Mathieu Klein élections municipales - mars 2014 Dans moins d'un an, les Nancéie
Mathieu Klein élections municipales - mars 2014 Dans moins d'un an, les Nancéiennes et les Nancéiens éliront leur nouveau maire et décideront de l'avenir de notre ville. J'ai annoncé le 29 septembre 2012 ma candidature et depuis, je sillonne les quartiers de Nancy à la rencontre des habitants, des acteurs locaux, des entreprises, des associations, des parents d’élèves, des personnes âgées, des commerçants… toutes celles et tous ceux qui vivent et font vivre notre ville au quotidien. Ces rencontres ont conforté ma conviction qu’après 30 ans de gestion par le même maire et la même majorité, une nouvelle page de l'histoire de Nancy doit s’écrire. La concentration du pouvoir dans une seule main, celle d'un homme et de son équipe, appartient à un temps révolu. Le temps des citoyens est venu, celui de la participation du plus grand nombre à la construction du projet puis à sa mise en œuvre. J’ai la conviction que nous pouvons ensemble relever le défiet construire une ville qui prend soin de ses habitants, libère les énergies de tous horizons, renoue avec le développement et la créativité, le défi d'une métropole qui compte. Je souhaite à travers ce premier document vous restituer la parole que nous avons échangée lors des rencontres de ces derniers mois. Elle constitue les premières lignes du projet que je proposerai dans quelques mois pour notre ville, dans l’écoute et le dialogue. Je vous invite à poursuivre ce travail en venant nombreux le dimanche 2 juin à la salle des fêtes de Gentilly à 11h, puis jusqu'au 15 juillet dans les Ateliers du Projet pour Nancy. Vous pouvez compter sur mon engagement. Seulement voilà, depuis quatre ans déjà, il a choisi d’être le prochain maire de Nancy. Ce n’est pas le choix le plus facile. Mais rien, ni personne, ne le détournera de cette rencontre unique avec les Nancéiens. Au printemps prochain, lorsqu’il aura – à 38 ans – permis à Nancy de tourner la page, Mathieu Klein démissionnera de tous ses autres mandats. Ne pas se fier à son éternel sourire de timide, il l’avait déjà quand il s’était mis en tête autour de ses 14 ans d’adhérer au PS. Il avait appelé la fédé de Moselle pour savoir s’il y avait des Jeunes socialistes dans son coin. Non, il n’y en avait pas et de toute façon, lui avait-on répondu un peu rudement, il fallait qu’il attende d’être un peu plus grand… Avant, vers 12-13 ans, il voulait devenir prêtre. Il se voyait bien “inscrire son histoire dans quelque chose qui vous dépasse, une aventure dans laquelle on n’est pas seul”. Dans cette Moselle où il est né le 20 janvier 1976, rurale et catholique, proche de l’Alsace bossue, il aurait été plus en conformité. Mais pour le petit enfant de chœur de Holving, il y avait Dieu et François Mitterrand… Le second a remplacé le premier pour l’éternité. “L'athée que je suis devenu n'a pas perdu pour autant le respect de la foi et des croyants”, ce qui n'est certainement pas étranger à ses voyages réguliers en Palestine et en Israël, à sa passion pour tout ce qui touche à l'histoire de cette terre et ses conflits. Il suffit de lui demander ce qu'il a vu au cinéma ces temps- ci - “Inch'Allah” et “Hannah Arendt” - pour s'en convaincre. Arrivent enfin les 16 ans et ce début d’année 1992, où il fait sa demande : “Maman, j’ai besoin de 200 F pour mon adhésion”. Le climat politique de l’époque est détestable. “Un peu comme aujourd’hui… Les affaires, le sang contaminé, le chômage de masse… Du coup, on oubliait l'abolition de la peine de mort, le RMI, la 5esemaine de congés… toutes les libertés et le progrès social qu’avait apportés la gauche” rappelle-t-il. Il n’est pas encore en âge de voter, alors il militera. Dans son coin, autour de Sarreguemines, le Front National passe - déjà - en tête au 1er tour de la présidentielle en 1995… Les parents de Mathieu sont directeurs d’école tous les deux. Du côté paternel, on est mineurs aux Houillères du Bassin de Lorraine. Et côté maternel, instituteurs. Des parents sans engagement politique pour autant, mais très le choix de nancy Ah, s’il avait écouté tous les conseilleurs, Mathieu Klein serait déjà député… Un nouveau baron du PS serait né. Multi-mandats comme il se doit. Tandis que là… “Pourquoi vous ne vous êtes pas présenté aux législatives ?” l’interrogent les uns. Tandis que les autres s’étonnent : “Mais pourquoi tu ne succèdes pas à Michel Dinet ?”. Le président du département a annoncé qu’il ne représenterait pas en 2015, et comme Mathieu est son bras droit… “Mathieu est un bosseur, un intuitif et un fédérateur. J'ai vu au fil des années le militant engagé devenir un élu local passionné et un vice-président écouté. Il porte des dossiers majeurs comme le plan collèges nouvelles générations et avant cela la politique de la ville, sans n’avoir jamais eu de cesse de rappeler que l'action publique devait être consacrée d'abord à la réduction des inégalités.” Michel Dinet à cheval sur les valeurs. De solidarité et de respect de l’autre. “Des parents extrêmement bienveillants” dit aujourd’hui leur fils aîné. Sa carte du PS en poche, Mathieu est le seul lycéen dans sa petite section locale. Il crée un groupe de Jeunes socialistes. Résiste aux appels des Jeunes communistes qui raillent “le vieux PS” réformiste. “Je n’ai jamais eu une once d’attirance pour le protestataire” dit-il. Il téléphone cette fois au siège du PS, rue de Solférino, où on lui passe le secrétaire national à la Jeunesse… “Ça tombe bien, lui dit ce dernier. Une Conférence nationale du MJS se tient demain. Viens !” On est à quelques mois du référendum sur le Traité de Maastricht. Il y a Jacques Delors comme invité... C’est parti. L’été 92, entre les classes de première et terminale, il passe un mois dans la caravane du MJS “pour le oui à Maastricht”. Sur les plages du Sud. L’été suivant, il renoncera aux trois semaines de vacances familiales aux Etats-Unis pour, dit- il, “aller préparer la suite de ma vie”. Qui va se poursuivre à Nancy. Il a 17 ans. Il voudrait être journaliste. Dès le mois d’août, il est installé dans la Cité ducale. Pour ses études, il hésite entre l'histoire et la sociologie, par goût pour les sciences de l’Homme. Ce sera finalement socio, pour mieux comprendre les déterminismes sociaux qui le révoltent. Son engagement associatif et militant est déjà ancré : ce sera le syndicat étudiant UNEF-ID et l’association Aides, qui lutte contre le sida. Il fonde aussi Homonyme à Nancy, qui se bat contre l’homophobie et pour l’égalité des droits. “Paradoxalement, mon engagement politique était presque moins fort à cette époque” dit-il, pris qu’il était par les responsabilités associatives et syndicales. Alors que le vent tourne au beau pour le PS, il replonge “dans la très belle campagne de 1997”. Celle de Claudine Barthelémy sur la 3ecirconscription de Meurthe- et-Moselle. Face à l’invincible Claude Gaillard… “Mes premiers porte-à-porte, avec cette femme exceptionnelle... Une défaite à 13 voix qui valait victoire !” Sur la 1ère circonscription, André Rossinot est battu. “Là, c’est le choix d’une vie”. Tandis qu’il quitte la Lorraine pour Paris où ses études et ses mandats nationaux vont le conduire pendant deux ans, “je sais que ma vie est à Nancy” dit-il. A son retour, pendant ses 17 mois de service comme objecteur de conscience, il croise Michel Dinet qui l’appelle à ses côtés. A son panthéon, juste en-dessous de François Mitterrand, il place alors : Michel Dinet, Martine Aubry, Lionel Jospin et Claudine Barthelémy… “Des gens de caractère avec des convictions un peu brutes comme je les aime” dit-il aujourd’hui. “Des gens pour qui la forme ne doit jamais l’emporter sur le fond”. Des gens fidèles aussi, à leurs amis, à leurs idées. Attachés à leur territoire et pour lui, c’est sans conteste son quartier des Trois Maisons. Marche après marche. Il devient d’abord le responsable du PS de Nancy en 2001, puis il est élu conseiller général de Nancy-Nord en 2004 - et bientôt vice-président du Conseil général en charge de la politique de la Ville, puis candidat aux législatives contre Laurent Hénart en 2005 et 2007 – “une nouvelle génération” titre l’Est Républicain, ils terminent au coude à coude –, puis il devient le patron des socialistes de Meurthe-et-Moselle en 2008. Ces dernières années, il les passe à mi-temps aux côtés de Martine Aubry à Paris. Pour se forger un caractère, il est servi. Mais son cœur reste à Nancy. Il en est conseiller municipal depuis cinq ans et y exerce aujourd’hui à mi- temps son activité professionnelle sur l'accès aux soins, dans une grande maison mutualiste. En 2012, il fait donc le choix de ne pas devenir député. A contrario des conseilleurs mais en pleine logique avec lui-même puisque son projet est parfaitement déterminé : “Agir pour aider Nancy à se forger un nouvel avenir. Et ça, seule l’alternance le permettra”. En art uploads/Politique/ mathieu-klein-municipales-2014-doc1-bd.pdf
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- Publié le Jui 24, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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