Ufologie L’ufologie (dénommée « ovniologie » ou « ovnilogie » par l'Office québ

Ufologie L’ufologie (dénommée « ovniologie » ou « ovnilogie » par l'Office québécois de la langue française) est une discipline qui consiste à recueillir, analyser et interpréter les données se rapportant aux phénomènes des objets volants non identifiés (ovnis), par exemple des photographies, des témoignages ou des traces au sol. L'acronyme anglais « UFO » (pour « unidentified flying object ») apparaît dans certains documents de l'armée de l'air américaine dès la fin de l'année 1947 même si de nombreux auteurs attribuent l'invention du terme au capitaine Edward J. Ruppelt (premier directeur du projet Blue Book) en 1952 pour remplacer l'expression populaire de « soucoupe volante » . Le terme « UFO » a donné le néologisme ufology, rendu en français par le calque « ufologie ». L'ufologie désigne donc a priori toute étude consacrée aux ovnis. Dans les faits, l'expression concerne souvent la discipline telle qu'elle a été développée par des amateurs qui se sont intéressés aux ovnis à partir du début des années 1950. Les études réalisées dès 1947 par l'armée de l'air des États-Unis peuvent être qualifiées d'ufologiques, mais dans les faits c'est assez rare. De même, les enquêteurs militaires sont rarement qualifiés d'ufologues. Même chose pour les enquêteurs qui ont pu travailler dans le cadre de la commission Condon ou pour le CNES par exemple. Les ufologues sont donc principalement des amateurs. Et lorsque certains d'entre eux sont par ailleurs scientifiques professionnels, ils sont ufologues à titre privé. De même, une distinction existe entre les ufologues et certains auteurs et/ou passionnés qui ont pu défendre des théories jugées marginales. On parle alors parfois de « soucoupistes ». Si en France, on parle volontiers d'« ufologues », les amateurs anglophones d'ovnis parlent surtout de « UFO researchers ». Le terme « ufologist » est moins souvent utilisé. Ce terme semble s'être répandu dans les années 1970, au fur et à mesure que les termes « UFO » et « ovni » devenaient largement connus. L'ufologie se divise en plusieurs « écoles » ou courants. Au départ, dans les années 1950, la plupart des personnes qui seront qualifiées par la suite d'« ufologues » sont de l'avis que les soucoupes volantes (le terme « ovni » commence à se répandre aux États-Unis à partir de 1956 et en France à partir des années 1970) sont d'origine extraterrestre (on dit alors « interplanétaire) ». Dans les années 1950, certains amateurs de soucoupes évoquent des théories plus marginales (terre creuse, univers parallèles, etc). À partir de 1977, un courant sceptique, qui explique les ovnis comme des méprises, fait son apparition. On parle du modèle sociopsychologique du phénomène ovni. Vers la même époque, d'autres auteurs proposent une explication parapsychologique. Parmi les ufologues se trouvent aussi bien des universitaires que des personnes sans formation spécifique . 1 2 3,4 Origine Associations Personnalités notables et leurs apports Les théories alternatives Systèmes de classification des observations L'orthoténie Astroarchéologie et théorie des anciens astronautes Exemple de réinterprétation historique ou archéologique La propulsion MHD Recherche d'éléments probants Le cas de Trans-en-Provence Les échos radar Les échos radar de la vague belge Et les faux échos radars Classification des courants ufologiques Hypothèses et interprétations Le témoignage en ufologie L'estimation des distances La parallaxe et l'œil humain Cas particulier d'estimation erronée L'interaction entre l'enquêteur et le témoin Le côté subjectif du témoignage Les dissemblances entre témoignages d'un même phénomène Description partielle par le témoin Conditions particulières du témoignage La fiabilité du témoignage Difficulté d'entamer une recherche scientifique Étude scientifique des objets volants non identifiés Controverses autour des observations en ufologie Le faux extraterrestre de Roswell Le cas Adamski Les ouvrages à sensation Exemples d’ouvrages à sensation revisitant l’histoire Exemple de traduction erronée La position du monde universitaire Notes et références Annexes Bibliographie Articles connexes Liens externes Sommaire Certains auteurs comme le sociologue Pierre Lagrange font le lien entre les récits de science-fiction et les témoignages de « soucoupes volantes », arguant que les premiers ont très largement inspiré les seconds non seulement par les romans mais aussi par les bandes dessinées ou les feuilletons radiophoniques voire télévisés . D'autres auteurs soutiennent qu'elle est apparue dans les années 1950, à la suite d'une médiatisation de l'observation de Kenneth Arnold et de l'incident de Roswell, le témoignage de l'équipage d'un vol de la compagnie United Airlines rapportant avoir été escorté par neuf objets en forme de disque au-dessus de l'Idaho dans la soirée du 4 juillet 1947 ou la mort du capitaine Mantell, dont l'avion explosa en percutant un ballon- sonde rempli d'hélium et dont le pilote prétendit poursuivre un ovni. L'incident de Roswell n'eut, en 1947, que peu de retentissement, car l'histoire d'occupants trouvés dans les débris ne prit corps que dans les années 1980. La première interprétation du phénomène des soucoupes fut qu'il s'agissait d'engins terrestres secrets (AVNI : arme volante non-identifiée). Dans les années 1950, les livres publiés par George Adamski étaient encore pris au sérieux et n'étaient pas encore considérés par la plupart des observateurs comme des mystifications. L'explication de ces sociologues sera à l'origine du modèle sociopsychologique du phénomène ovni. Bien que le terme soit entré en usage tardivement, la pratique que l'on peut qualifier d'ufologique, apparaît peu après les premières observations de « soucoupes volantes » au cours de l'été 1947. C'est surtout vers 1951, avec la création des premiers groupes d'enquêteurs amateurs, comme la Commission Ouranos en France, l'APRO aux États-Unis, que l'ufologie fait son apparition. Dès 1947, des groupes que l'on peut qualifier d'occultistes ou de fortéens, et qui existaient avant qu'on ne parle de soucoupes volantes, s'emparent du sujet. C'est le cas du BSRA de Meade Layne ou de la Fortean Society, créée dans le sillage de Charles Fort. Au milieu des années 1950, les groupes spécialisés dans l'étude des soucoupes volantes vont se distinguer en deux courants : un courant dit « mainstream » d'ufologues préoccupés par l'établissement des faits ; un courant dit « soucoupique » qui n'hésite pas à rapprocher les ovnis de tout un folklore alors en plein développement (Men in Black, continents disparus, terre creuse, etc). Les magazines publiés par Ray Palmer, par Gray Barker, illustrent ce courant. Les activités de groupes comme l'APRO, le NICAP, le CSI de New York, ou le GEPA et Lumières dans la Nuit en France, sont représentatifs de l'ufologie stricto sensu. De nombreuses associations à travers le monde s'intéressent aux ovnis. Elles sont généralement fondées par des amateurs. Les articles publiés dans certaines revues sont de qualité inégale. Par ordre chronologique d'apparition, les associations « historiques » sont les suivantes : 1951 : La Commission Ouranos, fondée par Marc Thirouin. 1952 : L'Aerial Phenomena Research Organization (en) (APRO), fondée par Coral Lorenzen aux États-Unis. 1955 : Le National Investigations Committee on Aerial Phenomena (en) (NICAP), fondé par Townsend Brown. 1958 : Lumières dans la Nuit (LDLN), fondée par Raymond Veillith. À ses débuts simple revue, LDLN a donné naissance dans les années 1970 à un important réseau de délégués régionaux, d'enquêteurs et de groupements régionaux. 1962 : Le Groupe d'étude des phénomènes aériens (GEPA), fondé par un groupe d'ingénieurs, de militaires et d'enquêteurs français et présidé entre 1964 et 1970 par le général Lionel-Max Chassin. Première association ufologique scientifique française en date, elle a pu s'attacher la collaboration de Claude Poher (du CNES) et de Jean-Pierre Petit (du Origine 5,6 7 Associations Centre national de la recherche scientifique). En 1977, elle prononça sa dissolution, le CNES ayant créé un organisme scientifique officiel d'étude des ovnis, le Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non-identifiés (GEPAN). Milieu des années 1960 : Le GESAG, à Bruges (Belgique). 1969 : Le Mutual UFO Network (MUFON), à l'origine Midwest UFO Network, fondé par d'anciens membres de l'APRO aux États-Unis ; c'est la principale organisation américaine d'enquête sur le phénomène ovni (3 000 membres en 2012). 1971 : La Société belge d'étude des phénomènes spatiaux (SOBEPS), à Bruxelles (Belgique). Le Cobeps lui succède. 1973 : Le Center for UFO Studies (CUFOS), association internationale de scientifiques fondée par l'astronome Josef Allen Hynek. 1976 : Le Committee for Skeptical Inquiry (anciennement « Committee for the Scientific Investigation of Claims of the Paranormal », ou CSICOP), organisation américaine fondée par le philosophe Paul Kurtz et qui se consacre à la critique des phénomènes « paranormaux » ou de disciplines qu'elle juge pseudo-scientifiques comme l'ufologie, la parapsychologie, la cryptozoologie ou encore l'homéopathie. Il s'agit d'une des organisations les plus importantes du mouvement sceptique contemporain, à côté de la The Skeptics Society. Il a compté parmi ses membres Carl Sagan, Isaac Asimov, James Randi, Martin Gardner. Il publie régulièrement un journal, le Skeptical Inquirer (« L'Enquêteur sceptique »). Une commission, qui comprend Robert Sheaffer (ou encore Philip J. Klass de son vivant), se penche sur le phénomène ovni. Avec l'apparition de la Nouvelle Ufologie, un courant sceptique, les groupes ufologiques vont mettre en scène de nombreux débats opposant les différents courants. Les groupes des années 1980 sont marqués par ces débats. L'Association pour l'étude des soucoupes volantes (A.E.S.V.), qui publie la revue uploads/Science et Technologie/ ufologie.pdf

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