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HAL Id: tel-00009831 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00009831v3 Submitted on 29 Apr 2008 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Réalisation d’un Intranet : Cohérence d’un Ensemble Réparti et Communicant, autour d’une Architecture Réflexive John Seraphin To cite this version: John Seraphin. Réalisation d’un Intranet : Cohérence d’un Ensemble Réparti et Communicant, autour d’une Architecture Réflexive. domain_stic.hype. Université René Descartes - Paris V, 1998. Français. tel-00009831v3 Thèse présentée en vue de l’obtention du grade de Docteur de l’Université René Descartes, Paris V Discipline : Sciences de la Vie et de la Matière Spécialité : Informatique par John SÉRAPHIN Sujet : Réalisation d’un Intranet : Cohérence d’un Ensemble Réparti et Communicant, autour d’une Architecture Réflexive Soutenue le 6 février 1998 devant le jury composé de : Richard CASTANET - Rapporteur Jacques PITRAT - Rapporteur Guy PUJOLLE - Président Dominique SERET - Directeur Léo CACCIARI - Examinateur DominiquePASTRE - Examinateur http://ricercar.homedns.org/ 6 février 1998 Ceci est une hyper-thèse 1 0. Méta-thèse 2 Ceci est une hyper-thèse 6 février 1998 0.1 Autour d’un titre...........................................................................................3 0.2 Remerciements..............................................................................................4 0.3 Préambule.....................................................................................................5 0.4 Organisation de la thèse...............................................................................7 0.4.1 Polymorphisme ..........................................................................................7 0.4.2 Conventions de présentation......................................................................9 0.4.3 Sommaire de la Thèse « manuscrite » .....................................................10 0.4.4 Sommaire de l’hyper-Thèse.....................................................................15 http://ricercar.homedns.org/ 6 février 1998 Ceci est une hyper-thèse 3 0.1 Autour d’un titre Résumée en quelques lignes, cette Thèse trouve sans doute son origine dans une fable, extraite d’un livre de textes d’école, qui relatait les exploits d’un ordinateur apprenant à composer du Mozart au fur et à mesure qu’il en intégrait les partitions. Ainsi amené aux ordinateurs, j’ai eu la chance de faire partie des pionniers de la micro-informatique, avec l’acquisition du fameux ZX-80 de Sinclair, premier d’une longue lignée. Cette découverte a aussi marqué le début de l’apprentissage d’une interminable série de langages de programmation. Reprenant, dans chacun de ces langages, un même programme qui me sert à faire « des gammes » j’enrageais, mû par un souci viscéral d’économie de l’effort, que d’aucuns qualifieraient de paresse, de devoir reproduire sans fin des écrans et des procédures similaires. Après tout, n’avais-je pas sous les doigts une interface avec un objet qui ne connaît que des « 0 » et des « 1 », que la répétitivité ne dérange manifestement pas ? Pourquoi ne pas lui soumettre un programme qui comporterait une description du problème et le laisser faire le travail, tout seul ? Je ne vous con(mp)terai pas ici le nombre d’échecs cuisants, fruits de programmes maladroits, implémentés dans des langages inadaptés à une telle entreprise. Éludant quelques années plus tard la préparation de concours, jugés incompatibles avec cette « paresse » naturelle, j’ai exercé mon premier choix en m’inscrivant en informatique, à l’Université, au grand dam de mes proches qui me coiffaient d’un bicorne. C’est ainsi que j’ai acquis la traduction, qui venait de paraître, du « Gödel Escher Bach » de Douglas Hofstadter. J’y découvris, étonné, la réflexivité dans tous ses états : le théorème de Gödel, la diagonale de Cantor, Magritte, Turing et surtout une grille de lecture de Bach que le wagnérien que je suis trouvait jusqu’alors hermétique. Initiée au hasard de lectures puis dans le cadre d’un DEA en Intelligence Artificielle, la rencontre avec Jacques Pitrat, devait achever ma (dé)formation aux systèmes et architectures auto-référentiels qui continuent à me fasciner. Réalisée puis implémentée en contrepoint à une expérimentation à la RATP, cette thèse consacre un amorçage Récurrent depuis vingt ans, achevé grâce aux critiques, relectures, encouragements et conseils incessamment renouvelés de Dominique Seret et d’Olivier Houdé. Il était donc normal qu’elle réunît, ici, ses différents inspirateurs, au travers du thème central du GEB et de l’Offrande Musicale. 4 Ceci est une hyper-thèse 6 février 1998 0.2 Remerciements Ce qui est enfin devenu une thèse n’aurait jamais été réalisé sans l’intervention d’une pléiade d’acteurs qui, chacun à un moment plus ou moins important de sa conception, de sa réalisation puis de sa rédaction ont suggéré des améliorations, prodigué le mot de soutien, la critique ou l’encouragement qui m’ont finalement permis d’aboutir. Un grand merci à Richard Castanet qui a eu la gentillesse d’accepter de lire et de rapporter cette thèse et ce, même après que j’ai eu exposé à Pau. Je ne remercierai jamais assez Léo Cacciari, Dominique Pastre et Guy Pujolle d’avoir respectivement accepté de faire partie du jury et d’en être le président. Merci aussi à Madeleine Bonnet qui m’a accueilli dans son laboratoire où j’ai pu disposer de tous les moyens techniques, de l’aide et du soutien de Jean-Pierre Heymann, de Christian Le Guen et de Thierry Raedersdorff. Plusieurs stagiaires ont eu l’occasion de m’en vouloir en essayant soit de comprendre soit d’améliorer RICERCAR. En tout état de cause, Laurent Courtois, Éric Denoual, Alassane Diedhiou et Brice Meudec se sont efforcé de suivre les méandres des évolutions du système avec un stoïcisme remarquable. Claude Bonnot a, dans un premier temps, bien voulu me consacrer plusieurs heures pour m’expliquer des subtilités de la programmation d’Access. Il a ensuite été volontaire pour développer, à ma demande, la première maquette réalisant la connexion d’un SGBD au Web. Il a enfin, sans hésiter, adopté et utilisé RICERCAR pour ses besoins propres sans exiger d’en connaître les arcanes. Son aide et ses conseils auront été précieux. Un grand merci à Joël Nicolas et Philippe Pallu qui ont su m’écouter et me prodiguer leurs encouragements dans les moments de doute et qui, surtout, ont bien voulu accepter de lire et de commenter les épreuves décousues de cette thèse. Francis Robino a, quant à lui, assisté à la naissance de RICERCAR. C’est grâce à ses conseils et critiques que le système s’est rapidement recentré sur les fonctionnalités concrètes d’un intranet. Michel Raison m’a accueilli dans son équipe à un moment où rares étaient ceux qui auraient voulu d’un pareil canard. Il m’a fait confiance et m’a laissé l’occasion de prouver que j’étais capable de réaliser. Qu’il en soit remercié. Ma déjà longue présence à la RATP ne peut, enfin, être dépeinte sans la présence contrastée de Janick Taillandier dont j’ai fait et continue à faire partie des équipiers les moins faciles à manœuvrer. Bien qu’il n’ait pas partagé des options et des choix critiques de la thèse, ce n’est toutefois qu’avec son accord que j’ai pu la mener à bien, ménager mon emploi du temps, disposer d’un matériel et des logiciels adaptés, participer à des manifestations scientifiques et avoir la liberté d’esprit de l’achever. Merci. http://ricercar.homedns.org/ 6 février 1998 Ceci est une hyper-thèse 5 0.3 Préambule Le client-serveur, fonctionnel depuis de nombreuses années, s’est néanmoins heurté au problème aigu du coût du déploiement d’une application, de sa configuration sur des milliers de postes de travail hétérogènes (type, mémoire, capacité, niveau de système d’exploitation, etc.). L’appropriation des technologies du World Wide Web par l’entreprise lui ouvre un nouvel avenir. Ce nouveau paradigme, autour duquel semble devoir s’organiser le système d’information, n’est pas sans poser à son tour un ensemble de questions dont l’acuité est à l’échelle du succès attendu de l’intranet. Tant techniques que structurels et organisationnels [Martin_97, Schneider_97], ces problèmes sont d’autant plus difficiles à appréhender qu’ils concernent peu l’Internet dont le polymorphisme, parfois chaotique, ne fait en réalité que refléter la diversité de culture de ses différents acteurs. La réussite d’un intranet suppose en effet qu’une qualité de service soit assurée par une architecture et des outils modulaires, robustes mais simples. Il s’agit, à l’instar de toute application ayant pour cible l’ensemble de l’entreprise 1, de : garantir la validité, la cohérence et la fraîcheur des informations publiées ; assurer la pérennité de données issues d’applications plus anciennes ; définir les règles permettant à un ensemble d’acteurs, de profils très variables, d’enrichir le système en minimisant les contraintes ; fournir à l’utilisateur final, peu formé par définition, une ergonomie simple et évolutive ; gérer les profils et droits éventuels de milliers d’utilisateurs ; gérer des données dynamiques, réparties sur l’ensemble de l’entreprise ; disposer de statistiques d’accès aux différents services, fiables et adaptatives ; fournir aux exploitants des outils de gestion, de surveillance et d’audit. Établi par [Black_94, Berners-Lee_94a], le parallèle entre le Web et un système d’exploitation orienté objet souligne bien l’adéquation de ce modèle à la diversité, la modularité et la « transversalité » de l’Internet (et par restriction, de l’intranet). Il implémente en effet naturellement la persistance des objets (création, destruction et stockage des documents), leur invocation (un protocole - HTTP - compris de tous les objets, capable de leur transmettre des messages avec des paramètres - les méthodes GET, POST, etc.), un nommage uniforme (les URL uploads/Science et Technologie/ these-realisation-d-x27-un-intranet.pdf
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- Catégorie Science & technolo...
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