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Tous droits réservés © Association pour l'avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED), 1974 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ Document généré le 11 nov. 2021 22:52 Documentation et bibliothèques Mailloux, Pierre, comp. Bibliographie annotée d’ouvrages de référence en usage au bureau de la bibliographie rétrospective. Montréal, Bibliothèque nationale du Québec, 1973, 131 p. Jacques Sansfaçon Volume 20, numéro 4, décembre 1974 URI : https://id.erudit.org/iderudit/1055662ar DOI : https://doi.org/10.7202/1055662ar Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) Association pour l'avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED) ISSN 0315-2340 (imprimé) 2291-8949 (numérique) Découvrir la revue Citer ce compte rendu Sansfaçon, J. (1974). Compte rendu de [Mailloux, Pierre, comp. Bibliographie annotée d’ouvrages de référence en usage au bureau de la bibliographie rétrospective. Montréal, Bibliothèque nationale du Québec, 1973, 131 p.] Documentation et bibliothèques, 20(4), 206–207. https://doi.org/10.7202/1055662ar Xt 1-ig- choisi pour les annotations . . . vraiment des petites notes situant la qualité et l'utilité immédiate de l'ouvrage. Pour Jacques, elles sont brèves, pratiques. Personnellement, dit-il, cela me plaft et il ajoute, pas de littérature inutile. Jean-Pierre souligne aussi la clarté et la préci­ sion des annotations. Pour lui, dans les cas où il s'agit d'ouvrages de référence au sens large, elles expliquent d'elles-mêmes la présence de l'ou­ vrage dans la liste. Louis et Françoise parlent d'excellentes annotations. L'absence de certains "grands titres" souli­ gnée dans l'introduction, intrigue Jacques qui aurait bien souhaité y trouver, non seulement l'indication de cette absence mais aussi les motifs qui ont présidé à cette politique. Louis aurait voulu qu'on ajoute la liste des biblio­ graphies exclues. Je lui dis en riant qu'alors elles n'auraient plus été exclues. Il défend alors ce que j'avais bien compris déjà, c'est-à-dire qu'il est souvent tout aussi important de savoir pourquoi on retient une chose que de savoir pourquoi on en rejette une autre. Jacques souligne avec justesse qu'il est difficile d'apprécier la valeur de l'ensemble des ouvrages retenus par rapport à l'ensemble de la production. Il faudrait presque refaire le travail. Françoise note cependant dans l'introduction autant d'ouvrages très anciens que d'ouvrages très récents, ce qui donne une présomption favorable. Jacques, qui a l'expérience de la critique, ne laisse rien passer. Pour lui, le repérage aurait pu être visuellement amélioré si les titres avaient été soulignés selon, ajoute-t-il, l'usage bibliographique international. Et je me demande, dit-il, ce qu'apportent à l'ouvrage les fac-similés de certaines pages de titres. J'allais lui dire que le premier. . . quand il me dit: “ Le premier porte même à discussion.׳ ׳ En effet, ce ,1prem ier" fac-similé intervenant immédia­ tement après la page de titre, je m'étais demandé (pas trop longtemps bien sûr! ) où était la page de titre. Pour Jean-Pierre et Françoise, l'ouvrage est vraiment orienté vers l'histoire, la bibliothé­ conomie, la sociologie, les lettres . . . Est-ce comple/ rendu/ MaiHoux, Pierre, comp. Bibliographie annotée d'ouvrages de référence en usage au bureau de la bibliographie rétrospective. Montréal, Bi­ bliothèque nationale du Québec, 1973, 131 p. J'imagine quelqu'un qui, n'étant pas un professionnel des bibliothèques, ouvre cet ouvrage et commence à le feuilleter; il identi­ fierait difficilement le but et même l'intérêt d'une telle publication. En effet, comme l'oeil et la main de l'homme ne sont pas encore pourvus d'un système intégré de repérage et de dépistage fonctionnant sur les bases infaillibles d'un programme directif, ils se trouvent abandonnés, dans cet ouvrage, à un hasard malencontreux. A remarquer que le genre n'est pas sans un certain charme, tout au moins pour un touriste pas pressé. De toute façon, il ne resté, pour chacun de nous, qu'une petite opération: consulter l'index et s'il est insuffi­ sant, introduire cette caravane de titres dans son ordinateur e t. . . Cette caractéristique que je souligne ici avec un peu d'humour m'a été signalée par tous ceux à qui j'ai montré l'ouvrage avant d'oser écrire mes propres impressions. Le "Bulletin" est un terrain surveillé! Mes confrères étant des personnes aussi braves que braves, je veux dire autant braves personnes que personnes braves, ils ne m'ont pas interdit de signaler leur nom . . . Françoise Jobin-Brûlé, Jacques Paradis, Jean-Pierre Chabot et Louis A. Maltais. Louis signalait aussi qu'il eût été utile d'ajouter aux cotes "Congrès" les cotes "Dewey" . . . étant donné le nombre de bibliothèques ni nationales, ni universitaires, au Québec. Pour revenir à ma première idée, l'identi­ fication du but de l'ouvrage, il faudra lire attentivement titre, préface et introduction. On verra qu'il s'agit de la liste des instruments de travail du Bureau de la bibliographie nationale rétrospective québécoise. Donc, buts premiers: dépistage d'ouvrages, identification d'oeuvres, d'auteurs, d 'é ditions... la routine bibliogra­ phique. Tous ont été enthousiastes quant au style Le chapitre sixième qui s'intitule "La n o ta tio n des références bibliographiques" étudie, bien sûr, la notation elle-même mais aussi comment établir un bulletin de demande dans une bibliothèque (à rayons fermés) une liste bibliographique, un index et comment présenter et rédiger un article de périodique. Le septième chapitre de deux pages sur la "présentation d'un manuscrit pour l'édition" énumère les étapes de production et contient les sigles conventionnels de correction. Le dernier chapitre souligne l'existence des techniques modernes de documentation et l'arrivée de l'ordinateur pour le traitement de l'information. Ce volume reflète une conception française de la bibliothéconomie. Il est conçu pour le public français. Le Québécois ne peut que très peu l'utiliser à cause des nombreuses références aux diverses publications et normes de l'AFNOR qui ne sont pas en usage dans nos bibliothèques. Le lisant avec l'oeil de celui pour qui il a d'abord été rédigé, l'étudiant débutant, j'ai été agacé par certains détails superflus. Pour mener à bien une recherche, est-il important que le lecteur sache qu'un "catalogue sur fiches se présente comme une suite de cartes de bristol, de format 75 X 125 cm . . . Une tringle métallique glissée dans un trou . . ." (p. 11). ou encore qu'il apprenne les modes de conser­ vation des différents documents? " . . . degré hygrométrique (entre 40 et 60%), température moyenne et constante (de 14° à 16°C), pénombre, aération suffi­ sante . . . " (p. 152). L'assimilation de vingt-deux normes par le lecteur lui permet d'établir la vedette-auteur. L'auteur a eu l'heureuse idée de produire un tableau récapitulatif des données pour combler le manque de didactique de la présentation. Dans tout le chapitre, on emploie cette même façon d'énumérer les normes pour l'établisse­ ment des collectivités-auteurs, des congrès, des ouvrages anonymes et des ouvrages en plusieurs volumes. Nulle part ailleurs, cependant, l'auteur n'a produit de tableaux qui permettent une synthèse rapide. Pour une meilleure compréhension du texte, il aurait été intéressant de retrouver des divi­ sions numériques ou même seulement typogra­ phiques pour séparer ou souligner divers aspects d'un sujet. Cela aurait contribué grandement à fatal? Lorsqu'un type de publications ne laisse pas suffisamment passer de lumière sur cer­ taines zones de production, ne faudrait-il pas rechercher d'autres types susceptibles de compenser? Au moins ne faudrait-il pas en avertir le lecteur? Comme il était souligné plus haut, les annotations se sont dépouillées de leur habit littéraire. Je ne suis pas certain que l'ensemble de l'ouvrage ait été secoué par le même esprit. En conclusion, tous sont très enthousiastes dans leur vue d'ensemble sur cette publication de Pierre Mailloux. Très utile aux départements de bibliotechnique, dit Françoise, un apport sérieux à la bibliographie québécoise, dit Jacques; une recherche très valable, dit Louis; intérêt considérable que revêtent certaines sources pour les chercheurs, dit Jean-Pierre. Et voilà comment quatre têtes valent mieux qu'une pour porter un jugement "d'ensemble" sur une telle production bibliographique. "A propos" recueillis par Jacques Sansfaçon Département de bibliotechnique Collège Lionel-Groulx Sainte-Thérèse Rebout. Jacquette. Bu bon usage des biblio­ graphies. Préf. de Gilbert Nigay. Paris, Gauthier- Villars, 1973. 239 p. Le but de cet ouvrage, comme le dit l'auteur, est "d'initier le lecteur aux différents outils de travail qu'il peut trouver dans une bibliothèque d'étude" (p.9). Le lecteur est un étudiant débutant (j'ajoute: de niveau universitaire) ou un chercheur. Ce livre se veut aussi un guide pratique de recherche documentaire et de rédaction d'un mémoire ou d'une thèse. Les trois premiers chapitres de ce volume étudient les différents types de catalogues trouvés dans une bibliothèque: les catalogues alphabétique, analytique et systématique. La recherche documentaire est cependant incomplète si on ne se réfère qu'aux seuls catalogues d'une bibliothèque. Ceux-ci ne répertorient que ce que possède la bibliothèque. Le chercheur doit donc aussi consulter les "bibliographies" de livres, de périodiques, de thèses, de manuscrits, etc. que possède la bibliothèque. C'est ce dont traitent les qua­ uploads/Litterature/ reference-en-usage-au-bureau-de-la-bibliographie-retrospective-montreal-bibliotheque-nationale-du-quebec.pdf

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