INTRODUCTION : Dans un même texte l’auteur peut faire l’usage d’une variété des
INTRODUCTION : Dans un même texte l’auteur peut faire l’usage d’une variété des types à l’intérieur d’un même roman, on pourra passer d’un passage descriptif à un passage narratif ou explicatif, et puis on termine par un passage injonctif c’est-à-dire soit à l’impératif soit à l’infinitif. Chaque séquence de texte en un but et un objectif principal, cela dépend principalement de l’intention de l’auteur, c.-à-d. de ce que l’auteur veut que son lecteur fasse, réalise, imagine etc... On distingue généralement cinq types de textes : le texte descriptif, le texte explicatif ou informatif, le texte injonctif, le texte argumentatif, et le texte narratif. Pour être limpide, on va passer directement au texte narratif, pourquoi et pour quoi ? Tout d’abord pour ne pas tomber dans la monotonie et le remplissage, puis il y ‘a de l’information sur le net qui donne plus de détail sur chaque type de texte. Deuxièmement, pour avoir de spécificité, notamment que notre sujet est : signes et structures du récit dans la bande dessinée, cas de Tintin. Alors, le texte narratif se distingue des autres textes par le fait qu’il raconte une histoire fictive ou réelle. Il est composé d’une suite d’évènement vécu par des personnages qui évoluent dans un univers narratif bien défini. Le texte narratif offre plusieurs aspects d’analyses : la nature, la forme du récit, les événements, les personnages, les lieus, le temps, le point de vue du narrateur ou focalisation, le rythme de la narration, le champ sémantique. Il existe plusieurs genres des textes narratifs : le roman, la nouvelle littéraire, le mythe, la fable (petit récit souvent en vers qui cache une moralité sous le voile d’une fiction), le conte et la légende. Plusieurs formes peuvent se rattacher au texte narratif : le récit, la biographie, l’autobiographie et l’autofiction. Le récit : le récit est une histoire qui raconte une événement véridique ou non, autobiographique ou pas. Il est généralement plus court que le roman : le récit de voyage, le récit d’aventure, les récits historiques… Cependant, il faut attendre 1905, avec les aventures de Little Nemo (un petit garçon d’environ 10 ans qui voyage dans le royaume des rêves pendant son sommeil), pour que la bande dessinée trouve son style. Parmi les bandes dessinées qui ont largement contribué à faire de la BD un art à part entière (le 9e art) est la bande dessinée franco-belge grâce à des personnages mythiques comme Tintin, Astérix, Lucky Lucke, Gaston Lagaffe, les Schtromps, etc. Tintin est certainement le personnage de la bande dessinée franco-belge le plus célèbre dans le monde. Il a un chien, un fox-terrier qui s’appelle Milou et qui l’accompagne dans tous ses voyages à travers le monde, et même sur la Lune. La bande dessinée aborde des thèmes aussi variés et divers que ceux de la littérature. On peut néanmoins distinguer sept catégories : Le récit d’aventure avec Tintin, Spirou, Astérix, etc. Le western avec Lucky Lucke, Bleueberry... L’enquête policière avec XIII, Soda... L’humour pour enfant avec Gaston Lgaffe. Le récit fantastique avec Torgal. L’humour pour adultes avec Superdupont, Lucien, le Chat, etc. L’autobiographie avec les auteurs comme Robert Cramb, Marcel Gotlib etc. Dans cette perspective, nous essayons de répondre aux interrogations suivantes : quels sont les signes et structure du récit utilisés dans la bande dessinée ? Ensuite, pouvons-nous la considérer comme un genre au croisement de l’art et la littérature ? Quels sont ses caractéristiques ? Et enfin, est-ce qu’elle est un support efficace dans le domaine de l’enseignement ? Nous pensons que la bande dessinée est l’un des genres du récit qui permet de raconter un événement, et cela peut être plus courte que le roman. Fondée essentiellement sur une harmonie de texte et de l’image, la BD est considérée comme un texte facile et sans consistance ( résistance ) pour les enfants et aussi pour les adultes, notamment si le dessin, principale composante de la bande dessinée, trouve en plus sa place dans le monde de ses fans, en quête de ( à la recherche de ) formes et de couleurs qui sont plus motivants à la lecture que d’autre genre. Ce travail se compose de deux parties, et chaque partie comporte trois chapitres. Dans la première partie, nous présenterons d’abord la définition de la BD et ses spécificités, ensuite nous passerons au rapport texte-image, et le lien entre les mots et le dessin, puis nous donnerons une perspective exhaustive sur le personnage de Tintin et son influence sur le monde. Dans la deuxième partie, nous aborderons la structure et le récit, nous évoquerons ses péripéties et aventures, son sens et dénouement, ainsi que la bande dessinée dans sa dimension pédagogique. Enfin, notre travail prendra fin avec une conclusion dans laquelle nous parviendrons à mettre en œuvre le bilan de notre travail ainsi que les horizons envisagés. Il était une fois, il y a très longtemps, un homme qui ne savait ni lire ni écrire. D’ailleurs les mots « lire » et « écrire » n’existaient pas. Pas davantage qu’aucun autre. Pour s’exprimer, pour raconter, pour vénérer, il inventa le dessin. CHAPITRE 1 : Des outils spécifiques : Jean Auquier, l’invention de la bande dessinée Une bande dessinée est une suite d’images (le plus souvent accompagnées de texte) qui, mises bout à bout, forment une « bande ». La succession des bandes forme une histoire. La bande dessinée (souvent abrégée BD) est un moyen d’expression artistique à part entière, au même titre que la littérature ou la peinture. Au cours du XX ème siècle, elle s’est imposée comme le 9e art, aux côtés du cinéma (7ème art) et de la photographie (6ème art). Alors des outils spécifiques sont à la base de chaque bande dessinée, et sa réalisation se déroule en plusieurs étapes. Voici quelque lexique utilisé dans la DB : 1) La planche de bande dessinée – Une planche = une page ? : Une planche, c’est la page de BD qui tire son nom de la « planche à dessein » où elle a été créée. La planche est à la fois l’original réalisé par le dessinateur et sa reproduction publiée dans un magazine ou un album. La planche est « Une bande dessinée, c’est une suite d’images qui forme un récit et dont le scénario est intégré aux images. Les textes éventuels sont principalement intégrés à l’image, mais ils peuvent également être inexistants. » reproduite sur une page mais ne se confond pas toujours avec elle. Le statut de la planche n’est pas celui de la page du livre où la valeur du mot ou de la phrase imprimés ne dépend pas de la place qu’ils occupent sur le papier. C’est en effet tout le contraire en bande dessinée. En résume c’est une page entière de B.D. composée de plusieurs bandes de cases ou « vignettes. » – La bande : une série de plusieurs images qui se suivent horizontalement. Une bande comprend entre une et six images environ. – La case : est appelée aussi vignette, c’est une image d’une bande dessinée bornée par un cadre. –Le tracé du trait : est net, ou brossé par touches successives. Le dessinateur privilégie la ligne droite, oblique, ou bien courbe ou encore brisée... Les couleurs peuvent être séparées par des fins traits noirs. –la calligraphie : est la forme des lettres, leur volume, la typographie, le caractère manuscrit ou dactylographié, donnent une valeur expressive supplémentaire au contenu du message verbal ou sonore. 2) Bulle – La bulle, est appelée aussi un phylactère, c’est une forme variable peut prendre plusieurs formes à savoir rectangulaire, circulaire ou autre qui, dans une vignette, contient les paroles ou les pensées des personnages dites au style direct. – L’appendice relié au personnage : permet d’identifier le locuteur. Il prend souvent la forme d’une flèche pour les paroles et de petits ronds pour les pensées. – Le cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également commentaires. – Le récitatif : il peut s'agir de textes courts comme « Pendant ce temps... » Ou « Le lendemain matin... » Mais il peut être beaucoup plus étoffé et expliquer ou détailler l'action. Il sert à rendre certaines actions pratiquement impossibles à restituer par l'image. – L’onomatopée : mot dont le son qui imite la chose qu’il signifie ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée. – L’idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment. – La typographie ou le lettrage : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition... 3) Plans – Les plans : (terme venant du cinéma = série d'images enregistrées en une seule fois, par une prise de vue ininterrompue) ; en B.D., il s’agit d’une seule image : façons de représenter le sujet, vu à des distances diverses permettant de voir une plus ou moins grande partie du sujet, et produisant des effets variés. – Le plan d'ensemble : vue d’ensemble, de très loin ; prédominance du décor ; uploads/Litterature/ signes-et-structure-dans-le-recit-de-la-bande-dessinee-cas-de-tintin 2 .pdf
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- Publié le Aoû 09, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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