Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Humanité (Paris) Par
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Humanité (Paris) Parti communiste français. Auteur du texte. L'Humanité (Paris). 19/06/1936. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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UN DEUIL MONDIAL Maxime Gorki est mort LE monde est en deuil aujourd'hui un écrivain qui fut pleinement, .magnifiquement, un.homme. Maxime Gorki est mort. De Moscou à San-Francisco, de 'Mourmansk au Cap, de Tokio à Buenos- Ayres, des millions de travailleurs le pleurent. Gorki a été l'annonciateurde l'époque j nouvelle, l'écrivain ouvrier, une sorte de îcvclation du prolétariat .-a à soi-même. Apprenti cordonnier, garçon jardinier, serveur à bord d'un vapeur sur la Volga, graveur, boulanger, débardeur, peintre, journaliste, vagabond, il avait accumulé en lui toute la connaissance des souf- frances des peuples de la Russie, sous le Isarisme. Prolétaire russe, il était l'ennemi irré- conciliable de l'ancien Tegime. Ecrire et agir pour lui s'identifiaient. 11 participait comme militant à l'action politique, connaissait la prison, l'exil, et dans l'exil mettait toutes ses ressources d'écrivain au service de la cause du peuple. Lénine, "qui eut l'occasion de polémi- quer'ayee lui, l'aimait et reconnaissait en' lui la force qui devait par la suite at- teindre le sommet' de la littérature so- cialiste. 1 Staline travaillait avec Gorki. Dans les jours qui viendront, nous analyserons ici l'œuvre de l'auteur de la Mère, le romancier, le dramaturge, le critique, Qu'il nous soit permis aujourd'hui, au nom de notre journal, de saluer l'ami et le grand camarade qui montra le che- j min aux meilleurs des écrivains du monde entier, et en France, en particulier, à ceux qui, avec Barbusse,. Romain Rol- land, André Gide, André Malraux, ont préféré aux carrières ouatées et confor- tables qu'assure à ceux qui la servent une société qui finit, la lutte aux côtés des masses laborieuses pour la conquête de l'avenir. Comme Gorki, qui jette, un pont de lumière entre les valeurs culturelles dé !a tradition russe des Pouchkine, des Go- gol, des Tolstoï et des Dostoièwsky, et ta littérature nouvelle sortie de la guerre civile et de la construction socialiste, les écrivains rangés autour de la Maison de la Culture relient aux valeurs culturelles du grand passé de la France les aspira- tions tumultueuses d'une jeunesse 'avide de changement. L'histoire des dernières années de la vie de Gorki montre l'importance, pri- mordiale que donne la révolution socia. liste aux choses de l'esprit. Gorki prolétaire, Gorki homme d'ac. tion, Gorkiécrivain russe, Gorki écri- vain soviétique, Gorki écrivain mondial, laisse en disparaissant une route lumi- neuse et qui appelle. P. VAILLANT-COUTURIER. • einiiiiiiiii gigiaïaiiiaiiiiiia TRIPLE ACCIDENT MORTEL A IVRY ~I' ,7;?" 'f; Pour' éviter un cycliste, une camionnette transportant 3 ouvriers est tombée à la Seine, en traversant te pont de Confions. Trois des occupants ont été noyés. Sur notre cliché, en' repêche la -voiture en médaillon De BARTOLI, rescapé de l'accident (.Voir nos informations en 4° -page). \c, ">t t: LE COMITE CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS ADRESSE UN DERNIER HOMMAGE A MAXIME, GORKI Le Contilé contrai du Parti commu- niste français s'incline devant la dé- pouille moi'li'llc du grand écrivain H'V'ilulinVuKiire NKixnno Gorki. Maxime Gorki a mis son immense talent, qui lui valait mu*1 gloiic mon- diale, au service du peuple et de l'c- dificaiiun du aucialisniû. fin Gorki, Lénine' avaii vu le- tra- ducteur fidèle des souffrances et des aspirations des masses populaires. Staline a silorifiii l'œuvre du génial cerhain disparu que pleurent, avec tous les peuples de l'Union soviéti- que, les travailleurs de l'univers. Le Parti eoniimmisle.en lui 'rendant cet ultime liommutfe, sait qu'il, tra- duit le sentiment du peuple de Fran- ce. Celui-ci connaît bien, il aime l'œu- vre considérable de Gorki. Il. associe son nom illuslie à ceux de Henri Bar- busse et de Romain Rolland, parmi les plus nobles el, les plus grands dé- fenseurs du pain des travailleurs, de la liberté el de la paix du monde. Le Cumilê central. Les condoléances de M. Herriot. M. Edouard' Herriot, président de la Chambre, a adressé au camarade Mol<> tov,- présidentdu Conseil des Commis- saires du peuple, un télégramme de condoléances pour la mort de Maxime Gorki. i Et celles du ministre de l'Air Pierre Cot, ministre de l'air, a adres- sé à k Boubnof,• commissaire du peuple à l'instruction publique, le télégramme suivant « Profondément ému de la perte irré- parable gui Jrappe non seulement Ze peuple et la pensée soviétques, mais la pensée humaine en la personne du grand Gorki; je vous adresse mes con. doléances les plus. sincères et l'expres- sion de mavigoureuse sympathie. » LA VIE DE L'ILLUSTRE ÉCRIVAIN vl Maxime Gorki est mort hier, à l'hô- pital du Kremlin, après d€S semaines de maladie. Le plus grand des écrivains soviétiques était né en 1868 à Nijni- Novgorod,_qui porte aujourd'huile "nom de Gorki. Il avait eu une enfance et une jeu- nesse dures et difficiles. La misère, le vagabondage, la révolte avaient'formé songénie. En 1900, Gorki était déjà un écrivain connu.Il partagea dès lors sa yie entre la littérature et l'action révolutionnaire. De 1906 à 1913, il vécuten exil. Il rentra en Russie après la révolu- tion de février. Quelques années après, il alla une fois encore se soigner en Italie. En 1928, il regagna l'U.R.S.S. dé- finitivement. e Une décision qui appelle des actes U DISSOLUTION DES LIGUES FASCISTES PRONONCEE PAS LE GOUVERNEMENT DOIT ÊTRE IMMEDIATE ET TOTALE Sont atteints par les décrets Croix de feu, Solidarité « française », Francistes, Jeunesses «patriotes», qu'Une faut pas laisser jouer lacomédie à terminer elle aussi des Camelots du roy dissous sans l'être .H. A'nouM~e en codera ftettretMeJe LA noupelle en volera heureuse de 1,,11 toit en toit, de chaume en ardoise, à travers lejibrc pays deFrance. Le gouoemement issu du Front po-\ pulaire a ordonne la dissolution des ligues fascistes. C'est la volonté de la nation qui,. pour tire satisfaite, attend non des textes, mais des actes. On sait trop, par l'exemple des ca- melots du- roi, que la- dissolution peut rester fictive ceux-ci, restés groupés autour de leur journal, ont en fait sub- sisté ils ont défilé en rangs dans Paris le mois dernier. Le procédé envisagé par les factieux- consiste à changer de nom, de titre, d'étiquette et c'est tout. Heureusement,- Marc Rucart el- Sa- lengro ont pré ou la manœuvre. Ils en- tendent .dissoudre, affirment-ils, .dans les considérants de leurs décrets, les u- Parti national populaire »,« Mouvement so- cial français » .etautres « Parti' corpora- tif », camouflage des J. P., des Croix de feu et de la Solidaritélasciste.' Très bien Et il faut étendre cette mesure à toutes les formes qu'emprun- tera le fascisme. Y compris aux faux « syndicats » ligues d'esclavage au patronat que La Rocque.ceut cons- tituer en interdisant aux adhérents d'en élire le bureau. Par une circulaire secrète du chef Croix de feu Maurzelas, 21, quai d'An- icuili nous avbnsla preuve que les pseudo'syndicais remplacent simplement les groupes de combat.' II y est même précisé qu'on se réunira _« automatiquement uploads/Politique/ l-x27-humanite-journal-socialiste-quotidien-parti-communiste-bpt6k406749d.pdf
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- Publié le Oct 02, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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