Aristote philosophe Dates 384 av. J.-C.-322 av J.-C Aristote Tendance Origine G

Aristote philosophe Dates 384 av. J.-C.-322 av J.-C Aristote Tendance Origine Grèce Articles internes Liste de tous les articles Citation inter lib.org sur Aristote Aristote est un philosophe grec qui naquit à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine, (d?où le surnom de « Stagirite »), en 384 av. J.-C., et mourut à Chalcis, en Eubée, en 322 av J.-C. Sommaire 1 Biographie • 2 Division de la philosophie d?Aristote 2.1 La conception de la nature 2.1.1 La critique de la théorie platonicienne des Idées ◊ 2.1.2 La matière et la forme ◊ 2.1.3 Le devenir ◊ 2.1.4 Le bien et le bonheur ◊ 2.1.5 La vertu et le vice ◊ ♦ 2.2 La politique ♦ • Aristote Sommaire 1 2.2.1 L'homme, animal politique ◊ 2.2.2 Théorie de l'esclavage ◊ 2.2.3 Une pensée fixiste ◊ 2.2.4 Critique du communisme ◊ 2.3 La logique ou organon ♦ 2.4 La métaphysique ♦ 2.5 L?Éthique 2.5.1 Le bien ◊ 2.5.2 La vertu ◊ 2.5.3 La prudence ◊ 2.5.4 Volonté et responsabilité ◊ ♦ 2.6 Poétique ♦ 2.7 L'entéléchie ♦ 3 L'économie aristotélicienne 3.1 La chrématistique ♦ 3.2 La théorie de la valeur ♦ • 4 Lectures connexes 4.1 Liste des ?uvres ♦ 4.2 Littérature secondaire ♦ 4.3 Citations ♦ 4.4 Liens externes ♦ • Biographie Fils de Nicomaque, médecin d?Amyntas III de Macédoine, il vient suivre les cours de Platon à l?Académie à l?âge de 18 ans (vers 367). Il y demeure jusqu?en 348, puis devient le précepteur d?Alexandre le Grand. À la cour du roi de Macédoine, Philippe, il acquiert de nombreuses amitiés. Il fonde ensuite le Lycée, également appelé École péripatétique (ou péripatéticienne), à Athènes en 335. Menacé par le parti anti-macédonien à la mort d?Alexandre le Grand, il fuit Athènes et meurt à Chalcis en 323. Division de la philosophie d?Aristote Aristote a été l?un des premiers à procéder à des classifications hiérarchiques systématiques des connaissances et des concepts, s?inspirant peut-être des divisions utilisées pour l?organisation des armées (cette thèse serait à expliquer). Sa philosophie se divise en trois parties ; cette division est remarquable, car elle diffère de la division habituellement reçue (logique, physique, éthique) : la philosophie théorétique, la philosophie pratique et la philosophie poétique. La partie théorétique se divise à son tour en physique, mathématique et théologie ; la philosophie pratique en économique, éthique et politique ; la poétique comprend toutes les activités qui produisent une ?uvre. La conception de la nature Pour Aristote, la Cité n'est pas une construction artificielle des hommes, mais au contraire un être "naturel". Or, pour lui, la nature a cinq caractéristiques cumulatives. Aristote Biographie 2 La critique de la théorie platonicienne des Idées Aristote s'oppose à l'Idéalisme de Platon ; si on ne peut faire de démonstration scientifique qu'avec des concepts universels et nécessaires, et non des être sensibles singuliers (versant épistémologique de l'idéalisme), il récuse le fait que l'universel, objet de la science, soit séparé du monde sensible (versant ontologique). Aristote formule ici l'argument dit du "troisième homme" : si l'Idée était une substance, elle serait un individu. Donc, elle s'ajouterait à l'homme individu sensible, et tous deux participeraient alors d'une troisième Idée d'homme, et ainsi de suite à l'infini. La matière et la forme L'individu concret, sa substance, c'est l'union de la matière et de la forme. L'un ne peut se concevoir sans l'autre, ce qui est une vision de l'individu sensible à la fois opposée à celle de Platon, et qui peut être considérée comme un fondement de l'individualisme contemporain. Le devenir Le devenir est la tendance de tous les êtres soumis à la génération et à la corruption à réaliser, déployer et parachever leur Forme. Il ne faut jamais oublier que la pensée d'Aristote est une pensée de la perfection et de l'immobilité, plutôt que du mouvement. Il n'est pas nécessaire qu'un individu donné arrive à la perfection ou à l'achèvement de sa Forme spécifique ; des éléments contingents ou des accidents peuvent l'en empêcher. Mais il n'y a pas de science de l'accident : tout n'est pas écrit ni mécanique, et c'est pourquoi il y a un sens et un intérêt à constituer des sciences pratiques (éthique, rhétorique, politique) : c'est par l'étude des diverses réalisations concrètes de l'essence qu'on pourra guider l'action humaine au mieux au milieu des aléas du devenir. Le bien et le bonheur Chez Aristote, le bien est naturel, le mal anti-naturel. La morale doit rendre l'homme et la Cité heureux. L'accomplissement de la nature de l'homme (son épanouissement) et de la cité est une fin en soi, et le bonheur en est le critère. L'horizon dernier du bonheur est, pour l'homme aristotélicien, d'être honoré, c'est-à-dire réputation de vertu, dans une Cité qui est elle-même honorable. La vertu et le vice Nous devons conduire notre vie conformément à la raison. Toutefois, Aristote est conscient des limites cognitives de la raison humaine (il est donc précurseur de Hayek), ainsi que de la force des passions. C'est la raison pour laquelle il fonde sa science de l'action humaine autour trois concepts, les vertus tout d'abord, qui nous induisent à agir dans le sens de la réalisation de notre nature ; les vices ensuite, qui nous prédisposent à agir en sens contraire ; les tendances enfin, qui sont des éléments psychiques intermédiaires entre le conscient et l'inconscient, entre notre raison et nos passions, et qui détermine notre action spontanément, sans que nous ayons besoin d'y réfléchir (là encore, le rapprochement avec la coutume selon Hayek est net). Enfin, Aristote fixe quatre vertus cardinales, dont toute sa philosophie découle : la prudence, la justice, la force et la tempérance. La force et la tempérance sont les dispositions permanentes qui nous permettent de bien régler nos passions, respectivement, irascibles et concupiscibles. La justice nous permet de régler celles de nos actions qui affectent autrui (c'est donc la vertu sociale par excellence). La prudence nous permet de régler notre raison même. Voir également la partie consacrée à l'éthique. Aristote La critique de la théorie platonicienne des Idées 3 La politique La Politique est le maître ouvrage d'Aristote, celui qui concentre la plupart de ses thèses politiques. L'homme, animal politique La Cité est définie comme la forme la plus parfaite de communauté humaine, et c'est en plus un fait de nature. La Cité (ou l'État) est donc une forme spontanée et nécessaire, qu'aucun individu n'a jamais créée ou inventée. Là encore, Hayek reprendra largement ces thèses pour son ordre spontané. La Cité est conçue comme une "communauté de communautés", un ensemble regroupant le couple (réuni autour de la procréation), le maître et l'esclave (autour de leur conservation commune), la famille, le village, et enfin la Cité. Par conséquent, et ce point sépare radicalement Aristote des pensées individualistes, la Cité n'est pas une association directe d'individus, mais une association de groupes. Par ailleurs, le passage du village à la Cité représente un saut non pas quantitatif, mais qualitatif, en ce sens que l'ensemble formé par les villages est d'une nature différente de chacun d'entre eux ; c'est notamment par le truchement de l'autarcie qu'Aristote défini cette essence propre à la Cité. Ces quelques éléments pourraient laisser supposer qu'Aristote, loin d'être un précurseur des penseurs de la liberté, s'en éloigne fortement. Sur les points précédents, c'est indéniable. Pour autant, son systémisme revêt un sens particulier : chaque Cité, chaque village, chaque groupe est composé d'individus que la nature a radicalement différenciés. En effet, en assumant pleinement sa fonction (même inférieure), l'individu travaille à son propre bonheur, conformément à sa nature. Le protestantisme reprendra cette thèse, en y ajoutant l'immanence de la Révélation. La Cité permet à l'homme de bien vivre ; mais il ne s'agit pas seulement du bien-être matériel cher aux utilitaristes ; il s'agit aussi, pour l'homme, d'atteindre par la Cité son achèvement, c'est-à-dire la plénitude de sa nature. Le fait, pour l'homme, de vivre dans une Cité, n'est pas quelque chose qui s'ajoute à sa nature, un accident ; c'est un attribut constitutif de son essence. L'homme n'est pas non plus un être simplement social au sens des animaux grégaires. C'est par le sens du juste et de l'injuste que l'homme de distingue des abeilles ou des fourmis. En effet, la justice est une vertu prééminente. Or, pour être juste, il faut être en relation avec autrui, autour d'être égaux. Et il n'y a d'être égaux que dans la Cité, qui pratique l'isonomie. On le voit, la philosophie d'Aristote ne se laisse pas facilement ranger dans une catégorie, holiste ou individualiste, jusnaturaliste ou utilitariste, mais puise au contraire dans chacune. D'un point de vue libéral, l'essence de l'homme, qui réside dans son bonheur, qu'incarne la Cité et sa justice, pose sans conteste les jalons de l'individualisme contemporain. Théorie de l'esclavage Pour Aristote, il existe des esclaves par nature, qui sont certes des hommes, mais qui possèdent une raison inférieure ; ils sont incapables d'une libre spéculation, d'une science autonome. Puisqu'ils sont différents, maître et esclave sont complémentaires ; il peut même y avoir entre eux de l'amitié. Aux côtés de uploads/Philosophie/ aristote.pdf

  • 21
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager