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^J^:. ^W'^. W ?^^ ^^^ M^/z^a^f' Digitized by the Internet Archive in 2011 witii funding from University of Toronto http://www.arcliive.org/details/manueldephilolog01rein MANUEL DE PHILOLOGIE C L A S S I Q II E PAR SALOMON REINACH A G H H ( ; K D K 1,' L N I V E R S I 1 É ANCIEN M f. M K R K I) K I.' É C H 1. E I It A M: A I S R d'ATHÈNKS DEUXIEME EDITION NOUVEAU TIRAGE Augmenté d'une Bibliographie méthodique de la Philologie classique de 1SS4 à 1906. PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET G" 79, BOULEVARD SAINÏ-GERMAIN. 79 1907 Tous droits réservés. MANUt:L DE PHILOLOGIE CLASSIQUE OUVRAGES DU MEME AUTEUR IMm. llis PAR LA LIBRAIRIE HaCHETTE ET G'" Appendice au Manuel de philologie classique, un vol. in-8", broché 7 fr. 50 Minerva, introduction à l'étude des classiques scolaires grecs et latins, par le D^ Gow (James), principal du collège de Nottingham. Ouvrage adapté aux besoins des écoles françaises, par S. Reixach. S*-' édit., un vol. in- 16, cartonnage toile 3 fr. Apollo, histoire générale des arts plastiques, professée en 1902-1903 à rÉcoIe du Louvre. 4*^ édition revue. 1 vol. grand in-16 illustré de 606 gravures. Cartonnage percaline 7 fr. 50 EVIIEIX, IMPRIMERIE CH. HÉRISSE Y HT FILS MANUEL DE PHILOLOGIE CLASSIQUE PAR SALOMON REINAGH ai;régé de l' université ANCIEN MEMBRE DE l' É C O I. E FRANÇAISE d'aTHKNI; DEUXIEME EDITION NOUVEAU TIRAGE Augmenté d'une Bibliograpliip méUiodujue de la Philologie classique de ISS4 à 1906. PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET G 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 1907 Tous droits réservés. A M. HENRI WEIL MAITltE DE CONFERENCES A L ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE TémoÏKnaste de reconnaissance et d'afTecUon. PRÉFACE DE LA SECONDE EDITION Le double vœu que j'exprimais il y a qunire ans, en publiant la première édition de ce Manuel, s'est accompli au delà de mes espérances. Ce livre a rendu des services, et la critique lui en a rendu. Mon attention a été attirée par elle sur beaucoup d'er- reurs et de lacunes que je me suis efforcé de faire disparaître. C'est donc par des remerciements que je dois commencer cette j)réface. Je les adresse d'abord à ceux qui, dans les revues savantes et les journaux, ont publié des comptes rendus de mon travail*; à MM. Fustel de Coulanges et Girard, qui ont bien voulu le présenter à l'Institut: à mes camarades des Écoles d'Athènes et de Rome et à mes correspondants, qui m'ont com- muniqué des observations dont j'ai tenu le plus grand compte ^ Un de mes critiques les plus savants et les plus sévères, mon maître et ami Charles Graux, n'est plus là pour recevoir l'ex- pression de ma gratitude; je neveux point laire cependant tout le profil que j'ai tiré de son article^, dont le souvenir m'a toujours été présent dans la révision que j'ai entreprise. La cri 1. MM. Bréal, Boissicr, Egger, Perrot, Michel (de Liège), Monod, Aube, GaïK-her, Beurlier, Lallemancl, Danglard, etc. 2. Je dois de ce clici' ui.c reconnaissance particulière à mes doux excellents amis, MM. liUCOur-Gayet, jjrofesseur nu lycée Saint-Louis, et Ernest Jovy, prolesseur au vcllègc de Loudiin. 7* lU'vue Critique du 24 mai 1880, sous lus initiales Cli. G. n PREFACE. tique sérieuse doit se proposer pour but d'améliorer les livres et non de flatter les auteurs. Charles Graux la comprenait ainsi, et c'est l'honneur de la Revue qu'il dirigeait d'avoir substitué, en France, ce genre de critique à la complaisance banale qui n'est que la complicité dans l'erreur. Depuis que ce livre a été écrit j'ai visité l'Italie et l'Orient ; j'ai eu l'occasion d'étudier dans le détail bien des questions d'archéologie, de philologie et d'histoire auxquelles j'étais pres- que étranger en 1880. Lorsque je reçus l'avis, à mon retour d'Athènes, qu'une seconde édition du Manuel était devenue nécessaire, j'éprouvai d'abord comme un mouvement d'effroi. Je compris qu'en le récrivant tout entier je risquerais de lui faire perdre les deux caractères qui l'ont fait bien accueillir : la brièveté et l'équilibre des parties. Je sentis aussi que l'habi- tude des recherches spéciales m'avait rendu difficile envers moi- même 6t plus soucieux de la qualité que de la quantité de mes connaissances. Ce n'est pas dans cette disposition d'esprit qu'on peut aborder un travail encyclopédique. Au moment où je composais le Manuel, pendant ma troisième année d'École normale, j'allai demander l'avis d'un de mes maîtres sur l'opportunité de cette publication. «Imprimez-le bien vite, me répondit-il; dans deux ans vous n'oseriez plus ! » J'ai reconnu depuis combien ce con- seil avait de bon sens. Si le Manuel était resté manuscrit jus- qu'à présent, je me garderais de l'offrir au public. Pour affronter une épreuve aussi rude, il faut non seulement l'enthousiasme de la jeunesse, mais cette heureuse illusion d'une science nais- sante qui prend son horizon pour les bornes du connaissable. Ce sont des qualités que j'ai perdues en voyage. Mais le livre exis- tait, il fallait le réimprimer, et mes scrupules n'avançaient en rien les choses. Voici le parti auquel je me suis arrêté. J'ai mis le plus grand soin à corriger et à mettre au courani mon ancien texte, tout en m'imposant la règle de n'en augmenter l'étendue que d'un petit nombre de pages. Un seul livre a été PRÉFACE. m récrit en entier, le livre VII, parce que la bibliographie qu'il renfermait m'a paru mal disposée et insuffisante ; dans le reste de l'ouvrage j'ai plutôt corrigé qu'ajouté, et les paragraphes entièrement nouveaux sont en petit nombre*. Mais cette deuxième édition revue et augmentée n'est que la moitié du nouveau Manuel; elle a pour complément indispen- sable l'Appendice qui sera publié prochainement. Dans la pré- face que j'écrirai pour ce second volume, je ferai connaître les principes dont je me suis inspiré en le rédigeant. Je me con- tente de dire ici qu'il contiendra, sous une forme très concise, tout ce que je n'ai pas voulu introduire dans la deuxième édition de l'ouvrage lui-même, de crainte d'en rendre le format incom- mode et la lecture trop pénible. On' y trouvera, en particulier, une bibliographie très étendue qui complétera, sans faire double emploi avec elles, les indications données dans le Manuel. Na- turellement, ce sont les branches de la philologie qui m'ont occupé spécialement depuis trois ans, l'épigraphie, l'archéologie de l'art et la géographie comparée, qui seront traitées avec le plus de développements ; mais une disproportion qui aurait pu choquer dans le texte paraîtra sans doute plus excusable dans l'Appendice. Bien que s'adressant spécialement aux candidats à ragréga4,ion et aux philologues, ce second volume sera, je l'es- père, intelligible pour tout le monde et représentera comme un cours d'études supérieur auquel le premier servira d'introduction. L'usage du Manuel est facilité par la nouvelle table des ma- tières, où j'ai distingué le plus possible les homonymes et que j'ai considérablement augmentée^ L'Appendice donne en général les titres des ouvrages dans la langue où ils sont écrits ; j'aurais introduit cette modification dans le Manuel même, si les con- seils qui m'ont été donnés à cet effet n'avaient été contredits par 1. Les additions les plus considérables portent sur l'art industriel, les ligues fédé- rales des Grecs, la marine romaine et les institutions de bienfaisance. Mais il n'y a presque pas une seule page qui n'ait subi des modificitions de détail. '2. M. Rond), qui a cnrrigé les épreuves de cette édition, a bien voulu m'uider dans la rédaction de l'index : je lui en exprime ici tous mes lemerciements. rT PRÉFACE. les remerciements que la Iraduction des titres m'a valus. J'ai bien vile reconnu que je ne pouvais contenter tout ie monde, et j'ai pris le parti de ne rien changer lorsque les critiques des uns seraient atténuées par l'approbation des autres. Quelques jeunes gens m'ont écrit pour se plaindre du manque de gravures ; je n'ai i)u tenir compte do celte réclamation, parce qu'il importait avant tout de ne pas grossir outre mesure le volume. D'ailleurs, le Diclionnaire des Antiquités de M. Saglio et la grande His- toire dos Romains de M. Duruy, qui sont des ouvrages furl répandus, contiennent une collection de vignettes d'une exécu- tion irréprochable; il eût été au moin? inutile de les repro- duire dans un livre déjà très chargé de matière et qui n'a pas la prétention de remplacer tous les autres. Dans la préface de la première édition, j'ai expliqué comment le noyau du Manuel avait été un résumé très court du Trien- nium philologicum de M. Freund. Bien que mes recherches et mes lectures eussent fort augmenté, dès l'origine, la quantité de faits contenus dans ce résumé, j'ai cru devoir présenter mon livre comme une adaptation du Triennium. Il en est résulté quelques malentendus que j'aurais pu prévoir et éviter. Les uns m'ont reproché d'avoir passé sous silence des chapitres entiers du Triennium; d'autres ont vainement cherché dans le Trien- nium le développement de plusieurs chapitres du Manuel. Il me semble donc utile de reprendre, dans celte édition nouvelle, ma liberté et ma responsabilité tout entières uploads/Litterature/ manuel-de-philologie-clasique-vol-1.pdf

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