Du samedi 18 au vendredi 24 février 2017 >>> 1917-2017 : Centenaire de la Révol
Du samedi 18 au vendredi 24 février 2017 >>> 1917-2017 : Centenaire de la Révolution russe Du lundi 20 au jeudi 23 février > LA FABRIQUE DE L'HISTOIRE, 9h05-10h / Emmanuel Laurentin Histoire de la révolution russe Lundi Nicolas Werth, spécialiste de l'Union soviétique, Alexandre Sumpf, auteur de Raspoutine (éd. Perrin) Mardi Le jour où nous sommes devenus camarades Un documentaire d'archives par Anaïs Kien – réalisation : Séverine Cassar La révolution russe par ceux qui l’ont vécue. Ils étaient étudiants en 1917 à Saint-Pétersbourg ou à Moscou. De février à novembre 1917, ils nous ont raconté dans les années 1960 leurs enthousiasmes, leurs déceptions, la violence mais aussi l’euphorie de cette année qui a transformé leur univers. Témoignages d’Elsa Triolet, Georges Adamovitch, Elizabeth Poretsky et Nina Gourfinkiel. Mercredi Installer la révolution (1920-1930), émission d'archives, avec les historiens Cloé Drieu et François-Xavier Nérard Jeudi Historiographie et héritages de 1917 > LSD / LA SERIE DOCUMENTAIRE, 17h-18h Par Marie Chartron – réalisation : Marie Beressi Cent ans après la révolution russe, hériter de 1917 Les révolutions russes de 1917 forment la plus vaste des boîtes à outils idéologique et politique. Ces événements ont été vécus, racontés, écrits, réécrits, analysés, réinterprétés. Ils fondent un imaginaire qui a évolué cent ans durant, ils alimentent tour à tour un idéal, une nostalgie, une hostilité, une culture commune, des souvenirs d’enfance et de jeunesse. Lundi 20 février Le quotidien révolutionné A Saint-Pétersbourg, cent ans après la révolution de 1917. Pétrograd, 1917 : le 23 février, journée internationale des femmes, grève ; le 24 février, le mouvement de protestation grandit ; 25, 26, grèves, heurts, renvoi de la Douma ; 27, mutineries, le soviet de Pétrograd et le comité provisoire de la Douma se partagent le pouvoir ; 1er mars, le "Prikaz n°1" place les unités militaires sous le contrôle du soviet de Pétrograd et des comités de soldats. Le 2 mars, Nicolas II abdique. L’année ne fait que commencer. Saint-Pétersbourg, 2017 : la place du Palais d’Hiver affiche des couleurs vives - jaune, vert, doré, les touristes se pressent vers l’Ermitage. De l’autre côté de la Néva, à la gare de Finlande, le wagon blindé dans lequel Lénine a rejoint la capitale en avril 1917 est exposé dans une vitrine près des quais, à côté d’une petite supérette. Des descendants de témoins de la révolution parcourent aujourd’hui une mémoire transmise. Avec Alexei Iankovski, réalisateur, Yuli Rybakov, artiste et militant des droits de l’homme né en 1946, et sa fille Julia Rybakova, née en 1991, Elizaveta Delibasch, fille d’un révolutionnaire, qui a passé une partie de son enfance dans un camp, Artëm Mangun, philosophe et professeur en science politique, Alexandre Kalmykov, historien au Musée national de l’histoire politique de la Russie, Konstantin Netoujilov, professeur d’histoire et des étudiants. Et des poèmes d’Alexei Nikonov, musicien. Mardi 21 février Bâtir, nommer, façonner les traces de 1917 A Moscou, cent ans après la révolution russe. En mars 1918, Moscou devient capitale de la toute jeune République socialiste fédérative soviétique de Russie. Très vite se met en place une culture de la commémoration. Les statues migrent, les noms des rues changent. Sur la Place rouge, le mausolée temporaire de Lénine, en bois, se pérennise en une pyramide constructiviste de marbre et de granite noir et rose. Au fil de leur construction, les couloirs du métro deviennent un mémorial souterrain. A l’entrée de la station Dobryninskaïa, une immense mosaïque surplombe les escalators : au centre, sur un drapeau, Lénine ; à droite sur un panneau porté par des athlètes, le visage Youri Gagarine, plus vif que le reste, a remplacé celui de Joseph Staline et semble presque en relief. A Moscou, les traces des années post-révolutionnaires s’exposent, qu’elles soient tombées de leur socle, comme la collection des statues soviétiques dans le jardin de la galerie Trétiakov, qu’elles prennent la forme d’un monument ou d’un corps gisant depuis 93 ans dans son sarcophage de verre. Mais qu’en est-il des traces moins visibles ? Avec Alexander Frolov, historien, Lev Goudkov, directeur de l’Institut de sondage Youri Lévada, Alexeï Yurchak, anthropologue, spécialiste de l’histoire du Laboratoire du Mausolée de Lénine, Airat Bagautdinov, architecte, Alexandra Selivanova, directrice du Centre de l’avant- garde, Olga Gerasimova, habitante du quartier constructiviste de Shabolovka, Mikhaïl Zaïtsev, petit-fils de révolutionnaire. Mercredi 22 février De l’exode à l’exil en France, parcours de l’émigration cent ans après la révolution russe Le Paris des années 1920 est russe, dit-on. La guerre civile s’est achevée, les réfugiés arrivent par vagues, par la terre et par la mer, depuis la Finlande, Berlin, Constantinople. Un quartier de Boulogne est surnommé Billankoursk en raison de la forte proportion d’ouvriers russes travaillant dans les usines Renault. Les ateliers de couture fleurissent, les commerces, les médecins russes s’installent. Des descendants d’émigrés russes racontent les destins ordinaires de leur famille : les histoires et les silences transmis d’une génération à l’autre, la Russie "hors- sol" dont ils ont hérité, la langue, la culture qui se sont perpétuées - ou non. Leurs histoires, écho lointain des exils contemporains, retracent aussi celle de l’apatridie et de la création du statut de réfugié, problème brûlant qui émerge au début des années 1920 avec l’arrivée des Russes et des Arméniens. Avec Xenia Nieroth, Eugénie Homoutoff, Pierre Sollogoub, Xenia et Nikita Krivochéine, émigrés ou descendants d’émigrés russes, Catherine Gousseff, historienne. Jeudi 23 février Voyage au pays des soviets A Ivry-sur-Seine, cent ans après la révolution russe. Le voyage au pays des soviets - et son récit - commence très tôt après la révolution. Dans ce dernier documentaire, nous entendrons ceux qui, par idéal politique, par fidélité familiale, sont allés se nourrir de cette histoire, faire un jour l’expérience de l’URSS, dans un climat fortement polarisé de guerre froide. Ces récits de voyages entre 1960 et 1992 brossent à la fois leur expérience de l’étranger et leur culture familiale ouvrière et communiste. La ville d’Ivry-sur-Seine par exemple a très longtemps organisé dans le cadre d’un jumelage des séjours de vacances en Russie et dans les républiques socialistes soviétiques. Avec les voyageurs Hélène Billères, Claire Pfeiffer, Muriel Chaïbi, Michelle Courtois, Nadia Derbise et Marina Vlady ; Gérard Streiff, écrivain, ancien correspondant de L’Humanité à Moscou ; Michèle Rault, directrice des archives municipales d’Ivry-sur-Seine. Samedi 18 février UNE VIE, UNE ŒUVRE, 16h-17h Raspoutine, un moujik à Petrograd Par Stéphane Bonnefoi – réalisation : Rafik Zenine Qui est réellement Raspoutine ? Une brute épaisse éprise de sexe et d'alcool rusée en diable, ou bien un paysan à la foi singulière, doué de bon sens et d'un don de guérisseur ? Ou peut-être un peu de tout cela... Au lendemain de sa mort, ses détracteurs - dont son assassin Félix Ioussoupov, renforcés par le pouvoir troublant du cinéma et de la littérature, ont façonné un mythe plutôt repoussant... Un siècle après sa disparition, renouons avec la trajectoire de Grigori Efimovitch Raspoutine. Le moujik serait né en janvier 1869 en Sibérie occidentale et a été abattu dans l'arrière-cour du palais d'un parent du tsar en décembre 1916. Quel fut son rôle auprès du couple impérial à la veille de la révolution russe ? Avec Jean-François Colosimo, philosophe et théologien, Alexandre Sumpf, historien et auteur de Raspoutine (éd. Perrin), Yves Ternon, auteur de Raspoutine, une tragédie russe (éd. Complexe), Hélène Carrère d'Encausse, historienne, Laurence Huot-Solovieff, arrière-petite- fille de Raspoutine. Samedis 25 février et 4 mars METRONOMIQUE, 23h-0h / Aumary Chardeau La révolution russe en musique >>> Les fictions > samedi 18 février SAMEDI NOIR, 20h-21h Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne (1ère diffusion 2.07.2016) Concert-Fiction librement adapté par Stéphane Michaka, avec l’Orchestre National de France Musique originale et direction d'orchestre : Didier Benetti Réalisation : Cédric Aussir En 1867, dans le Pacifique, un mystérieux monstre marin percute des navires. Le savant Aronnax, son domestique Conseil et le harponneur Ned Land partent à sa poursuite. Lorsqu’ils se retrouvent dans le ventre du monstre, en réalité un fabuleux sous-marin conçu par le capitaine Nemo, c’est le début d’un prodigieux périple à travers les eaux... > dimanche 19 février THEATRE & Cie, 21h-23h Van Gogh, autoportrait de Jean O'Cotrell Réalisation : Etienne Vallès Textes tirés de la correspondance de Vincent van Gogh et de Van Gogh le suicidé de la société d’Antonin Artaud. Conception et interprétation : Jean O’Cottrell. Musique : Jean-Marie Sénia. Loin de sa légende réductrice, "Van Gogh, autoportrait" nous présente un artiste complexe, cultivé et intelligent, dont la seule folie fut d’avoir aimé trop passionnément son travail et l’humanité. "Que la vie un jour devienne aussi belle que dans une simple toile de Van Gogh et pour moi ce sera assez", écrivait Antonin Artaud en 1949. Suivi de la rediffusion (1995) de passages choisis d’un Atelier de Création Radiophonique (édité chez André Dimanche) avec la voix d’Antonin Artaud. > mardi 21 février L'ATELIER FICTION, 23h-minuit Petit Pays de Gaël Faye Gaël Faye, chanteur, rappeur et musicien, a choisi le roman pour évoquer sa propre enfance, se libérer par le récit des horreurs affrontées bien trop tôt : Petit pays uploads/Litterature/ une-selection-de-programmes.pdf
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- Publié le Oct 02, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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