1 Daphné Groenendaels MD2 – Guitare Maître et lieu de stage : Mme Camille PLA,

1 Daphné Groenendaels MD2 – Guitare Maître et lieu de stage : Mme Camille PLA, Académie d’Uccle Professeur référent : Mme Magali RISCHETTE Auto-évaluation des stages 2 Critères d’évaluation des stages de mise en situation A. Compétences attendues 1. Clarté et précision de la communication orale et écrite (dont les préparations de cours). Ma communication écrite ne fait pas particulièrement partie de mes points forts. Au début du stage, ces préparations étaient jugées trop vagues, imprécises. Il est vrai que je ne savais pas exactement comment m’y prendre ni ce qui était attendu, mais j’ai intégré au plus vite les remarques afin de les faire correspondre au mieux. J’éprouvais tout de même quelques difficultés à coucher certains exercices techniques sur papier, de par leur caractère presque géométrique sur l’instrument, mais ce travail me permettait de prendre du recul sur la leçon que j’allais donner, même si je ne suivais pas toujours ma préparation. Ma communication à l’oral était de meilleure qualité, même si le contact avec les élèves plus jeunes et timides était parfois maladroit. C’est une remarque que j’ai déjà à l’esprit depuis longtemps, mais je n’ai pas encore trouvé de bonne solution. Ayant été une élève très timide au début de mon apprentissage (il a fallu quatre années de cours pour que je fasse spontanément des phrases complètes à mon professeur), j’ai déjà eu l’occasion d’en discuter avec elle et finalement, elle me dit qu’avec ce genre d’élève, il fallait être patient, ça fait partie de son développement. Je remarque tout de même que, même si le premier contact est plus difficile, lorsque je garde l’élève un certain temps, nous finissons par trouver un terrain d’entente et je prends la place que l’élève ne prends pas dans le cours. Je ne sais pas encore si je suis capable de renverser la tendance quand ce même élève s’exprime davantage, je n’ai pas gardé d’élève assez longtemps pour le savoir. Avec les élèves d’emblée plus expressifs, je me sens plus à l’aise, je peux plus facilement les canaliser et cette tâche m’est plus aisée car l’élève apporte une quantité d’énergie et communique plus, il est donc plus facile d’alterner entre des exercices qui lui plaisent avec ceux jugés plus ennuyeux et modifier ceux qu’il aime pour les faire correspondre aux objectifs du cours. 2. Conception, structure et conduite des séquences d’apprentissage de différentes modalités. Ma conception personnelle a connu beaucoup de fluctuations. Ayant appris la guitare en académie, j’avais l’habitude de voir l’année scolaire rythmée par les auditions, concerts et examens. Depuis que je donne cours, j’ai enseigné dans plusieurs établissements où le mot d’ordre est plutôt contre l’académie, les échéances et évaluations. C’est plutôt axé sur le côté loisir et où il ne faut pas trop exiger, comprendre que l’élève n’a pas forcément le temps, et surtout qu’il peut arrêter les cours si les parents estiment qu’il n’avance pas ou qu’il ne prend pas assez de plaisir au cours. Je suis un peu embêtée par ces enseignements, car il faut toujours axer sur le côté amusant de l’apprentissage et c’est difficile de faire progresser un élève sans avoir un retour sur le travail ou une représentation pour le confronter à un public. En stage, c’était tout le contraire, il y avait des concerts prévus presque tous les mois et le programme était essentiellement basé là-dessus. Plusieurs élèves préparaient également des concours, ce qui était 3 bien pour la motivation, mais j’avais l’impression que tout le travail était alors survolé, il fallait réussir la pièce et les enchaîner au cours, presque le plus vite possible pour être sûr que l’élève travaillait plus ou moins correctement à la maison. Je pense à un élève en particulier, qui jouait bien, mais il me manquait un peu de son et de musicalité pour son niveau et les pièces qu’il jouait. Finalement, lorsque je lui ai donné une leçon, j’ai abordé le sujet et lui ai suggéré de s’attarder sur certains passages. Très vite, le morceau a pris une nouvelle dimension, j’ai alors constaté qu’il en était capable mais que la quantité de travail qu’il avait ne le lui permettait pas pendant cette période. Après avoir vécu les deux extrêmes simultanément, je me convaincs qu’il y a certainement un juste milieu pour motiver l’élève sans le presser dans le travail ni le conforter continuellement dans ce qu’il sait déjà et ainsi, permettre une meilleure progression. 3. Connaissances des contenus, analyse et apports culturels. Je suis encore loin de connaître tout le répertoire, même dans ma pratique personnelle, je joue souvent le même répertoire, influencé par mes professeurs – que j’ai également choisis pour ces raisons. Ce n’est que depuis peu que je fouille dans les autres répertoires, trop peu joués pour ma part et les intègre à mes leçons. Je donnais souvent des pièces que je connaissais au préalable aux élèves, par aisance. Mais plus j’avais d’élèves avancés, plus cela m’ennuyait, donc je me suis procuré plusieurs recueils et les lis régulièrement afin de trouver des pièces plus axées sur tel ou tel point technique. Le stage m’a fait découvrir d’autres méthodes et recueil et mes discussions avec des camarades guitaristes m’en font parfois découvrir d’autres. L’analyse n’est pas particulièrement aisée à intégrer au cours. Actuellement, je l’utilise principalement pour que l’élève y trouve une aide directe (par exemple, lorsque qu’un thème est répété, il sait déjà le jouer, c’est du travail en moins) ou je le fais travailler par phrase sans vraiment lui dire pour ensuite lui demander de découper la pièce, afin que le langage s’inscrivent par la pratique dirigée. C’est un aspect que je traite parfois avec des élèves plus matheux car je pense que cet angle de vue leur sied plus mais ce n’est pas encore systématique dans mes cours. J’apprécie parfois m’égarer sur les explications culturelles de la pièce, mais je me rends bien compte que certains élèves plus jeunes n’y trouvent pas d’intérêt particulier et apprécient ces moments car ils savent que ce n’est pas de la matière scolaire à proprement parler et qu’ils peuvent prendre une posture plus passive pendant ces explications. 4. Connaissance des textes qui régissent les lieux d’enseignement (socles de compétences). Pendant ce master didactique, j’ai pu prendre connaissance des textes généraux et en comprendre le sens, le fondement. Je constate cependant que certains aspects pratiques restent flous, chaque établissement, voire professeur a sa propre interprétation et mise en pratique. Je pense pouvoir m’adapter à ces différences en m’informant dans les établissements donnés. Ma professeur de méthodologie m’a également informée qu’ils pensaient les remettre en question, ainsi que le semi-collectif et chaque académie prendra position par rapport à sa philosophie. Je suis curieuse de voir ce qu’il en sera à l’avenir, mais je pense avoir compris les fondements. 4 5. Connaissance des mécanismes d’évaluation. C’est un sujet délicat, car beaucoup d’aspects comptent dans la musique, chaque élève a ses propres sensibilités et facettes à développer à certaines étapes de son apprentissage ainsi que chaque musicien. Pour ces raisons, je pense que pour évaluer correctement un élève arrivant dans une académie, il faudra jauger son parcours, les attentes des examinateurs et comment, dans la mesure du possible, les précédents professeurs donnaient leurs cours, sans oublier les attentes et capacités des élèves. De plus, même si les bulletins et systèmes changent presque chaque année, que chaque établissement a son propre système, souvent remis en question, même si ce ne sont que des adaptations, je pense avoir les bases nécessaires pour pouvoir m’adapter au système d’évaluation. 6. Capacité d’explicitation et dialogue avec les élèves. Comme précisé dans la première compétence, c’est assez variable. J’ai plus d’affinité avec les élèves à partir de l’adolescence, lorsqu’ils s’expriment davantage, ainsi je peux plus facilement adapter mon cours. J’ai parfois éprouvé des difficultés avec les élèves de mon âge ou plus âgés, où je ne sais pas toujours placer le cadre professeur-élève. Lorsqu’ils émettent des doutes quant à mes compétences, j’ai tendance à les laisser faire, me disant que je n’ai pas à justifier ma place de professeur. Cependant, après quelques cours je constate que cette réticence s’atténue et qu’une relation de confiance s’installe. Par exemple, pendant ce stage, j’ai remarqué qu’avec un élève, un peu plus âgé que moi, la communication était plus ardue. Je ne lui ai donné qu’une leçon, mais je sentais un rapport plutôt maladroit, pour ma part. Mes remarques, que j’estimais pertinentes, semblaient le heurter et il s’exécutait, il me semble, sans trop y croire, par politesse. Je n’ai pas eu l’occasion de lui redonner cours afin de voir si mon sentiment se confirmait et ma maître de stage ne l’a pas ressenti de la même façon, mais je suis restée mitigée vis-à-vis de cette leçon. Avec les élèves plus jeunes, je peux parfois éprouver des difficultés à trouver l’équilibre entre le papotage de bienvenue, avec les questions sur sa vie quotidienne afin de lui laisser un vrai temps de parole et le travail constructif. J’ai déjà été confrontée à des élèves qui avaient manifestement besoin uploads/Management/ auto-evaluation.pdf

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  • Publié le Oct 27, 2021
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