PASSEPORT POUR LE BAC SECONDES PREMIERES TERMINALES Collection Lord Mikado PREF

PASSEPORT POUR LE BAC SECONDES PREMIERES TERMINALES Collection Lord Mikado PREFACE « Peu importe par quel niveau vous commencez. Peu importe également le domaine dans lequel vous professerez. Ce qui importe c’est l’impact de votre action et le niveau auquel vous parviendrez par le prix d’un effort quotidien à payer pour monter, monter toujours tant dans la qualité de vos prestations que dans la promotion professionnelle » nous répétait sans cesse l’un de nos professeurs du secondaire. Qu’il trouve satisfaction à travers ce manuel si modeste soit-il ! « PASSEPORT POUR LE BAC ». Tel est le titre du document que des camarades mettent à notre disposition. Un ouvrage qui indubitablement pourra répondre à certaines préoccupations récurrentes des candidats aux examens et concours, mais aussi, des élèves du secondaire. Ce fascicule se veut pratique et concret. Trois années ont été nécessaires pour achever la collecte, le traitement et la rédaction de ce manuel. Au moment où parait la toute première édition, je ne pense pas inutile de préciser le dessein dans lequel il a été entrepris. Je sais que certains professeurs verront en cette entreprise une mauvaise initiative, se basant sur le fait que par mimétisme, refus ou résignation de réfléchir, beaucoup de candidats apprendront par cœur (la pratique du fameux « boilo ») ces exercices et se mettront systématiquement à « vomir » les mêmes mots, le même style et le même plan. Le choix de la conception d’un tel manuel n’a pas été décidé, soutenu et poursuivi sans réflexion pourtant. Bien volontiers, nous aurions pu nous en tenir à la manière classique de présentation des annales et autres manuels du même genre (sujets avec esquisses de corrigés avec seulement les grands points). Mais, nous sommes convaincus, qu’ayant un modèle, les élèves pourraient vite décoller et aimer la littérature. En outre, les concepteurs du présent manuel se sont réservés de proposer une méthodologie ; nous ne partageons pas totalement la théorie selon laquelle, la méthodologie serait intrinsèquement subjective, c’est-à- dire, propre à chaque professeur de Français par exemple ou à chaque école de formation. Au demeurant, certaines réactions fondent à croire à cette théorie. Les concepteurs ont juste voulu faire l’économie de cette action tout simplement peut- être par ce que n’étant pas des professionnels de la matière. Ce manuel est pétri d’une expérience riche et variée, celle des meilleures copies de dissertation (faites par des élèves eux-mêmes, soumis à la correction de leurs professeurs respectifs) collectées des lycées et collège, d'un commentaire composé et d'un exposé présentés par des étudiants en Lettres Modernes de la prestigieuse Université de Ouagadougou. Une démarche à double détente a été adoptée pour exposer le contenu si pertinent de l’œuvre Avant de terminer cette préface dont la proposition est tombée sur ma personne (pas par ce que je suis le meilleur du groupe, loin s’en faut !), il sied de rappeler que c’est en s’exerçant régulièrement que l’on arrive à une maitrise de l’art de la dissertation et du commentaire composé ; mais avant, il faut adopter une méthodologie. Cet ouvrage est le fruit d’un de ces projets que l’on sait vaste et difficile à parfaire, mais dont l’entreprise mérite néanmoins d’être tentée, ne serait-ce que dans l’espoir d’ouvrir une voie à d’autres esprits qui la prolongeront. Je ne doute pas que l’ouvrage retiendra l’attention des élèves, étudiants et même des professionnels ; puisse-t-il être l’outil dont nous avons besoin comme référence comme inspiration ! Bravo à l’équipe ! Lord Mikado Remerciements Nous voudrions exprimer toute notre reconnaissance, traduire notre profonde gratitude et transmettre nos sincères remerciements : A tous les professionnels de l’enseignement qui, exaltant ce métier très complexe dont le commun s’accorde sur le caractère assez ingrat, dispensent leurs cours avec amour, ferveur et professionnalisme ; Aux parents d’élèves qui, soucieux de la réussite scolaire de leurs enfants, ne ménagent aucun effort pour leur fournir tous les ouvrages pertinents et ce, parfois au prix d’un sacrifice imprévu ; Aux élèves et étudiants qui, préparés à assurer la relève, s’emploient corps et âme, physiquement, matériellement et même financièrement-malgré leurs réalités- dans la production littéraire de plus en plus d’assez bonne facture ; A toutes les personnes qui, d’une quelconque manière, ne cessent de réitérer leur accompagnement aux entreprises de ce groupe ; A vous tous, nous vous prions de croire à l’assurance de notre considération et au sens élevé de notre engagement pour une jeunesse plus épanouie et responsable ! Les auteurs. PARTIE I : PHILOSOPHIE  Sujets touchant à tous les aspects du programme de philosophie des classes :  Secondes  Premières  Terminales  Intégralement corrigés Un niveau de langue décodable par tous ! Sujet 1 : Toute vie est-elle consciente ? Prise au sens large du terme, la vie se définit superficiellement comme la faculté de se mouvoir, de respirer. Cependant, prise au sens approfondi la vie n’est qu’un ensemble d’activités conscientes que l’homme mène dans son quotidien. Dès lors la question qui se pose à nous est de savoir si toute vie est consciente. En d’autre terme, toute vie a-t-elle un sens ?cette question à priori nous semble ambigüe. Ceci dit, peut- on parler de vie chez tous les êtres ?cependant, peut-on concevoir une vie sans conscience, une vie qui n’est pas consciente d’elle? En général, la vie se définit comme étant le fait de respirer et de se déplacer. C’est ce qui amène certains par exemple à dire que l’animal « vit. », puisqu’il respire, il se meut .Or, nous savons bien que l’animal aussi bien que le végétal ne sont pas des êtres doués de raison : Ils sont donc dépourvus de conscience. En effet l’animal est guidé par l’instinct.la panthère par exemple bondit tout de suite sur la première gazelle qui se présente à elle lorsqu’elle a faim. Aussi, le lion fait-il de son abreuvoir tout cours d’eau qu’il rencontre sur son passage dès qu’il a soif. Peut-on définir un tel mode d’existence comme étant la vie? Ne pas pouvoir mettre ordre à ses pulsions et à ses envies instinctifs, est-ce cela la vie ? En effet, vivre c’est savoir que je suis, cela apparait chez Réné DESCARTES dans le « cogito ergo sum », je pense donc je suis. Vivre c’est rechercher à savoir qui je suis? Et pourquoi je suis? Ainsi, la vie est-elle l’ensemble de toutes les activités conscientes que l’homme exerce. Par la raison l’homme est appelé à chercher le vrai et le juste qui conduisent au bien. C’est ce qui constitue la vie. La vie est donc ordre et mesure. Dès lors, l’on ne peut dire que l’animal ou le végétal vit mais l’on dirait plutôt que le végétal par exemple subsiste, que l’animal persiste et que seul l’homme vit car il est le seul être doué de raison, de conscience. Toute vie doit avoir un sens. Si je suis je dois chercher à savoir le comment et le pourquoi de mon existence sur terre. Je dois pouvoir rendre compte de ma présence sur terre. En faisant cela, je pourrai alors dire que je vis. Vivre, c’est en définitive savoir que l’on est. L’on ne pourrait pas dès lors parler de « » pour tous les êtres puisque la vie est l’ensemble des activités conscientes menées. Ainsi l’on parlerait d’existence chez les êtres qui n’ont pas de conscience. En somme, nous voyons que toute vie est consciente puisque la vie elle-même est constituée d’activités conscientes. Sujet2 : Parler est-il le contraire d’agir ? La parole est une faculté que possède l’être humain. En effet, elle est ce par quoi l’homme se détermine en ce qu’elle lui permet de communiquer avec autrui, soit pour se faire entendre, soit pour s’imposer. Mais, parler est-il contraire d’agir ?en d’autre terme, les mots sont-ils différents des gestes ?pour mener à bien notre travail autour de ce sujet nous allons préalablement faire une analyse des deux termes à savoir : parler et agir. Et dans un second temps, nous donnerons leur complémentarité ou leurs dissemblances en vue d’une savante critique du sujet. La parole est un assemblage de mots que nous formulons dans un langage pour donner un sens à la parole. L’opinion publique pense que parler et agir sont de l’ordre contraire. Ordinairement, lorsque nous parlons nous y associons des mouvements gestuels pour mieux nous faire comprendre. A la réalité, parler est de l’ordre des mots tandis qu’agir est de l’ordre physique. Cependant, lorsque je parle, j’émets un acte passif parce que seul le langage parlé est présent. N’est-ce pas dans ce sens que certains se tapent la poitrine pour dire qu’ils ne parlent pas mais qu’ils agissent plutôt ? Parler et agir sous un premier volet peuvent être considérés comme l’un le contraire de l’autre lorsque nous les analysons un par un. Quand je parle, mes membres supérieurs et inférieurs ne font pas parti de ma parole. Pourtant, lorsque j’agis, je mets en mouvement mes membres soit par des coups ou des gesticulations ; Parce que par agissement nous sous-entendons des mouvements uploads/Philosophie/ 6297594f99d57-passeport-pour-le-bac-vsa-le-18-octobre-2014.pdf

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