ECHOS DU NORD Hebdomadaire Gabonais d’informations paraissant le Lundi. 6eme an
ECHOS DU NORD Hebdomadaire Gabonais d’informations paraissant le Lundi. 6eme année “Change. Believe” Barack Obama N°135 du Lundi 09 Juillet 2012. Prix : 500 FCFA Cocobeach : Les contrôles intempestifs des gendarmes révoltent les populations Affaire Jean de Dieu Nzé / Epeck Banaken Jeanne d’Arc Aude Le parquet et la police judiciaire ont failli P.2 Education nationale/Moyen Ogooué Un responsable de l’ins- pection délégué d’acadé- mie défraie la chronique P.6 Justice/Corruption 1,8 milliard de FCFA détourné à un forestier gabonais P.6 Lire en page 8 Lire en page 3 & 5 Ali Bongo/François Hollande Ce qu’ils se sont dit Dans ce numéro U ne erreur surve- nue lors du mon- tage du numéro 134, nous a fait illustrer l’article intitulé : « Police nationale, le cochef accusé de malversation » par la photo du général Embinga, le prédécesseur du général Léon Mistoul. La rédaction pré- sente à l’inté- ressé ses plus sincères excuses pour les désagré- ments que cette situation a pu créer pour lui- même, et son entourage. Mise en place de la biométrie, élections incontes- tées et incontestables, réhabilitation de l’Union nationale, garantie de pluralisme démocratique, liberté de la presse et respect des droits de l’homme. Ce sont quelques uns des thèmes évo- qués par François Hollande lors de son entretien avec Ali Bongo Ondimba le 5 juillet dernier à l’Elysée. Ambiance. L e service des affaires criminelles s’est une fois de plus illustré négativement la semaine dernière. Son chef, le sieur Boubata aurait, selon nos sources, remboursé à des victimes d’un vol de 3 millions de FCFA, la somme de 500 mille FCFA. En effet, la police judiciaire aurait réussi à élucider une affaire de vol et a pu récupérer l’entièreté du butin des mains du délinquant. Sieur Boubata, à qui les victimes demandaient sans arrêt s’il était par- venu à récupérer l’argent, leur affirmait du contraire. Il a fallu qu’un autre policier de la maison aille cuisiner le même prévenu pour qu’il découvre le pot aux roses. Boubata a dû se résoudre à rendre l’argent après avoir comblé le trou… Ce même service a tenté de libérer un assassin présumé vendredi 6 juillet 2012. Un enquêteur du service L., a demandé à ce prévenu le paie- ment de 300 mille FCFA contre sa libération pure et simple. Le présumé assassin a fait venir sa famille avec la somme requise. M. L. aurait envoyé une jeune recrue encaisser l’argent auprès des parents. Sauf qu’un grain de sable s’est glissé dans cette belle mécanique. L’accusé avait déjà été conduit chez le procu- reur avant que L. n’ait eu le temps de remplir sa part du contrat. Excédé, celui-ci a vendu la mèche au procureur. Ce-dernier a tout de suite convoqué la jeune recrue qui a reconnu les faits et qui est pour l’heure écrouée. Reste plus qu’à remonter la filière. A moins de laisser payer le lampiste, comme d’habitude. Police nationale /agents ripoux Les bonnes affaires du service des affaires criminelles Rectificatif 2 ACTUALITÉ ECHOS DU NORD N°135 du Lundi 09 Juillet 2012 L a manière dont a été menée la procé- dure officielle dans l’affaire qui oppose l’homme d’affaires, Jean de Dieu Nzé, à Madame Epeck Banaken Jeanne d’Arc Aude, peut amener le Conseil supérieur de la magistrature qui doit se tenir mercredi prochain, à avoir la main lourde sur le parquet de la République. Car un tel niveau de défaillance s’apparente à de la conni- vence, voire à du favori- tisme du parquet en faveur d’une des parties. Ce qui est en total contra- diction avec l’impartia- lité qui doit être le scep- tre dont la justice et ceux qui l’animent doivent se parer. Selon nos investigations - rendues très difficiles du fait que le principal intéressé, M. Nzé, n’a pas voulu s’exprimer, préférant nous renvoyer à ses avocats - Madame Epeck Banaken Jeanne d’Arc Aude serait rentrée au Gabon avec des pièces l’identifiant comme camerounaise. Une fois sur place, elle rencon- trera Monsieur Nzé avec qui elle va filer le parfait amour pendant plusieurs mois. Au point que selon l’entourage de l’homme d’affaires, celui-ci avait envisagé très sérieuse- ment en faire sa légitime épouse. Cette volonté d’épouser cette femme, poursuivent les sources, s’est traduite par la visite qu’il aurait rendue au dénommé Mvé Bibang Charco, originaire Maître Moumbembé, ténor du barreau du Gabon n’a pas vu que son client ne pouvait en toute logique poursuivre son adversaire dans les conditions actuelles ? Mystères. Mieux, le parquet ira jusqu’à délivrer un soit transmis qui va prendre des chemins tortueux pour arriver à la police judiciaire. Le document partira du par- quet via un agent. Il sera par la suite remis au chef d’état major de la PJ. Sans l’enregis- trer, celui-ci arrivera dans les mains du chef de service des affaires criminelles, l’opj Boubata Emmanuel, sans que le directeur des affaires crimi- nelles en soit informé. Comme si cela ne suffisait pas, le chef de service des affaires crimi- nelles va remettre directement le soit transmis à un enquêteur, alors qu’il aurait dû le donner au chef de division, son subal- terne direct, charge à lui de désigner l’enquêteur. Malgré que le juge d’instruc- tion le 6e cabinet en charge de la première affaire, ait claire- ment signifié à la PJ qu’il n’y avait pas matière à poursuivre Monsieur Nzé pour l’instant, malgré les instructions du procureur général allant dans ce sens, la PJ est tout de même intervenue. Il semblerait même que le fameux soit transmis aurait finalement été enregistré vendredi 6 juillet 2012. Ce qui veut dire que la PJ veut poursuivre son action. Cette attitude du parquet ne peut qu’inquiéter et fait appa- raître chez les usagers de la justice, un profond sentiment d’insécurité juridique. Dès lors, on ne peut pas s’étonner d’apprendre que le Chinois qui a avoué le meurtre de son compatriote à Akok, près de Ntoum, soit mis en liberté au bout de trois semaines d’incarcération. Tout comme on n’est pas non plus surpris qu’une dame travail- lant dans l’administration des Impôts, qui aurait reconnu avoir détourné des fonds publics, aurait aussi été libérée après 3 jours de prison. Elle est tout simplement actuelle- ment évanouie dans la nature. Que dire enfin de ces très nombreux Camerounais qui inondent la salle des pas per- dus du tribunal, et qui propo- seraient des « services » aux usagers de la justice pour faire « avancer » leurs dossiers. Dans ces conditions, on com- prend que le parquet ait en toute illégalité maintenu en détention 7 prisonniers trois mois de plus, alors qu’ils avaient fini de purger leur peine. Ali Bongo Ondimba doit savoir que s’il veut construire un Etat de droit, il doit comp- ter sur une justice forte et équi- table. Ce n’est pas avec le par- quet de cette année, qui fait montre d’une grande légèreté dans la gestion des dossiers qu’il est appelé à connaître qu’il va y parvenir. A bon entendeur. d’Oyem, et qui passait pour être le père géniteur de la jeune dame. Un jour, l’homme d’af- faires va apprendre que sa dulcinée est retenue par les services de l’immigra- tion (CEDOC), au motif que cette-dernière s’était présentée munie d’un acte de naissance gabo- nais pour se faire établir un passeport. Renseignements pris par l’intéressé auprès dudit service, il apprendra que la jeune femme qui s’était présentée à lui comme Gabonaise originaire d’Oyem mais de mère Camerounaise, est en réa- lité une camerounaise de père et de mère. Avec la complicité de son soi- disant père gabonais, M. Mvé Bibang, ils se seraient rendus à l’am- bassade du Cameroun au Gabon, qui leur aurait délivré un procès-verbal de reconnaissance paren- tale. Muni de ce docu- ment, la dame se fera éta- blir une déclaration de naissance à la mairie du 1er arrondissement de Libreville. C’est avec ce document qu’elle tentera d’aller se faire établir un passeport gabonais. Arrêtée par les éléments du CEDOC, une décision d’expulsion sera prise à son encontre. Un billet d’avion lui sera acheté. La dame sera bel et bien mise dans un avion en partance pour le Cameroun. Sauf qu’avant que l’avion ne décolle, le parquet de Libreville va donner l’ordre au Colonel Lendoye de libérer la dame. Ce qu’il fit non sans un pincement au cœur. Sûre de ses soutiens, la jeune femme va se pré- senter au commissariat de Nkembo avec la même pièce d’État Civil évo- quée plus haut, elle par- viendra à se faire établir une carte nationale d’identité. Un récépissé lui sera délivré. Elle sera rattrapée cette fois pour s’être vantée d’avoir une carte d’identité gabonaise auprès des autres Camerounaises. Une de ses compatriotes, qui avait pour amant un élé- ment de la brigade de recherche, aura la mau- vaise idée de demander à celui-ci de lui faire aussi une pièce d’identité comme celle de sa sœur. Ceci mettra la puce à l’oreille du gendarme, qui va alerter sa hiérarchie. La dame sera de nouveau arrêtée. Elle reconnaîtra les faits. Déférée devant le juge du 4ème cabinet, uploads/Politique/ echos-du-nord-n0135.pdf
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- Publié le Jul 06, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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