Est-ce que les sœurs sont libres de fonctionner? Une exploration des préoccupat

Est-ce que les sœurs sont libres de fonctionner? Une exploration des préoccupations de Paul en 1 Timothée 2:11-15 Par Jon Zens (traduit par: tommyab.wordpress.com) Dans l'histoire de l'Église, 1 Timothée 2:12 a été utilisé sans relâche comme une preuve pour régler de façon rapide et décisive le ministère des femmes dans les congrégations. En 1987, l'Assemblée du pasteur Nancy Sehested a été mis hors de l'Association de Memphis des Églises baptistes du Sud, et 1 Tim.2:12 a été utilisé comme un élément clé à la base de cette décision. En 2006, Sheri Klouda a été renvoyée du Southwestern Theological Seminary de Fort Worth au Texas. Elle enseignait l'hébreu au séminaire, mais – basé sur 1 Tim.2:12 - il a été conclu que les femmes ne devaient pas enseigner à des hommes. Un examen honnête des preuves révèlera que l'utilisation traditionnelle de 1 Tim.2:12 pour réduire au silence les croyantes est sans fondement; et que cette interprétation a causé des dommages incalculables sur la santé du corps de Christ sur terre. Tout le monde admet que 1 Tim.2:11-15 est un texte difficile à tous les niveaux - contextuel, culturel, linguistique, grammatical et conceptuel. Néanmoins, pour ceux qui désirent réellement la lumière qui vient de la Parole de Dieu, on peut avoir assez de clarté pour découvrir les à priori erronés et pour dénoncer les préjugés qui sont derrière l’interprétation traditionnelle de 1 Tim.2:12. Ce texte a véritablement été utilisé pour porter atteinte la moitié du peuple des croyants. Les preuves sont telles qu'il me semble que les enseignants de la Bible et que les dirigeants d’église feraient bien de revisiter l'application actuelle qu'ils font de 1 Tim.2:11-15, qui pourrait être erronée. Comment le Nouveau Testament dans son ensemble considère les femmes? Avant d’en venir à 1 Tim.2:12, qui est souvent considéré comme un texte contraignant en ce qui concerne les femmes, il est impératif de revoir l'image particulièrement positive des filles d'Abraham qui est dépeint dans le Nouveau Testament (Luc 13:16). Cette information ne peut être rejetée ou oubliée lorsque nous étudions les deux passages (1 Cor.14:34-35 et 1 Tim.2:12), qui mentionnent des préoccupations concernant les sœurs. - Ni les récits évangéliques, ni les paroles de Jésus n’ont jamais imposé de restrictions sur le ministère des femmes. - Jésus acceptait pleinement les femmes comme ses disciples et elles l'accompagnaient dans ses voyages avec les disciples masculins (Luc 8:1-3). Ces femmes soutenaient aussi la mission de Jésus avec leurs propres ressources. Ces faits sont beaucoup plus importants que cela ne paraît à première vue. Au premier siècle, il était inimaginable pour un rabbin juif d’avoir des femmes disciples. Luc rapporte cette réalité d'un ton plutôt neutre, mais cette bande constituée de femmes, d'hommes et de Jésus n’était vraiment pas «casher» pour les gens curieux, alors qu’ils allaient dans les villes et les villages.1 - Après que Siméon eu prit l'enfant Jésus dans ses bras et vu le salut de Dieu, Anne la prophétesse «rendit grâce à Dieu et parlait de lui [Jésus] à tous ceux qui attendent la rédemption de Jérusalem» (Luc 2:25-38). Anne n’a pas annoncé Christ seulement aux femmes, mais à «tous». - Jésus a applaudi les efforts d'évangélisation de la Samaritaine (Jean 4:35-38). Après que Jésus se soit révélé à elle, elle laissa sa cruche au puits et elle se rendit dans sa ville pour proclamer le Messie aux hommes, aux femmes et aux enfants (Jean 4:28-29). Tout le monde à Sychar connaissait son histoire de relations brisées, et pourtant elle proclamait courageusement que Jésus était le Messie - le Rédempteur, même pour ceux en-dehors du judaïsme! - Lors de la crucifixion de Jésus, les disciples masculins ont fui, mais les femmes sont restées et elles ont aidé à faire sa sépulture (Matt.27:55-56, 61; Marc 15:40-41; Luc 23:55-56; Jean 19:25-27). - Le témoignage d'une femme n'était pas admis comme preuve devant les tribunaux du temps de Jésus. Pourtant, le Seigneur a choisi des femmes pour être les premiers témoins et celles qui ont annoncé en premier sa résurrection (Jean 20:1-2, 11-18; Luc 24:1-11, 22-24; Marc 16:1-8; Matt.28:1 -11). - Après l'ascension de Christ, 120 hommes et femmes ont prié ensemble et ont choisi un remplaçant pour Judas Iscariot (Actes 1:14-15). - L'Esprit est venu sur les 120 disciples, et ils parlaient des œuvres admirables de Dieu dans de nombreuses langues étrangères (Actes 2:1-4). - Certains pensaient que les événements du jour de la Pentecôte étaient dûs à un excès de vin, mais Pierre insista sur le fait qu'il s'agissait de l’accomplissement de la prophétie de Joël - «Vos fils et vos filles prophétiseront,… Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit; et 1 Ndt: dans le judaïsme, la nourriture casher est celle qui se conforme aux règles de la religion juive ils prophétiseront.» (Ac 2:17-18). Il n'y a aucune indication dans le texte que les hommes auraient la possibilité de prophétiser librement, mais que les femmes seraient limitées à certains égards. - Philippe l'évangéliste avait quatre filles vierges qui prophétisaient (Actes 21:9). Nous ne serions pas dans l’erreur si nous supposions qu'il y avait certainement plusieurs autres sœurs qui avait ce don, et pas seulement les filles de Philippe. - Paul confia sa lettre aux Romains à Phœbé, et c’est elle qui l'a acheminée. Elle était diacre dans l'assemblée de Cenchrées et Paul avait le plus grand respect pour elle (Rom.16:1-2). Paul la reconnaissait comme un prostatis, ce qui implique l'idée de leadership (cf. 1 Thess.5: 12). - Paul désigne Priscille et Aquilas comme ses «compagnons d’œuvre» (Rom.16:3). Le même mot est utilisé pour parler de gens comme Timothée et Tite. - Junias et Andronicus (femme/mari ou sœur/frère) ont été qualifiés par Paul comme jouissant «d'une grande considération parmi les apôtres» (Rom.16:7). Ils étaient ses parents et avait été en prison avec lui. Il y avait des gens appelés «apôtres» qui n'étaient pas parmi les douze, comme Barnabas et Paul. Junias était également parmi ces ouvriers apostoliques. Il n'y a aucune raison de penser qu'elle était la seule femme à être apôtre. - Parmi tous les gens salués par Paul dans Romains 16, dix étaient des sœurs parmi lesquels se trouvaient «Tryphène et Tryphose [qui étaient peut-être jumelles], qui travaillent pour le Seigneur» (Rom.16:12). - Conformément à Actes 2:17-18, Paul encourageait les frères et les sœurs à prophétiser dans les assemblées d’église (1 Cor.11:4-5; 14:23-24). - Dans les réunions ouvertes décrites dans 1 Cor.14, Paul parle de tous les hommes et les femmes de l'assemblée - «toute l'assemblée» - «chacun de vous» - «vous pouvez tous prophétiser». Il dépeint une assemblée qui fonctionne ensemble de façon à s’encourager. - Gal.3:28 indique «qu'en Christ» les distinctions humaines telles que celle entre les hommes et les femmes, ne sont désormais plus une norme dans l’église. Au premier siècle, les préjugés abondaient dans l'esprit des gens envers certaines personnes comme les «Gentils», les «Juifs», les «esclaves» et les «femmes». Paul dit que dans le Corps de Christ, cela ne devrait pas être le cas. - Les femmes occupent une place importante dans l'assemblée de Philippes, à commencer par la maison de Lydie. En Phil.4:3 Paul demande à deux sœurs – qui avaient fort probablement une certaine influence spirituelle dans le corps - d'être en paix l’une avec l'autre. Il appelle Évodie et Syntyche celles «qui ont combattu pour l'Évangile avec moi», ainsi que ses «compagnons d'œuvre». - 2 Jean est une lettre adressée à «la dame élue et ses enfants.» Il s'agit probablement d'une sœur respectée dont la maison servait à la réunion des saints. Elle aurait apparemment exercé une influence spirituelle considérable sur un certain nombre de personnes. Des maisons appartenant à des femmes sont mentionnées comme des lieux de rencontre pour les églises dans Rom.16:5; 1 Cor. 1:11; 16:9 et Col.4:15. - En Apocalypse 2:20-24 Jésus réprimande la congrégation de Thyatire de permettre à une fausse prophétesse surnommée «Jézabel», «d’enseigner» à certains serviteurs du Seigneur à pécher gravement. Si c'était une erreur pour une femme que d'enseigner les frères, pourquoi le Seigneur n’a-t-il simplement pas condamner l'Assemblée de permettre à une femme d’instruire les autres? Cet incident de Thyatire indique que l'Assemblée permettait à d'autres hommes et femmes prophètes d'enseigner la vérité. Le problème qu’avait Christ avec cette église n'était pas qu'une femme enseigne, mais que cette femme enseignait des fausses doctrines. Nous reviendrons sur ce passage dans notre étude de 1Tim. 2:12. Cette vue d’ensemble de la vision du Nouveau Testament à propos des femmes est importante, car elle révèle la liberté d'action des sœurs dans le royaume. Dans l’atmosphère du Nouveau Testament, les «restrictions» envers les filles de Christ ne semblent pas être un sujet de débat. Une telle vue d’ensemble devrait également aussi servir de correctif à ceux qui écrasent et intimident les sœurs par leur interprétation de deux passages - 1 Cor.14:34-35 et 1 Tim.2:12 - et qui annule avec ces deux passages le ministère des sœurs qui nous est révélé dans le reste des écritures. Épîtres «pastorales»? uploads/Religion/ jonzens-1timothee2-versionfrancaise1.pdf

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  • Publié le Jan 22, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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