candide, d’après voltaire Jeudi 18 avril 2013 une adaptation d’éric herbette L’

candide, d’après voltaire Jeudi 18 avril 2013 une adaptation d’éric herbette L’auteur - Voltaire - Ses principales œuvres L’argument - L’argument - Les personnages à Lire avant Le SpectacLe - La morale de Voltaire - Le siècle des Lumières - Les grandes dates de la Révolution française de 1789 La proDuction - L’adaptation - La mise en scène - La distribution en Savoir pLuS Sur Le théâtre - Les métiers du théâtre - Une petite histoire du théâtre illustrée par André Degaine - Coupe longitudinale du Théâtre de Longjumeau L’action cuLtureLLe contactS 3 7 23 33 33 28 11 Jeudi 18 avril 2013 à 14h / spécial lycées Durée 1h30 farce phiLoSophique pour Deux coméDienS Texte et Mise en scène éric herbette Assistante marie-Josée Wrobel Scénographie olivier ramon Costumes marie-thérèse Bussy avec paule onteniente dans les rôles de Cunégonde, Pangloss, le Soldat… et autres évocations. Wahid Lamamra dans les rôles de Candide, Pangloss, La Vieille… et autres évocations. tarifS écoles : 7€ écoles de Longjumeau : 5€ adultes : 20€ Adultes longjumellois : 15€ voLtaire Ses dates : 21 novembre 1694, Paris - 30 mai 1778, Paris Sa vie d’écrivain : Né à Paris dans une famille de commerçants jansé- nistes enrichis par la récente acquisition d’une charge de receveur à la Cour des comptes, François Marie Arouet, dit Voltaire, est élevé chez les jésuites du collège Louis-le-Grand. L’influence exercée par les membres de la Compagnie de Jésus sur l’esprit de Voltaire se vérifie à sa prodigieuse maîtrise de la rhétorique, à son goût de la discussion, du théâtre et de l’histoire. Parallèlement, il est introduit dans les mi- lieux mondains par son parrain, l’abbé de Châteauneuf, qui le présente même à la célèbre courtisane Ninon de Lenclos. Ainsi, dès l’âge de vingt ans, Voltaire fréquente les salons parisiens et s’adonne à une lit- térature mondaine, sinon légère. Son insolence et son indépendance d’esprit, que l’on pourrait imputer à une certaine forme d’inconscience, lui valent d’être emprisonné onze mois à la Bastille pour avoir osé écrire des libelles (écrits satiriques) contre le Régent. Dès sa sortie de prison, le jeune Arouet adopte le pseudonyme de Voltaire. Sous cette nouvelle identité, il fait représenter sa première tragédie, Œdipe (1718), qui connaît un honorable succès et est suivie de plusieurs autres pièces entre 1720 et 1725. Dans le même temps, il se consacre à la composition d’une épo- pée, la Ligue, qu’il publie en 1723 et qu’il remanie pour en faire la Henriade. L’image que le jeune écrivain impose à ses contemporains est donc extrêmement traditionnelle, puisque la tragédie et l’épopée sont les deux grands genres de l’esthétique classique. Ce n’est pourtant pas pour cela que la postérité élèvera Voltaire au rang des plus grands écrivains français. À la suite d’une altercation avec le chevalier de Rohan, Voltaire est embastillé une nouvelle fois et doit s’exiler à sa libération. Il passe ainsi deux ans et demi en Angleterre. La découverte de la monarchie parlementaire et libérale anglaise, qu’il considère comme exemplaire, influence considérablement ses idées politiques. Vol- taire y découvre en effet la tolérance, vertu qu’il ne cessera de défendre sa vie durant. En procédant dans Let- ters Concerning the English Nation (1733), rédigées en anglais à l’éloge des mœurs politiques anglaises, il fustige les abus du despotisme monarchique français et dénonce l’esprit intolérant et coercitif qui règne dans la so- ciété française. De retour en France, Voltaire publie plusieurs pièces, telles que Brutus (1730) et Zaïre (1732) ; cette dernière tragédie, écrite en trois semaines, obtient un immense succès. En 1734, il traduit et remanie les Lettres anglaises pour les augmenter : elles sont publiées de nouveau, sous le titre de Lettres philosophiques. Parce qu’il traite de la liberté politique et religieuse, parce qu’il célèbre la prospérité et le progrès comme les avancées de la science, parce qu’il expose la doctrine du matérialisme de Locke, tout en affirmant (à propos d’une lecture des Pensées de Pascal) une foi optimiste en la nature humaine, l’ouvrage devient un véritable manifeste des Lumières. Le livre est interdit pour ses idées réputées dangereuses. Voltaire décide de braver l’interdiction et, menacé d’arrestation, est contraint de se réfugier en Lorraine, à Cirey, chez son amie Mme du Châtelet. Cet esprit pugnace et vindicatif, révélé par les Lettres philosophiques, qui tend à imposer un tour- piquant aux moindres idées fonde les opinions les plus diverses et les jugements les plus partagés sur l’œuvre de Voltaire. 3 Retiré à Cirey, Voltaire s’adonne à l’étude et à l’écriture. Il y compose plusieurs pièces de théâtre, la Mort de Jules César (1735), Alzire ou les Américains (1736), Mahomet (1741) ou encore Mérope (1743), ainsi qu’un poème léger, épicurien et burlesque, à la gloire du bonheur terrestre : le Mondain (1736). Il se passionne également pour des domaines de connaissances les plus divers : les sciences, l’histoire, la philosophie, et écrit ses Élé- ments de la philosophie de Newton (1738), ouvrage de vulgarisation qui contribue largement à la diffusion des idées nouvelles. Le Siècle de Louis XIV (1751), dont la rédaction commence ces années-là, est fondé sur une mé- thode originale, où domine le souci de rapporter des faits objectifs ; l’ensemble de cet ouvrage est néanmoins une célébration du monarque et de la civilisation sous son règne. Avec l’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations (1756), Voltaire joue un rôle essentiel dans le renouveau des études historiques. En 1749, le philosophe subit une épreuve douloureuse : Mme du Châtelet, qui entretenait une liaison avec le jeune poète Saint-Lamert, meurt en couches. Voltaire décide alors de répondre à l’invitation de Frédéric II et part pour la Prusse. Dans ces deux ouvrages, sa curiosité, jointe à sa passion de la vérité, l’entraînent en effet à un examen critique et raisonné de ses sources, dont il confronte les témoignages contradictoires. D’autre part, Voltaire est le premier, avec Montesquieu, à s’intéresser à l’histoire du peuple ou de la nation, et non plus exclusivement à l’histoire monarchique ou militaire. Pendant son séjour à Cirey, Voltaire entretient également une correspon- dance avec Frédéric II de Prusse, dit « le roi philosophe », qui veut l’attirer à Potsdam. Mais une certaine li- béralisation à la cour de France, sous le « règne » de la favorite Mme de Montespan, engage Voltaire à revenir à Versailles, où il est nommé historiographe du roi (1745). L’année suivante, Voltaire est élu à l’Académie fran- çaise. Il mène dès lors une carrière de courtisan, avec ses erreurs, ses échecs et ses déceptions : son insolence lui vaut d’être disgracié et de devoir se cacher pendant deux mois chez la duchesse du Maine, à Sceaux. C’est à cette époque qu’il écrit la tragédie Sémiramis (1748). Mais, philosophe soucieux avant tout d’être entendu par un large public, il se met à explorer la forme narrative du conte pour illustrer ses idées. Zadig ou la Destinée (1748), qui pose le problème du bonheur et du destin, puis Micromégas (1752), qui traite de la relativité des connaissances, sont deux de ses contes philosophiques. C’est par ces récits merveilleux que le public du XXe siècle connaît et admire Voltaire ; lui-même pourtant ne les considérait que comme une partie mineure de son œuvre. En 1749, le philosophe subit une épreuve douloureuse : Mme du Châtelet, qui entretenait une liaison avec le jeune poète Saint-Lambert, meurt en couches. Voltaire décide alors de répondre à l'invitation de Frédéric II, et part pour la Prusse. Voltaire demeure cinq ans au château de Sans-Souci. Idyllique de prime abord, cette coopération quelque peu inopinée entre un homme de pouvoir et un homme de lettres, qui laissait présager de grandes réalisations, tourne court rapidement. Finalement les deux hommes se brouillent, et Voltaire doit quitter l’Allemagne ; la France lui refusant l’asile, il s’installe à Ferney, près de Genève. Là encore, Voltaire ne peut jouir longtemps de son séjour en paix : en effet, les autorités genevoises n’apprécient pas l’article « Genève » de l’Encyclo- pédie, qu’il est censé avoir inspiré et qui contient des critiques sévères contre la République et la religion cal- viniste. À ce propos, puis au sujet de la Providence, Voltaire est pris à parti par un autre philosophe, Jean-Jacques Rousseau, avec lequel il entretient une correspondance assez virulente (dont les Confessions de Rousseau rendent compte de la manière la plus partisane). Ainsi, les années 1750 sont pour Voltaire des années de combat, de polémique, de questionnement et d’en- gagement. Il décide de traiter de la question de l’optimisme après avoir lu les thèses des Essais de théodicée du philosophe allemand Leibniz : selon ce dernier, le postulat de la perfection divine implique nécessairement 4 que tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles. Or, la tragique nouvelle d’un tremblement de terre à Lisbonne (1755), qui a fait vingt-cinq mille morts, émeut profondément Voltaire ; elle le pousse à atta- quer les tenants de l’optimisme dans son Poème sur le désastre de Lisbonne (1756). Dans la même lignée, l’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations (1756) uploads/Philosophie/ candide-d-apres-voltaire-dossier-pedagogique-pdf.pdf

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