J.Benoist Cours Agrégation 2006 Heidegger NB : les ouvrages suivant étant indis

J.Benoist Cours Agrégation 2006 Heidegger NB : les ouvrages suivant étant indisponibles en français, les citations ne sont pas toujours complètes= Prolégomènes à l’histoire du concept de temps. 4/10/2005 Fin des cours en Janvier avec Benoist. Puis Quesne (sur premier Heid) et autres intervenants. Adoption d’un point de vue critique plus qu’interne. Appropriation d’une pensée plutôt husserlienne dans les textes au programme. Pbls F de la phéno= même époque que SUZ. Ce dernier n’est pas un cours cepdt attention. Statuts différents et styles différents également. Y abordent pbls de la troisième partie de la première section de SUZ. Parenté des deux textes. Nuance conceptuelle cepdt : intro du concept de différence ontologique. Différence de l’être et de l’étant dans SUZ mais pas un objet théorique autonome. Là cette différence ontico-ontologique devient un concept. Là cela devient de l’objet même de l’étude. Etude de SUZ qui sera confrontée avec les cours quand besoin. Concepts F de la métaphysique= style proche de SUZ. Deux ans après l’autre cours. Perspective différente déjà. Evolution de la pensée d’Heid. Le concept de monde est le même que dans SUZ. Dans le traitement de ce concept et du temps= descriptions phénoménologiques nouvelles : Analyse de l’ennui (angoisse dans SUZ, autre disposition, exp du temps pur)+ analyse de la notion de vie et du vivant. Détermination privative de l’animal : dasein diminué, moins d’ouverture au monde. On ne le trouve pas ailleurs. Contenus nouveaux ici. Apparition du terme « MQ ». Pas label explicite de son projet dans SUZ. Glissement lié à son ouvrage sur Kant : projet de métaphysique du Dasein. On va déployer au-delà de l’A. existentiale : plus de contenu au dasein en en faisant sa MQ. Réinterpréter la notion d’anthropologie. La MQ du Dasein= anthropologie tale de Kant= pas déterminations empiriques de l’homme mais en tant qu’en lui on trouve une ouverture générale au monde, réflexion sur l’homme en même temps. De l’essence de la vérité= tournant où il se détourne de l’interro trop centrée sur le dasein. Trop dans le prolongement du point de vue classique du sujet. Passage à l’alétéia= désubjectivisation par là. La vérité n’est plus vérité du dasein. Ecart avec ZUS. Abandon de l’approfondissement de l’étude du Dasein. Cours qui a lieu avant cette césure. Petit écart amorcé. Cohérence de ces trois textes. Même phase centrée sur la question du Dasein. Etre, Dasein, Monde= concepts communs aux trois textes. Ils ont valeur de résultat ces trois textes. Réseau d’influences historiques complexes : phénoménologie, herméneutique, néo-kantisme. SUZ= travail de 10 années même si inconscient au début. Projet en 24. Cours de 19 à 27 : construction couche par couche se lie. Dvppe les concepts clés. Cohérence systématique de SUZ mais effet patchwork tout de même quand on a les cours antécédents. Colle des morceaux entiers de cours. Cohérence mais fabrication du texte par strate. On peut comprendre qu’il y a ainsi plusieurs projets différents dans SUZ. Des descriptions semblent sortir du projet ontologique unitaire. Cf cours de Fribourg= même description dans la perspective de la question de l’être cette fois. Réinterprétation après coup. Normal de suivre plusieurs pistes lors de la lecture. Tâche unitaire qui par ailleurs est un échec : temporalität de l’être (etre= temps) que SUZ ne réalise pas. Lire Greisch : CT intelligible et minutieux. Ouvrage de Caron pour les deux cours surtout (accès par la question du sujet). Heid et la question de temps= intro gale. Eléments biographiques. Cf Questions IV (mon chemin dans la phénoménologie) Cours de 24, semestre d’été sur Aristote : « dans la personnalité d’un philosophe […] mort ». Ne fait pas de biographie mais s’installe directement dans l’essence. Imp de la contingence historique pour le comprendre. Milieu simple, catholique. Sud de l’All. Bourdieu, sur la politique d’Heid : analyse la pensée d’Heid à partir de là. Pas un héritier intellectuellement parlant. Rapp complexe à la bourgeoisie intellectuelle universitaire de son époque (Cohen, juif progressiste libéral). Habit qu’il portera comme posture très souvent. Bcp de disc populistes liés à ce sentiment quant à sa trajectoire. Souci pour la question de l’université en cons. Cf Jaspers (23). // Position en 33 s’enracine dans cette position sociale et la perception qu’il en avait. Antisémitisme clair et vulgaire. Authenticité populiste à restaurer. Etudes de théologie à Fribourg. SUZ : beaucoup de théologie déguisée. Discours laïcisé : concept de déchéance par ex. C’est la chute. Le purifie de toute interprétation religieuse. Appropriation indéniable: pense l’existence comme tiraillée entre authenticité/ inauthenticité. Un évêque qui lui offre son premier livre de philo. // Husserl : très religieux mais n’a pas eu une formation théologique. Elle est venue avant la philo pour Heid et cela a laissé des traces. Etudes engagées : prend le parti anti-moderniste. Contre le subjectivisme des modernes. Position réaliste scolastique. Défendre l’en soi de la vérité (théologique d’abord) contre le subjectivisme. Question logique et philosophique de la vérité vient pour lui de là. Prend alors les textes d’Husserl en main : Recherches Logiques= Tie de la vérité caractérisée par un anti-relativisme. C’est cela qu’il trouve dans la phéno de Husserl. Critique la notion de sujet mais l’approfondit pourtant. Ce qui a attiré Heid vers la phéno, c’est plutôt l’anti-subjectivisme affiché de Husserl : s’y intéresse très tôt. De même à la source de cela : Brentano. Cela est moins étonnant : Brentano est un scolastique, un catholique qui défend la vérité théologique. Intérêt pour l’aspect MQ et surtout ontologique de Brentano. Dissertation de 1862 : thése de Brentano (sur la métaphysique d’Ari : signification univoque de l’étant même s’il se dit selon les multiples catégories). Différentes lignes d’interprétation des textes d’Aristote : plurivocité ou univocité de l’étant (cas de Brentano) ? Dans Qn IV, il dit que cette lecture lui a donné l’idée de son pbl : la question de l’être. Pbl ne peut se poser semble t-il quand on le pense comme concept, comme quelque chose d’univoque. Pour Brentano, il faut bien dire quelque chose de l’étant en tant que tel même s’il a plusieurs significations. Le sens de l’étant lui-même doit être trouvé. Cf Ref au Sophiste de Platon. Brentano a au moins entrevu cela. Brentano, maître de Husserl dont il déplace les concepts. Mais l’accès à Brentano est direct et non par le biais de Husserl ici : même époque que Recherches logiques mais il n’y est pas confronté par ce biais. Y trouve là l’anti-subjectivisme moderne. Avoir recours à Aristote pour Brentano ici a beaucoup de sens : l’idéalisme all dominait. Ref au réalisme scolastique contre cela. Int pour Brentano plus tard contre la philosophie de l’université all : le néo- kantisme (fidélisation et radicalisation du criticisme contre l’int pour l’être en lui même). De l’enracinement brentanien vers un rapprochement avec le néo-kantisme (idéalisme tal) pour Husserl. Cf Natorp. Heid se situe alors à l’encontre du climat philosophique dominant. Husserl est dans une évolution différente qui explique les rapp qu’Heid aura avec lui. Le Brentano d’Heid= celui des dissertations (ontologique)/ celui d’Husserl= de la psycho d’un point de vue empirique (psycho descriptive, terrain de la conscience, terrain d’une théorie de la conn). Différence de sensibilité s’exprime. Cons : réception particulière d’Husserl et modification qu’il fera subir à la pensée de Husserl. Terrain du souci de l’être est là dès le départ. A lu bcp la scolastique et Ari au début. Quant à Husserl, il était mathématicien de formation, culture historique philosophique limitée. Pas en philosophie antique et médiévale. Heid part de là en priorité. On en voit la trace dans l’œuvre de la maturité : Pbls F de la phéno : partie historique témoigne d’une bonne conn de la scolastique. Histoire philosophique all laissant la voie ouverte à beaucoup de philosophes et non seulement les grands comme en Fr. Rencontre de ce background et de Husserl : réhistoricisation de la phéno de Husserl. Abandon des études de théologie et rencontre avec la philosophie. Rencontre avec malentendus car procède par parricides successifs : Rickert d’abord. Chef de file d’une des branches du néokantisme (retour à Kant). // Retour aux choses même d’Husserl. Deux visages différents du néokantisme peuvent être distingués à l’époque : -néokantisme de Marbourg (Cohen) : lie Kant comme tie de la conn et non comme ontologie. Heid positif tout de même à l’égard de ce néo-kantisme (Cohen et Natorp son successeur). Rés tout de même : confrontation Heid et Cassirer (dernier disciple du courant). Deux lectures de K s’affrontent. Finit donc par affronter ce courant. -Rickert fait partie de cette seconde branche. S’auto-intitule « philosophie de la valeur ». Int pour l’éthique, l’esthétique…= toutes les attitudes évaluatives en fait. Vérité et tie de la conn sont reprises en terme de valeur. Tie généralisée de la valeur. Dans les premiers cours, Heid s’en prend à ces philosophes et aux fdts philosophiques du concept même de valeur. Terme lié à une certaine MQ : la MQ de la subjectivité. On présuppose tjs déjà un sujet. On pense toujours la valeur comme effet de la subjectivité même quand on tente de l’objectiver. uploads/Philosophie/ benoist-cours-sur-heidegger.pdf

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