Concours de recrutement du second degré Rapport de jury _______________________
Concours de recrutement du second degré Rapport de jury _____________________________________________________________ _____________________________________________________________ © www.devenirenseignant.gouv.fr Concours : CAPES et CAFEP-CAPES et 3 EME VOIE Section : LANGUES-VIVANTES Option : ESPAGNOL Session 2016 Rapport de jury présenté par : JACQUES TERRASA , Président du jury 2 CE RAPPORT A ETE ETABLI AVEC LA COLLABORATION DE : • Frédéric BREVART, Sylvie BOUFFARTIGUE et Isabelle PRAT (vice-présidents), Yannick HERNANDEZ (secrétaire général) • Thomas FAYE & Cyril MÉRIQUE (thème et version), Stéphane PATIN (faits de traduction), rapporteurs de l’épreuve de traduction • Christine OROBITG & Nathalie PEYREBONNE, rapporteurs de l’épreuve de composition • Mariana DI CIÓ, Philippe MERLO & Natalie NOYARET (partie en espagnol), Naïma BATAILLE & Khadija MÉZIANE (partie en français), rapporteurs de l’épreuve de mise en situation professionnelle • Paul BAUDRY, Raúl CAPLÁN & Anne PUECH (partie compréhension de documents), Mélina AYANNIOTAKIS & Camille RAYMOND (partie analyse de productions d’élèves), rapporteurs de l’épreuve d’entretien à partir d’un dossier 3 SOMMAIRE • Remarques générales • Rapport sur l’épreuve de traduction • Rapport sur l’épreuve de composition • Rapport sur l’épreuve de mise en situation professionnelle • Rapport sur l’épreuve d’entretien à partir d’un dossier • Exemples de sujets de mise en situation professionnelle • Exemples de sujets d’entretien à partir d’un dossier • Bilan de l’admission (Capes, Cafep, Troisième concours) 4 REMARQUES GENERALES La session 2016 du CAPES externe, CAFEP et 3e voie option « espagnol » s’est, comme les précédentes, inscrite dans la continuité des nouvelles épreuves mises en place en 2014, avec un changement de ville pour les épreuves orales, qui se sont déroulées à Poitiers. Bien préparés dans les UFR et les ESPE, les candidats ont pu faire face aux épreuves et ont obtenu des résultats convenables. Pour le CAPES externe, les 462 postes offerts en liste principale ont été pourvus, le dernier admis ayant une moyenne de 7.08/ 20. Une liste complémentaire d’admission de 69 candidats a également été publiée. Pour le CAFEP/CAPES (privé), les 47 postes proposés ont été pourvus, avec une barre à 8.29/ 20. Enfin, pour le concours 3e voie, 29 postes – sur les 38 proposés pour le concours public – ont été pourvus, avec une barre à 06 / 20, auxquels s’ajoutent les 5 postes du 3e voie privé, où la barre a été fixée à 08 / 20. Ce propos liminaire a pour objectif de proposer un point récapitulatif sur les quatre épreuves (deux écrites et deux orales) du CAPES externe et du CAFEP, afin que les futurs candidats puissent avoir une idée précise de ce qui sera attendu à la session prochaine. Il est aussi destiné à informer candidats et préparateurs des quelques petites évolutions qui seront apportées au concours 2017. Rappelons que le concours 3e voie est constitué de seulement deux épreuves : traduction à l’écrit et épreuve d’entretien à l’oral. Les candidats inscrits à ce concours sont donc plus particulièrement concernés par le bilan et les recommandations du jury concernant ces deux épreuves. Épreuve de traduction L’épreuve de traduction, modifiée en 2011 avec l’introduction de questions sur les choix de traduction, est revenue cette année à un exercice portant à la fois sur le thème et la version, après plusieurs années où une seule modalité était proposée, thème ou version. Cela permettait d’évaluer les candidats non pas en fonction de leur langue maternelle, mais de leurs capacités à traduire d’une langue vers l’autre. Nous avons pu donc vérifier leurs compétences et connaissances dans les deux langues, française et espagnole. Les deux textes qui ont donc été proposés cette année atteignaient, réunis, une longueur qui ne dépassait pas celle de la version proposée en 2015. Une seule question de faits de traduction portait sur le thème, et une autre sur la version. Cependant, l’ensemble de l’exercice devant toujours être réalisé en cinq heures, il a été décidé de faire évoluer la partie « faits (ou choix) de traduction », en réduisant celle-ci à une seule question, qui pourra porter aussi bien sur le thème que sur la version, selon les années. Les candidats pourront donc, en 2017, consacrer plus de temps à cette question unique, et proposer une réflexion davantage construite, complète et claire. Mais attention, la décision de faire porter la question soit sur le thème, soit sur la version, ne donnera lieu à aucune alternance systématique ; les candidats devront donc continuer à se préparer chaque année aux deux modalités possibles. 5 Épreuve de composition Pour l’épreuve de composition, les candidats doivent traiter des dossiers comprenant plusieurs documents (le plus souvent trois, sans que cela soit une règle). La méthodologie est à présent mieux maîtrisée ; la lecture de la partie du présent rapport concernant la composition permettra cependant aux candidats qui auraient encore des doutes, de bien comprendre comment fonctionne cette épreuve. Un fragment d’une des œuvres au programme – cette année, un passage de la deuxième partie de Don Quijote – figure toujours dans le dossier proposé, associé dans le cas présent à deux autres documents hors-programme : un tableau de Salvador Dalí et un texte de Julio Cortázar. Cette année, le dossier était en lien avec la thématique « l’imaginaire ». Chaque année, deux des quatre questions du programme changent, mais aussi l’une des notions et l’une des thématiques. Il convient de bien en tenir compte, lors de la préparation des épreuves. Enfin, le programme comprenant deux œuvres de littérature et deux de civilisation, tout pronostic est fortement déconseillé, car l’on peut avoir indifféremment un extrait de chacune de ces quatre œuvres, en fonction de la qualité des sujets d’écrit proposés par les membres du jury, et non pas en fonction d’une quelconque alternance. L’épreuve de composition du CAPES est une épreuve de synthèse permettant d’évaluer chez le candidat ses capacités à relier et mettre en perspective différents documents, à en dégager l’unité sans négliger la spécificité de chacun d’entre eux, et à construire, en lien avec la thématique (ou la notion) proposée, un exposé cohérent qui montre les qualités de clarté et de rigueur du futur enseignant, lequel devra par la suite construire avec les mêmes qualités ses séquences de cours. Mais à la différence d’un cours, la composition est un travail rédigé où l’on évalue la maîtrise de l’expression écrite chez le candidat : correction et qualité de la langue espagnole utilisée, sans relâchement ni familiarité. La maîtrise grammaticale, le niveau de langue, la précision linguistique sont aussi importants que la bonne connaissance des œuvres au programme et leur contexte. Beaucoup de notes très basses sont dues à cette insuffisance linguistique. Or, cette maîtrise de la langue est bien le socle sur lequel les candidats devront s’appuyer pour construire leur composition – et par la suite, leurs cours. C’est là une évidence, qu’il faut régulièrement rappeler. Épreuve de mise en situation professionnelle Cette épreuve, dont la première partie est en espagnol et la seconde en français, évalue une double compétence (outre les capacités du candidat à s’exprimer dans les deux langues) : d’une part, elle vérifie que le futur professeur de langue possède bien les bases disciplinaires qui font de lui un hispaniste (connaissances en civilisation et littérature de la fin du XVe siècle à nos jours, portant sur toute l’aire hispanophone ; méthodologie lui permettant d’étudier avec pertinence toutes sortes de documents, textuels, iconiques ou audio-visuels) ; d’autre part, elle vérifie la capacité à construire une séquence de cours, en phase avec les programmes scolaires et adaptée à un niveau de classe, à réfléchir aux difficultés que ces documents présentent pour des élèves et à la manière d’y remédier, à faire acquérir ou réactiver des outils linguistiques, et enfin à définir les activités langagières qui peuvent être mises en œuvre, en fonction du projet pédagogique choisi. Dans la première partie de l’épreuve, en espagnol, les candidats doivent tout d’abord présenter rapidement l’ensemble des documents constituant le dossier. Bien que brève, cette présentation doit aller au-delà du simple paratexte. Il s’agit de montrer l’intérêt 6 essentiel de chaque document en le replaçant rapidement dans un contexte historique littéraire, artistique ou filmique (selon la nature de chaque document) ; en évoquant l’auteur ou le contexte de production ; en définissant la nature, le ton, le sujet abordé par le document. Cela permettra ensuite de mettre brièvement les documents en perspective, en soulignant leurs points de convergence et de divergence, et de donner ainsi une orientation de lecture pertinente. Mais toutefois, cette rapide mise en relation des documents ne doit pas empiéter sur l’approche didactique ni sur l’entrée culturelle proposée, réservées à la deuxième partie. Une fois la présentation générale effectuée, le candidat se centrera uniquement sur le document à analyser, en dégageant ce qui lui est spécifique afin d’établir les parties ou mouvements qui permettent de traiter la problématique. Le candidat exposera alors au jury une analyse construite et suivie du document principal, en utilisant les outils méthodologiques appropriés à la nature même de ce document et en mobilisant le cas échéant certaines connaissances culturelles afin d’enrichir l’éclairage porté. Une conclusion terminera l’étude du document. (Rappelons que uploads/Litterature/ rj-2016-capes-externe-espagnol-629716.pdf
Documents similaires










-
53
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jui 10, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.7792MB