Gabriele Adinolfi Covid Reset Des anticorps, vite! Ce ne sera jamais comme avan

Gabriele Adinolfi Covid Reset Des anticorps, vite! Ce ne sera jamais comme avant Quand, et si, la pandémie, l’infection et la psychose de la Covid 19 finissent un jour, de quelque façon qu’elles se terminent, le monde ne sera plus le même. Là- dessus, nous sommes tous d’accord. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois au cours de ce millénaire. Au lendemain de la destruction des tours jumelles, Bush Jr. affirmait déjà : « Rien ne sera comme avant ». Et, en effet, beaucoup de choses ont changé dans notre mode de vie, à commencer par notre accoutumance à nous laisser dépouiller de nos droits intimes et à subir des intrusions, même de la part de civils. Aujourd’hui, une humanité anxieuse, en particulier en Europe, aspire à retrouver la normalité, nouvelle ou ancienne peu importe. Elle pensait avoir exorcisé la mort, en la cachant sous le tapis, en organisant des funérailles bâclées en guise de rite de refoulement. Or, voilà que maintenant, matraquée de manière obsessionnelle par la terreur pandémique des médias, elle redécouvre avec effroi une loi naturelle qu’elle s’obstinait à ne pas voir : celle de la mort. Pire encore: qu'elle est inévitable. L’humanité occidentale, bouleversée par cette découverte, se montre désormais incapable de faire face à la mort, et donc à la vie. Certains pays catholiques comme l’Espagne ou l’Irlande, peut-être parce qu’ils sont plus habitués à l’assistance caritative que d’autres, sont particulièrement traumatisés par l’évidence de cette issue. Surtout si l’on meurt isolé, et que l’on n’a oublié les paroles de la chanson de Fabrizio De André: « Quand on meurt, on meurt seul ». C’est pourquoi veut-on être accompagné, pour ne pas avoir trop peur ? Allez savoir ! Cela ne promet rien de bon pour l'avenir, parce que l’inconsistance anthropologique n’offre aucune perspective. En choisissant la passivité et des solutions qui n’engagent pas sa propre responsabilité, c’est un désastre sans égal qui s’annonce. Cela dit, chacun se demande : quel futur peut-on imaginer ? Que peut-on espérer ? T oute la classe dirigeante mondiale se pose la question et suggère des réponses dans lesquelles on pense avoir trouvé le Reset (la relance) de l’économie. Soit la New Economy, soit la Green Economy. Et elle se tourne vers Davos, où chacun s’illusionne de voir enfin tranchés les nœuds et résolues les controverses. D’autres aussi regardent vers Davos. pour savoir où nous conduit le Grand Frère. Les uns comme les autres sont, comme diraient les Français, à côté de la plaque. Bien sûr, ils se trompent. Mais comment, en toutes circonstances, avoir un regard acéré et le plus lucide possible ? Nous ne pourrons y parvenir sans nous libérer d’abord d’une série de lieux communs, de préjugés et de déformations qui accompagnent toutes les visions simplistes et expéditives. Nous ne réussirons pas si nous restons prisonniers de la mentalité et du langage contemporains, si nous ne savons pas aller vers la profondeur des choses au lieu de nous contenter de rester à leur surface, si nous ne savons pas faire preuve d’une capacité à la fois d’analyse et de synthèse, si nous ne dépassons pas, en les intégrant, les déformations originelles de la droite comme de la gauche. Et, ici, je parle moins de politique et d’économie que de conception du monde. Nous sommes prisonniers de schémas incapacitants La philosophie occidentale depuis la fin de l’Antiquité classique n’a pas résolu l’énigme fondamentale dans laquelle l’a plongée sa rencontre avec la foi chrétienne, à savoir: choisir clairement entre le libre-arbitre, d’un côté, et la prédestination, de l’autre. Oscillant au contraire entre ces deux pôles opposés et inconciliables, la pensée moderne n’a pas réussi à résoudre l’énigme. Ou, plus exactement, grâce à Frédéric Nietzsche, elle l'aurait fait mais, étant restée ancrée dans ses propres préjugés et ses propres réflexes conditionnés, elle a choisi de l'ignorer. « Mais ainsi le veut ma volonté créatrice, ma destinée. Ou bien, pour le dire plus franchement : c’est cette destinée que veut ma volonté. » (Zarathustra). La même chose arrive quand on observe les supposés moteurs de l’Histoire. En effet, prisonniers d’une sorte d’hémiplégie cognitive incurable, réactionnaires et progressistes se perdent dans l’irrésolution. On sait que, pour les réactionnaires, les moteurs de l’Histoire seraient les grands personnages ou des individus quasiment omnipotents, qui disposeraient pour ainsi dire de “pouvoirs occultes” les autorisant à faire et à défaire, selon leur bon plaisir, les destins des autres. T andis que pour les progressistes, les moteurs de l’Histoire sont au contraire les phénomènes techniques et économiques qui transcenderaient inexorablement les hommes. Les politiciens qui doivent les affronter ne feraient pas autre chose que s'y adapter. Certes, plusieurs remèdes à cette hémiplégie, plus ou moins satisfaisants, ont été proposés. Le marxisme quant à lui, par l'introdution du matérialisme historique dans le domaine de la phénoménologie, tout en se concentrant de façon exclusive sur la thématique de la lutte des classes, a gardé longtemps un regard attentif aux “spécificités subjectives”, les combinant avec des facteurs objectifs. Le fascisme a fait beaucoup mieux, en réussissant à agréger les éléments de pensée, aussi bien dans l’analyse que dans la synthèse et dans les préconisations. Le fascisme plutôt que les extrêmes droites qui, souvent, demeurent elles aussi frappées par l’hémiplégie réactionnaire et qui, surtout quand elles cherchent à parler juste, ne sont que trop éloignées du réel et accusent un constant retard historique par rapport à l’actualité. Pour comprendre la réalité, imaginer ses développements et faire face à son évolution, il est nécessaire de venir à bout de cette hémiplégie et de synthétiser les éléments significatifs de la réalité. Mais cela n’est que le début, parce qu’il faut ensuite intégrer un grand nombre de contradictions. Le matérialisme doit être conjugé avec la métaphysique; la technologie avec l’anthropologie; l’idéalisme avec la matière; l’unitaire avec le conflictuel (et vice-versa); l'accidentel avec le programmatique; le changement avec la conservation. Il en résulte des vérités généralisables, capables de tenir compte de toutes les variantes possibles et imaginables. Afin de déchiffrer ce à quoi nous allons nous heurter, mais, surtout, pour saisir les opportunités qui peuvent s’offrir à nous. Il nous faut une vision totale Le piège dans lequel on tombe régulièrement est dû au fait que, quelle que soit la clef d’analyse que l’on choisit (métaphysique, matérialisme, structuralisme, ethno-différentialisme, naturalisme, complotisme) elle ne permet d’accéder qu’ à un seul raisonnement qui se revèle insatisfaisant (sauf pour celui qui est impatient et se contente de l’à peu près) car il débouche sur une impasse. Cette clef unique n’ouvre que sur un chemin qui finit par vous perdre, comme l’un de ces itinéraires qui vous éloigne de la porte de sortie d’un labyrinthe, quand bien même vous imaginez toujours l’entrevoir, sans que cela soit évidemment vrai. En d’autres mots, que l’on parle de complot ou de Grand frère, de la force irrésistible des choses, de la confrontation entre puissances, que l’on parle encore d’intérêts de classes ou de politique de caste, que l’on parle d’haine ethnique, de satanisme, de géopolitique ou que l’on parle de changement de civilisation, on peut toujours avoir partiellement raison. Mais il s’agit d’une raison qui sert à définir des limites conceptuelles, et à partir de là comportementales, politiques, vitales, dans lesquelles chacun s’enferme sur lui-même, conforté dans la présomption, forcément unilatérale, de posséder une vision correcte de tout ce qui advient. Ce qui, en citant la compositeur italien Giorgio Gauber, se traduit ainsi: « Le fait de savoir que l’on est dans la merde la plus totale est la seule différence entre nous et un bourgeois normal ». L’attitude pertinente n’est pas de constater que l’on est « dans la merde » ni même de repérer la cause unique, la cause absolue ou encore le coupable à pourchasser pour que tout redevienne paisible. Cet infantilisme, sous quelque forme qu’il s’exprime (réactionnaire, progressiste, souverainiste, communiste) a pour seul effet d’annuler toute prospective constructive, créatrice et de combat. Comme cela est toujours arrivé dans l’Histoire, toute construction, toute création et toute lutte ne peuvent advenir en dehors d’un contexte historique donné, et d’autant moins si l'on a la prétention de l’arrêter: mais cela ne peut se faire exclusivement qu’en arborant d’autres signes, symboles et valeurs qui renvoient à des principes sains et éternels. Ceci, toutefois, présuppose une vision suffisamment panoramique de tous les champs de la réalité, une anticipation de leurs changements et quelques idées claires quant à savoir comment agir dans une perspective concrète. I – EN ATTENDANT LA REPRISE T ous ceux qui attendent de Davos le Grand Reset sont en retard d’une bataille, parce qu’une telle relance est en fait d’actualité depuis des années. Et une réponse aux exigences qu’elle suppose a été conçue et proposée, depuis presque trois ans, par mon document politique Aquarius. I,1- Davos Si, dit-on, on n’oppose pas à la Covid une immunité de masse, on n’en verra pas la fin. Mais encore plus qu'à la pandémie, c'est au pandémonium de la pan/démonie qu'on doit pourtant opposer l’immunité portant la griffe des hommes fiers : celle uploads/Management/ adinolfi-gabriele-covid-reset 1 .pdf

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  • Publié le Mar 04, 2021
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