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Ce copyright s'applique obligatoirement à toute amélioration par simple correction d'erreurs ou d'oublis mineurs (orthographe, phrase manquante, ...), c'est-à-dire ne correspondant pas à l'adjonction d'une autre variante connue du texte, qui devra donc comporter la présente notice. ----------------------- FIN DE LA LICENCE BNAM ---------------------------- COURS DE CHYMIE POUR SERVIR D’INTRODUCTION à cette Science. PAR NICOLAS LE FEVRE Professeur Royal en Chimie, et Membre de la Société Royale de Londres. CINQUIEME EDITION, Revue, corrige et augmentée d’un grand nombre d’Opérations, et enrichie de Figures, PAR M. DU MONSTIER, Apothicaire de la Marine et des Vaisseaux du Roi ; Membre de la Société Royale de Londres et de celle de Berlin. TOME PREMIER. A PARIS. Chez JEAN-NOËL LELOUP, Quay des Augustins, à la descente du Pont Saint Michel, à Saint Jean Chrysostome. M. DCC. L I. Transcription Roberto pour la BNAM. http://www.bnam.fr. 2014 PREFACE DE L’EDITEUR Des Chimies de Le Fèvre et de Glaser. Si l’on avait la Médecine des simples, telle que l’ont eue les premiers hommes, ou que l’ont la plupart des animaux, on n’aurait recours ni à la Pharmacie, ni à la Chimie ; et le corps humain s’en trouverait beaucoup mieux. Mais il faut se soumettre au sort présent de l’humanité, et chercher à conserver la santé, lorsqu’on a le bonheur de la posséder, ou du moins à la rétablir lorsqu’on en est privé. Il y a plus de huit cents ans que l’on s’applique à ces deux arts si utiles a l’homme. D’abord ils furent traités fort imparfaitement. Les Arabes embarrassèrent extrêmement la Pharmacie. Et la Chimie pratiquée par les anciens Egyptiens n’était pas tournée du côté de la santé ; ils avaient un tout autre objet. Mais depuis, on en a fait un usage plus légitime. La pratique et la réflexion, quelquefois même le hasard ont fait naître des découvertes. Par-là tout s’est perfectionné ET se perfectionne encore tous les jours. Les Allemands nous ont devancé dans ce genre de travail ; la plupart de leurs Médecins employés dans les Collèges des mines, occupent auprès de leurs fourneaux la meilleure partie de leur loisir, et ce qui fait honneur à cette science, est que les Princes même n’en dédaignent pas la connaissance. Basile Valentin, Paracelse et après eux Dorneus, Diodore Enchyon, Ulstad et Gesner, s’y sont appliqués avec succès, et ont donné lieu aux autres de suivre les mêmes traces. Et tous jusqu’aux premiers Médecins de leurs souverains, se font aujourd’hui un devoir d’état de se livrer à cette science, qui est très louable, quand on sait la contenir dans de justes bornes. Ce n’est pas néanmoins que la Pharmacie ne soit bien pratiquée dans toute l’Allemagne par les Apothicaires. On est même étonné, lorsqu’on entre dans leurs magasins de voir l’abondance de leurs préparations, aussi bien que l’ordre et la propreté qu’ils ont soin d’y maintenir. Cela regarde surtout les villes Impériales, où le nombre des Apothicaires est très limité ; et il faut même y employer un bien considérable pour acquérir chez eux un fond de Pharmacie, et c’est précisément chez les Allemands que se vérifie l’axiome que l’Apothicaire doit être riche. Et l’on y trouve des boutiques de Pharmacie, qui montent quelquefois à plus d’un million de livres, ainsi qu’il s’en trouve à Strasbourg, où avec l’Apothicaire du Roi, il ne peut y en avoir que quatre pour toute la ville, quoique grande et très peuplée. D’Allemagne la Chimie ne tarda guère à passer en Italie, où Fioraventi, Fumanel, Fallope, et même une illustre virtuose, c’est Isabelle Cortesè, s’y appliquèrent avec succès. Cette science vint presque dans le même temps en France, comme on le voie par le célèbre Fernel premier Médecin du Roi Henri II, qui en parle dans ses ouvrages. Jean Liebaut, Docteur en Médecine de l’Université de Paris écrivit beaucoup plus sur cette science, qu’il ne la pratiqua. On voit cependant qu’il en donne d’assez bons principes dans son Livre de la maison rustique. Béeguin, qui avait voyagé dans l’Allemagne et dans toute l’Autriche fut un des premiers, qui parmi nous en écrivit par principes. Son Tïrocinium Chymicum n’est pas néanmoins sans beaucoup de fautes, que ses Commentateurs, ou Latins ou Français, ont été obligés de corriger. Vint ensuite Guillaume Davissone Ecossais retiré en France qui s’y appliqua fort heureusement. Outre la nature qu’il avait bien étudiée, on trouve en lui un grand fond de raisonnement ; et quoiqu’il y ait quelques landes dans sa Pyrotechnie, on y voit des opérations utiles et singulières qu’on a négligées depuis. Après ces deux Artistes et presque en même temps que ce dernier, il s’en forma plusieurs autres parmi nous. Je ne parlerai néanmoins que des principaux. Nicolas le Fèvre et Christophe Glaser, donc je fais paraître ici une édition nouvelle, sont presque les mêmes pour le fond des opérations. Je rapporte néanmoins en quoi ils diffèrent l’un de l’autre. Mais celui qui a le plus brillé pour l’usage ordinaire, a été Nicolas Lémery. Ce dernier qui a enseigné cette science à Paris pendant près de quarante ans. Depuis 1672, jusqu’en 1710, sert de guide aux commençants, et peut former un Apothicaire de Province, car ceux de Paris ont des lumières supérieures à celles de cet Artiste. Son cours de Chimie qui est fort méthodique, n’a pas laissé d’avoir de la réputation ; il a même été traduit soit en latin, soit en quelques-unes des langues vivantes de l’Europe. Cependant que de choses nécessaires, utiles et curieuses ne pourrait-on point ajouter à son travail, qui a besoin même d’être rectifié dans bien des occasions par une main habile ? C’est à quoi sans doute l’on travaille dans la nouvelle édition que l’on en prépare. Outre sa Chimie, qui est son premier ouvrage et qui dans les trois premières éditions, ne formait qu’un fort petit Volume in-douze, nous avons encore de lui une Pharmacopée recueillie de tout ce qui a paru en ce genre, mais qui me paraît inférieure à celle de Charas. Il a donné de plus un Dictionnaire universel des drogues simples, assez curieux et plus exact que celui de Pomet. Un Traité qu’il a publié sur l’antimoine, s’est vu exposé à la critique de personnes mieux instruites que lui sur ce minéral. Je n’ai pas été peu surpris devoir avec quelle hardiesse il donne à des malades des préparations d’antimoine, qu’il imagine ou qu’il hasarde pour la première fois. L’on sent néanmoins à sa lecture qu’il n’avait point vu ceux de Basile Valentin et de Suchten, tous deux Allemands, dont les ouvrages sont estimés des connaisseurs. La Chimie de Lémery n’a point empêché des personnes habiles de parcourir la même carrière, avec moins d’étendue et de détail à la vérité, mais avec plus de lumières et de critique. C’est ce qu’on doit dire de M. de Saulx Médecin de l’Hôpital de Versailles, qui a donné dans ses Nouvelles découvertes sur la Médecine, beaucoup d’opérations chymiques également utiles et curieuses. Il n’a pas formé cependant un uploads/Sante/ nicolas-lefevre-cours-de-chymie-tome-1-1751.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Fev 02, 2022
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
- Taille du fichier 5.0919MB