Culture scientifique et savoirs étudiants 27/09/21 La science référentielle de

Culture scientifique et savoirs étudiants 27/09/21 La science référentielle de la science utilisée en débat publique et politique et cela s’intensifie avec le temps : Covid, dérèglement climatique, thématique de la radicalisation Connaissance sur le parcours des gens qui se tuent et tuent les gens au nom du djihâd Vals : « la sociologie est la culture de l’excuse » Science dans les crises est au premier plan et solidité dans le débat publique Les crises s’accélèrent et s’intensifient Qu’est-ce que la science ? S’accorder dessus est impossible car il existe différentes définitions et c’est un enjeux entre les acteurs Définition à minima volontairement très larges : -la science est une entreprise culturelle et sociale et historique : activité collective qui a une historie, on peut l’étudier en sciences humaines -la science se donne pour fin d’expliquer le monde social et le monde naturel au moyen de la raison et de moyens appropriés en refusant les raisonnements de type religieux, magiques, mythiques etc… : Elias (sociologue allemand) pour lui les sciences ont volonté à produire des connaissances distanciées sur leur objet d’étude par rapport à des conceptions qui seraient plus engagées d’un point de vue émotionnel exemple : les connaissances scientifiques sur le soleil aujourd’hui on a un rapport plutôt distancié sur le phénomène et le système. On ajuste plus nos conduites pour que le soleil se lève. Le rapport qu’on a au soleil est relativement distancié on n’est plus engagé émotionnel. Accumulation des connaissances distanciées nous permet d’agir sur la nature extérieure à l’homme, ne plus être saisi de terreur et engagé émotionnel envers la nature Science : élément fondamental dans le développement humain La science nous permet de mieux connaître la nature I)La science de la science : de l’épistémologie à la sociologie des sciences : A)Caractériser l’esprit scientifique : quelques principes et auteurs de la philosophie des sciences Épistémologie : synonyme de philosophie des sciences, discours sur la connaissance pour nous se sera l’analyse des connaissances scientifiques, et des conditions de la connaissance scientifique Quand on en parle on parle d’abord d’une analyse interne : analyse qui porte sur des textes, sur des travaux finies, on va s’intéresser plutôt au contenu des œuvres par opposition à l’analyse externe qui se focalise sur la pratique des acteurs : les deux types d’analyses sont utilisés en science sociale. Prédominance de la philosophie. Ne pas confondre épistémologie avec méthodologie=> partie d’une science qui étudie les méthodes auxquelles elle a recours, la façon dont on construit les méthodes de recherches : cela nous ne intéresse pas pour le moment Quelques conceptions : épistémologie post-positivisme : positivisme est un système philosophique qui a été développé par un penseur français Auguste Comte (1798-1857) pour le développement de la sociologie même si elle va se développer contre ce système qu’il met en place. Spécificité : refuser toute spéculation métaphysique dans la pratique scientifique seuls les faits tirés d’expériences et leurs relations sont objets de connaissances certaines cad les connaissances positives pour lui sont celles qui découlent directement de l’observation et de l’expérience et il les oppose aux connaissances qui ont subi l’influence de la métaphysique. La métaphysique désigne un courant philosophique qui est en tout point opposé au positivisme au sens d’Auguste Comte car la métaphysique postule un au-delà de l’expérience sensible. Il a une conception des sciences qui ont un progrès continu. Il voit l’évolution de l’humanité en trois âge : Premier : âge théologique Deuxième : âge métaphysique Troisième : âge de la science positive : positivisme Pour Comte l’avènement de la connaissance positive est la fin de l’histoire, sommet du développement humaine, de la connaissance humaine. Pour Comte la connaissance scientifique résulte d’un progrès continu et on a un accroissement des connaissances scientifiques. Rejet de cette idée. 1)Gaston Bachelard : 1884-1962 Philosophe d’origine populaire Agrégé de philosophie Prof de philo au lycée et chimie Puis prof de philo a l’université Il va finir directeur de l’institution d’histoire des sciences Nombreuses distinctions Écrit de nombreuses poésies Publie en 1938 : la formation de l’esprit scientifique Publie le nouvel esprit scientifique : 1934 Publie la philosophie du non Que nous dit-il ? Il est en rupture avec la tradition positiviste : progrès des sciences sans rupture Montre la dialectique du développement de la connaissance scientifique Dialectique : opposition entre deux idées concrètes, méthode de pensée qui procède par opposition et dépassement d’opposition => Bachelard appelle cela une norme de rectification : découverte d’obstacles à la connaissance puis le dépassement de ces obstacles Avancée de la science pour lui : dépassement d’obstacles Bachelard rompt avec la tradition continuiste pas de progression continu, mais développement de la connaissance dès que les scientifiques découvrent ou sont confrontés à des obstacles et les dépassent. C’est en les dépassant qu’il y a la connaissance scientifique. Modèle de développement : il l’explique dans trois lois des trois étapes : -notion d’obstacles épistémologiques : obstacles qui sont présents dans l’acte- même de connaître, obstacles présents dans l’esprit scientifique lui-même. Obstacles qui sont internes. Certains phénomènes peuvent être difficiles pour faire des expériences : obstacles externes. Pour lui ils doivent apprendre à penser contre eux-mêmes. Dépassements de ces obstacles lui permet d’accéder à un nouveau mode de connaissance scientifique. Différents obstacles : *expérience ou observation première : ce qu’il appelle l’empirisme immédiat. Considérer que la sensation première, permet de connaître ce que c’est via nos sens. Que via nos sens on peut accéder à la réalité du phénomène. État d’esprit qui a dominé la connaissance scientifique longtemps. Voltaire disait « les automates étaient plus proches de l’homme que l’abîme l’était de l’animal » pour une question d’apparence extérieure. Sens qui nous indique quel est le phénomène. Complexe à dépasser : convictions qu’on se fait on a dû mal à le dépasser car on l’a vu. On peut mettre beaucoup de temps pour dépasser cela. Exemple de la Valériane : on l’administrait longtemps pour des ordres nerveux, l’hystérie et au moyen-âge une théorie se développe. L’hystérie serait dû à la migration de l’utérus => explication de l’hystérie => Valériane la remet en place. Encore au début du 20i s on en prescrivait alors que la théorie avait été disqualifiée. Valériane : propriétés sédatives Très difficile d’abandonner des connaissances produites par l’empirisme immédiat *après qu’il n’y a plus d’empirismes immédiat : première théorie fondée contre l’empirisme immédiat : généralisation de concepts. Bachelard dit que les grandes vérités premières bloquent la pensée scientifique, elles empêchent bien souvent de pousser l’investigation plus loin, on se contente de la grande loi, on ne va pas plus loin. Exemple : en mécanique cela serait : tous les corps tombent (ce qui est vrai) c’est déjà une avancée, progrès de la connaissance scientifique, progrès de la pensée moderne contre Aristote car pour lui tous les corps ne tombaient pas : distinctions corps légers et lourds. Développement d’une formule : tous les corps tombent : loi général, cette loi est vrai mais cela peut empêcher d’aller plus loin dans la réflexion d’analyse. Tube de Newton : on fait le vide, dans le vide tous les corps tombent avec la même vitesse : on est allé plus loin c’est déjà plus précis mais on peut toujours aller plus loin. Bachelard dit que faire de la science c’est penser contre soi-même. Pensées premières : assez rationnel pour qu’on s’en satisfasse. La science c’est quand on répond au pourquoi du pourquoi. Big Bang : pourquoi? Quelles sont les conditions possibles ? Si quelque chose l’a provoqué c’est donc qu’il y avait quelque chose avant? La science c’est sans fin car on se cherche toujours le pourquoi du pourquoi. La science ne répond jamais définitivement à quelque chose. Il observe que les scientifiques ont tendance à vouloir l’appliquer toute leur carrière. Les questions changent mais vont avoir tendance à répondre de la même manière que la première théorie qu’ils ont résolu. Tendance à appliquer le même système général que celui qui nous a permis de résoudre le problème scientifique qu’on a rencontré. *l’explication par l’unité de la nature. On avance l’idée d’une nature homogène, harmonique et tutélaire et qui effacerai dès lors toute contradiction. Les diverses activités naturelles deviennent alors d’un même phénomène. C’est contraire à ce que fait la science contemporaine car la science contemporaine s’intéresse qu’à des systèmes isolés. *explication par l’utilité des phénomènes naturels : comme si le monde et l’univers étaient organisés comme de grandes machines dans laquelle chaque composants auraient un rôle particulier, une spécificité. Théologie naturelle : étudier dieu par l’observation de la nature. *obstacle verbal : fausse explication obtenu à l’aide d’un concept explicatif. Exemple : dire que finalement c’est la vertu d’ormitime de l’opium qui fait dormir. En disant ça on cache son ignorance du phénomène derrière un mot, un terme, souvent à la mode. Exemple : utilisation du terme éponge : matière qui éponge, il a été utilisé pendant longtemps pour exprimer les phénomènes variés. Ils pensaient qu’en disant ça il expliquait le phénomène mais enfaite ils ne faisaient que l’exprimer. Terme qui ne uploads/Philosophie/ culture-scientif-i-que.pdf

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