. Au cours de ses années d'études supérielrres, un autre Marx avait surgi. Lui-même écrit dans un poèrne : << Je veux me venger de Celui qui règne au-dessus de nous. >> Il est donc persuadé 1L que << Ià-haut Quelqu'un règne >> er il a un grief contre lui. Pourt ant ce Quelqu'un ne lui a fait aucun mal. Marx appartient à une famille relati- vement aisée. Il n'a pas connu la faim dans son enfance, et il est plus favorisé que beaucoup de ses condisciples. Q,r'est-ce qui a donc pu faire naîme en lui cette haine implacable conre Dieu ? Ses motifs personnels nous échappent. Faut-il en conclure que Marx dans uploads/Litterature/ karl-marx-et-satan-richard-wurmbrand.pdf

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