PUBLICATIONS DE L'ÉCOLED^LANGUES ORIENTALES VIVANTES XIX. mm m mm LUC VÀN TIEN
PUBLICATIONS DE L'ÉCOLED^LANGUES ORIENTALES VIVANTES XIX. mm m mm LUC VÀN TIEN CA DIÊN POÈME POPULAIRE ANNAMITE. Quyển sách nầy của thư viện đại học Yale, quán ven đường mượn về chưng bày cho quí khách tham khảo. Có phần tiếng Việt. đây chỉ là mảnh giấy keo dán vào trang sách, có thể gở ra, không làm hư sách. Chủ quán kính cáo. Ouvrages du même auteur : I. — Discours prononcé ;'i l'ouverture du cours de Cochinchinois à l'Ecole annexe de la Sorbonnc. 1869. IL — Les six intonations chez les Annamites. 1869. III. — Du système des intonations chinoises et do ses rapports avec celui des intonations annamites. Imprimerie nationale. 1869. IV. — Huit contes en langue cochinchinoise, suivis d'exercices pratiques sur la conversation et la construction des phrases, par P. Tnrcrng vlnh ky, transcrits en caractères figuratifs par A. E. des Michels. 1869. V. — Essai sur les affinités de la civilisation chez les Annamites et chez les Chinois. 1869. VI. — Dialogues cochinchinois, publiés en 1838 sous la direction de Mon- seigneur Taberd, évêque d'Isauropolis, expliqués littéralement en français, en anglais et en latin avec étude philologique par A. E. des Michels. 1871. 'VIL — Chvestomathie cochinchinoise, recueil de textes annamites publiés, traduits pour la première fois, et transcrits en caractères figuratifs. 1872. (Premier fascicule.) VIII. — Chvf nom annam. Petit dictionnaire pratique à l'usage du cours d'annamite. 1877. IX. — ^^ _3L «S Tarn tu kinh (San tszé kïng) ou le Livre des phrases de trois caractères, avec le grand commentaire de Vircng tan thâng. — Texte, transcription annamite et chinoise, explication littérale et traduction complètes (Publications de l'École des langues orientales vivantes) 1882. PRÊT A METTRE SOUS PRESSE. Les Poèmes de l'Annam: 2. — Le Kim Vân Kiêu tân truyên, traduit pour la première fois, avec notes, texte en chu' nom et transcription en quoe ngïï-. En préparation très avancée: I. — Les Poèmes de l'Annam : 3. Le ©-ai nam quoe Su' diên ca. 4. Le ïhach Sanh Ly thông tho (transcrit en caractères latins pour la première fois). IL — Les Chuyén don xira, contes plaisants annamites. Ces' trois derniers ouvrages sont également traduits pour la première fois. LES POÈMES DE L'ANNAM feb. H? 11F Hk tH LUC VAN TIEN OA. DIÊN S\\MTE EN CARACTÈRES FIGURATIFS TRANSCRIPTION EN CARACTERES LATINS ET TRADUCTION PAR ABEL DES MICHELS PKOFESSEUE A L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES. PARIS ERNEST LEROUX, ÉDITEUR L1BHAIRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE, DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES, ETC. 28, RUE BONAPARTE 28, 1883. INTRODUCTION. Depuis le 31 août 1858, jour oh les vaisseaux de l'amiral Rigaidt de Genouilly commencèrent, en bom- bardant lesforts de Tourane, la glorieuse campagne qui nous a valu la possession de toute la Basse-Go- chinchine, un quart de siècle s'est ècoidè déjà. Ces régions lointaines, qui n'étaient guère connues que par les relations des missionnaires, ont été depuis très étudiées, soit par nos officiers et nos fonction- naires, soit par les colons qui sont allés s'y établir. On s'est rendu compte de bien des choses; on s'est familiarisé avec les moeurs et les coutumes des habi- tants; on a examiné la faune, la flore, la météoro- logie et lesconditions climatériques du, pays. On con- naîtra bientôt, sons cerapport, l'ancien Nam ly aussi parfaitement que l'on connaît les contrées les plus peuplées de notre Europe. a II INTRODUCTION. Est-ce à dire cependant que Ton a épuisé tous les objets d'étude, et ne reste-t-il rien d'inconnu? Que sait-on, par exemple, de la littérature nationale? Il faut malheureusement avouer qu'il reste, à cepoint de vue, beaucoup à faire; on pourrait même dire presque tontl Une desprincipales causes de cette lacune setrouve dans un préjugé singulier qui a régné longtemps, et règne même peut-être encore aujourd'hui; on ne croit pas CL l'existence d'une littérature nationale en Cochin- chineîLa latigue annamite, d'après ceque Ton se figure généralement, ne serait autre chose qu'un dialecte du chinois, et la littérature du,pays, absente, serait rem- placée par celle du Céleste Empire. Nous croyons avoir, dans la préface de notre Chrestomathie co- chinchinoise, suffisamment réfuté cette double erreur, etprouvé qui en dehors même des nombreux ouvrages religieux et philosophiques qui ont étépubliés depuis plus de deux cents ans par les missionnaires catho- liques ou sous leur inspiration, Ton trouve en Gochin- chineune quantité considérable depoèmes et depièces de théâtre écrits dans la, langue vulgaire, laquelle est, quoi qu'on en ait dit, absolument distincte du chinois, auquel elle ne ressemble pas plus que le français ne ressemble au latin. Les poèmes, surtout, présentent un haut intérêt, et l'on en peut citer qui sont de INTRODUCTION. III véritables chefs a"oeuvre,pleins d'originalité, deforce et de grâce. Nous ne pensons donc pas faire un travail inutile en entreprenant de mettre sous les yeux du public savant, sous la forme d'une collection que nous in- titulons : «-Lespoèmes de l'Annam-», la traduction d'un certain nombre de ces oeuvres; et nous croyons devoir eu commencer lapublication par celle de toutes qui est la plus répandue en Cochinchine; nous avons nommé le Luc Van Tien, le poème populaire par ex- cellence du pays. Nous comptons faire suivre cette traduction de celle du Kim Van Kiéu tân truyen que nous avons, dès à présent, complètement terminée, et de plusieurs autres dont on ne trouvera pas, nous l'espérons, la lecture inutile ou trop fastidieuse. Le Luc Van Tien est, croyons-nous, le seulpoëme annamite qui ne soit pas absolument inconnu des orientalistes. M. le commandant Aubaret, après la campagne qu'il avait faite en Cochinchine aux pre- miers temps de la conquête, eut l'heureuse inspiration d'en donner, dans le Journal Asiatique, une tra- duction fort bien écrite. Nous n'avons certes pas l'intention de porter un jugement défavorable sur le travail de ce savant of- ficier; cependant il faut bien dire que la traduction de M. le commandant Aubaret, dont, étant données a* IV INTRODUCTION. les divergences extraordinaires qui existent entre les différentes éditions du texte, il serait impossible de déterminer Vexactitude, nous semble avoir été faite au, point de vue purement littéraire, et ne serait pas d'un secours suffisant pour les orientalistes qui veulent se livrer à une étude approfondie de la poésie cochin- cliinoise. Il aurait pu en être autrement si, comme nous avons cru, devoir le faire, M. Au.baret avait joint à sa traduction, un texte accompagné de notes explicatives et philologiques. Les loisirs restreints que lui laissaient ses importantes fonctions militaires ne lui ont probablement pas permis de donner à son oeuvrenu développement plus scientifique. Nous avons essayé de suppléer à cette lacune; c'est aux lecteurs à juger si nous avons atteint le but que nous nous proposions. Un fonctionnaire savant et regretté, G. Janneau.x, a publié à son tour à Saigon, en 1867, un texte du Luc Van Tien transcrit en caractères latins modifiés dits «Quoc ngu». Ce qu'il y a de meilleur dans cet ouvrage, ce sont les notes, qui sont excellentes et pleines d'intérêt. Si Janneanx, qui était, dit-on, très versé dans la connaissance de la langue annamite eût vécu plus longtemps, il a;urait probablement été conduit à compléter et à perfectionner son livre en traduisant le texte qu'il avait publié, et l'ouvrage INTRODUCTION. V que nous offrons aujourd'hui an public orientaliste, ri ayant point de raison d'être, ri aurait certainement pas vu, le jour. Malheweusement pour les lettres co- chinchinoises, la mort est venue enlever trop tôt ce savant administrateur qui semblait être appelé clrendre d'éminents services à la colonie et à son pays. Pour nous, quand nous nous sommes décidé à entreprendre la publication d'une traduction philo- logique du Luc Van Tien, nous nous sommes trouvé assez embarrassé. S'il sefût agi d'un ouvrage latin, grec ou même chinois, nous ri aurions en qu'à choisir une bonne édition du, texte et à la traduire. Mais lorsqu'il s'agit d'un poème annamite, ou trouver une bonne édition? Au lieu d'un texte du Luc Vécu Tien nous en avions trois; les deux premiers, l'un manus- crit, et Vautre imprimé, étaient écrits en caractères figuratifs on «Ghw nom »; le troisième était précisé- ment l'édition en «Quoc ngû» publiée par Janneaux. Or, dans ces trois textes, il n'y avait peut-être pas, passé la première page, cent, vers qui fussent par- faitement semblables ! Nos lecteurs, quelque bienveil- lants qu'ils soient, seraient peut-être tentés dépenser que nous leur en imposons, si nous ne leur donnions immédiatement Vexplication de cette singularité, Mlle tient à l'extrême tendance qu'ont les lettrés de la Cochinchine à altérer les textes despoèmes composés VI INTKODUCTION. en annamite vulgaire; tendance qui est, croyons-nous, due à deux causes : d'une part Vamour-propre dont ils paraissent posséder une dose respectable; de Vautre la publicité assezrestreinte qui estdonnée à cesoeuvres poétiques et qui tient au défaut absolu, de fixité des caractères figuratifs à forme chinoise qui servent à leur impression. Cescaractères, qui sont sujets à des variationsindkidiielles innombrables, présentent fort souvent de telles difficultés à la lecture que les lettrés annamites les plus instruits sont très embarrassés d'en préciser le sens exact 1.Pour cesdeux uploads/Litterature/ luc-van-tien-ca-dien-a-michels-1883-pdf.pdf
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- Publié le Aoû 29, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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