www.larotonde.ca LaRotonde @LaRotonde La RotondeVideo Arts et culture p.11 Spor
www.larotonde.ca LaRotonde @LaRotonde La RotondeVideo Arts et culture p.11 Sports p.14 p.5 Actualités Alors que la période électorale bat son plein du côté de la FÉUO, La Rotonde fait le point sur le test de bilinguisme que les candidat.e.s à l’exécutif doivent absolument réussir afin d’entrer dans la course. À lire en page 7. Anticipez-vous le festival Mégaphono, cette année? La Ro- tonde a épluché la programmation de cette troisième édi- tion pour vous faire ces recommandations Curieux de savoir ce qu’il est advenu des courts de squash au pavillon Montpetit? Vous serez exaucés, car La Rotonde lève le voile sur le nouveau Centre de haute performance des Gee-Gees, en p.14. 30/01/17 actualités Arts sports autres « La Rotonde déteste les anglophones » est un fait alternatif 03 De Blackboard Learn à D2L 05 Conférence: Islam et politique 06 Conférence: Réforme policière en Haiti 06 Démystifier l’évaluation du bilinguisme à la FÉUO 07 Imaginus: Des affiches à plus n’en finir 08 CA FÉUO: L’exécutif divisé 08 Université d’Ottawa: plus inclusive? 09 Les femmes de l’U d’O à travers les âges 09 Revue de presse, parenthèse française et 3Q 10 Critique littéraire avec Catherine Bellemare 11 Opéra: Carmer à l’Université d’Ottawa 11 Megaphono: La sélection de La Rotonde 12 Entrevue: Rachel Weldon 13 Calendrier culturel 13 Pleins feux sur le Centre d’endurance 14 Tir de barrage avec Caroline Lemay 15 Hockey féminin 15 Natation: Les Gee-Gees se préparent pour les championnats 16 Étoiles de la semaine et brèves 16 Gang de tweets 04 Chronique-voyage 17 Procrastination 18 Crédits 19 www.larotonde.ca éditorial section Frédérique Mazerolle redaction@larotonde.ca Contrairement à la pensée populaire et à ce que vous avez pu entendre par l’entremise de vos camarades de classe, La Rotonde, la chienne de garde de la francophonie sur le campus de l’Uni- versité d’Ottawa, ne déteste pas les an- glophones. En fait, au cours des années, voire même des décennies, celle-ci s’est même créé des alliées dans la commu- nauté des anglos du campus. Qui l’au- rait donc cru. Par contre, ce que La Rotonde n’aime pas, ou plutôt aime moins, c’est le dé- dain ressenti face au bilinguisme, plus particulièrement lorsqu’il est ques- tion des compétences linguistiques des étudiant.e.s se présentant aux postes de l’exécutif de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO). Avec la période des élections qui emboite le pas dès aujourd’hui, il faut en parler ouvertement, chers lec- teurs et lectrices. Eh oui, on ne lâche toujours pas prise sur celle-là. Avant de commencer à vous plaindre du radicalisme francophone dont fait preuve La Rotonde, il est impor- tant de noter que nous comprenons vos inquiétudes et votre frustration. En effet, il est bien dommage de voir que vous avez tant de potentiel et de qualités relevant du leadeurship étu- diant qui ferait de vous un excellent candidat. Ah, si ce n’était donc pas de ce maudit test de « français »... Ça sert donc à quoi, le bilinguisme? Sur une note plus légère, ça pourrait être bien pire. Vous pourriez être obli- gé.e.s de quitter votre communauté, où vous pouviez alors parler librement dans la langue officielle de votre choix sans avoir à faire face à de nombreux obstacles, pour poursuivre vos études postsecondaires dans une institution postsecondaire dite bilingue. Wow, la chance! Pourtant, arrivé.e. sur les lieux, vous constatez assez rapide- ment qu’il sera bien difficile de na- viguer le campus et les rouages de la politique étudiante dans la langue de Molière. Vie sociale en français? Elle est bonne, celle-là. Il va sans dire que le problème n’est pas uniquement lié à un seul coupable. D’une part, il serait injuste de tout sim- plement blâmer les étudiant.e.s élu.e.s aux postes de l’exécutif et du Conseil d’administration de la Fédération étu- diante, qui n’ont probablement que de bonnes intentions. D’autre part, il serait injustifié de tout banalement pointer du doigt l’Institut des langues officielles et du bilinguisme (ILOB), qui donne si gentiment de son temps en offrant des tests d’aptitude dans les deux langues officielles aux candidat.e.s aux élections de la FÉUO. Le problème, semblerait-il, serait bien plus large et complexe que l’on pourrait le penser. Ce ressentiment envers la population estudiantine francophone sur le cam- pus uottavien ne remonte certaine- ment pas à hier. Dans les années 90, on parlait librement d’une « bilingui- sation » des postes au sein de l’exécu- tif de la Fédération étudiante, comme s’il était question de problèmes d’im- portance capitale. « Ah le français, la langue du diable! Pourquoi donc de- vrais-je la maitriser? » Une suggestion de réponse : pour s’as- surer que les étudiant.e.s qui vous ont élu.e.s sont en mesure de vous consul- ter sur des questions de nature sensible, comme la violence sexuelle et les pro- blèmes de santé mentale? Pour faire passer vos messages quant à la mobilisation de la population étudiante contre la hausse des frais de scolarité? Pour partager des détails quant au rapport des finances de la Fédération étudiante? À ce niveau-là, il faudrait peut-être travailler sur l’aspect de la transparence avant de se taper la ques- tion linguistique… La réponse à cette question, on la cherche encore, semble-t-il. Du côté de l’ILOB, tout n’est pas parfait non plus. On critique au passage leurs tests qui, selon les dires d’ancien.ne.s candidat.e.s, seraient du même calibre que celui d’un test donné à un enfant de prématernelle. Sans pour autant néces- sairement vouloir dénoncer le travail de l’Institut, un renforcement de normes des tests de compétence, en français comme en anglais, semble être de mise dans les prochaines années. Les élu.e.s devraient être en mesure de nous parler avec fluidité de ce qui les passionnent et de leurs projets et aspirations durant leur mandat et non de nous décrire une photo où deux enfants sont en train de racler des feuilles. In French, please! Finalement, il est difficile de ne blâmer qu’une seule et unique personne à la tête de ce manque de reconnaissance de la population francophone sur le campus uottavien. Cependant, il est clair que la Fédération étudiante montre ses vraies couleurs en coupant délibérément le Gala de la francophonie de ses évène- ments, en engageant un directeur des élections aucunement bilingue et pour laquelle les réunions du Conseil d’ad- ministration ne méritent que près d’une dizaine d’interventions en français. Tout ça dans une université qui a d’abord été créée par et pour les fran- cophones de la région de la capitale na- tionale. Cette population peut bien au- jourd’hui ne former qu’un maigre 30 % de la population étudiante, mais elle est toujours aussi vibrante et mérite d’être entendue, non seulement durant la pé- riode des élections, mais pendant toute l’année. La Rotonde ne déteste pas les anglophones. La Rotonde déteste tout simplement la stigmatisation qui s’est créée autour des étudiant.e.s francophones, qui restent les éclopé.e.s de ce faux bilinguisme. FRÉDÉRIQUE MAZEROLLE « La Rotonde déteste les anglophones » est un fait alternatif ILLUSTRATION : GABRIELLE TARDIFF www.larotonde.ca www.larotonde.ca ACTUALITÉS section Yasmine Mehdi actualites@larotonce.ca C’est fait. Blackboard n’est plus. Enfin presque plus. L’Uni- versité d’Ottawa devrait en effet entamer le transfert vers De- sire2Learn (D2L) dès l’été 2017, faisant des professeur.e.s et étudiant.e.s et suivant des cours durant la saison estivale les premiers cobayes de cette nouvelle plateforme d’apprentis- sage. Qu’est-ce que D2L? Pourquoi cette compagnie et pas une autre ? La Rotonde vous dresse un portrait du nouveau chouchou technologique de l’U d’O. Dans les derniers mois, étudiante.s, professeur.e.s et membres du personnel de soutien de l’Université d’Ot- tawa ont été invité.e.s à répondre à un court sondage afin d’évaluer leur degré de satisfaction quant à l’ac- tuelle plateforme d’apprentissage, Blackboard Learn. Pascal Wickert, directeur des opérations et des com- munications du Service d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage, affirme que la rétroaction des étu- diant.e.s par l’entremise du sondage a excédé les at- tentes. En effet, plus de 1 000 étudiant.e.s auraient pris le temps d’offrir leur avis, positif comme négatif, sur la question. Wickert confie avoir aussi tenté de rejoindre directe- ment les syndicats étudiants dans le but de créer des consultations publiques sur la transition vers une nou- velle plateforme d’apprentissage. Il semblerait toute- fois que ni la Fédération étudiante (FÉUO) ni l’Asso- ciation des étudiant.e.s diplômé.e.s (GSAÉD) n’aient répondu à son appel. Beau temps, mauvais temps : que peut-on espérer de D2L? C’est suite à des mois de consultation et de négociation que le comité chargé de choisir la plateforme d’appren- tissage qui remplacera Blackboard Learn a arrêté son choix sur un nouveau joueur, D2L. « Globalement, les systèmes du genre offrent en gros les mêmes fonctions », passant de la gestion de cour- riels à la publication de contenu et de notes, affirme Wickert. Par contre, il confie que le fait que D2L soit une plateforme canadienne, offerte dans les deux lan- gues officielles, a joué dans la balance. En effet, selon le directeur des opérations et des communications, la plateforme Blackboard n’offrait pas beaucoup de sou- plesse au niveau des termes utilisés. Jean-Philippe Dubé, représentant uploads/Litterature/ la-rotonde-edition-du-30-janvier-2017.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 20, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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