Anthropologie L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être hum

Anthropologie L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques, physiologiques, évolutifs, etc.) et culturels (socio-religieux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles. Le terme anthropologie vient de deux mots grecs, anthrôpos qui signifie homme (au sens générique) et logos qui signifie "parole", "discours" (et par extension "science"). Cette discipline vise particulièrement les faits spécifiques à l'homme par rapport aux autres animaux (faits anthropologiques comme homo ou anthrôpos) : langages articulés et figuratifs, rites funéraires, politiques ou magiques, arts, religions, costumes, parenté, habitats, techniques corporelles, instrumentales, de mémorisation, de numération, de représentations spatiales et temporelles, etc. Elle s’appuie notamment sur l’étude comparative des différentes sociétés et ethnies décrites par l'ethnologie et envisage l'unicité de l'esprit humain à travers la diversité culturelle. L'ethnographie est la branche de la discipline qui s'occupe de la collecte méthodique des données sur le terrain. Elle peut utiliser le dessin, la photographie, la notation musicale et la collecte d'objets. Sommaire [masquer] • 1 Traditions anthropologiques • 2 Thématiques de l’anthropologie ○ 2.1 L'humain et la nature ○ 2.2 La discipline anthropologique ○ 2.3 L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle, pour les auteurs anglo- saxons)  2.3.1 Les modèles et les codes sociaux  2.3.2 La parenté et les alliances  2.3.3 Organisme du politique  2.3.4 Aspects symboliques  2.3.5 Anthropologie économique  2.3.6 Autres domaines de l'anthropologie ○ 2.4 Les aires culturelles  2.4.1 Cartes  2.4.2 Liste des sociétés • 3 Origines de l'anthropologie ○ 3.1 Le primat de l’anthropologie physique ○ 3.2 L'autonomisation de l’anthropologie sociale  3.2.1 Reconnaissance institutionnelle  3.2.2 Le rôle du musée  3.2.3 L’évolution de la méthode ethnographique • 4 Grands courants ou théories en anthropologie • 5 Enseignement de l'anthropologie en France • 6 Enseignement de l'anthropologie en Belgique francophone • 7 Centres de recherches en anthropologie en France • 8 Notes et références • 9 Voir aussi ○ 9.1 Bibliographie ○ 9.2 Articles connexes ○ 9.3 Liens externes [modifier] Traditions anthropologiques Il existe diverses traditions anthropologiques antiques, puis modernes (allemande, anglo- saxonne, française, etc). Les plus importantes sont actuellement[réf. nécessaire] l’anthropologie sociale britannique (J.G. Frazer, Bronislaw Malinowski, A.R. Radcliffe-Brown, E.E. Evans-Pritchard) et l’anthropologie culturelle américaine (L.H. Morgan, Franz Boas, Marvin Harris, Clifford Geertz, Margaret Mead, Ruth Benedict). L'anthropologie américaine attache beaucoup d'importance aux aspects culturels des langues et des modes de pensée et d'action. Il y a eu un Institut d'Anthropologie à Washington DC pour aider les autorités fédérales dans leurs relations avec les pays étrangers et les contacts transculturels. Il semblerait que la sociologie soit, dans cette perspective américaine, une réduction de l'anthropologie à une société singulière dans un espace et un temps particulier. Le modèle anglo-saxon est axé sur la multidisciplinarité et divise traditionnellement l’anthropologie en quatre sous-disciplines : • l'anthropologie biologique (également appelée anthropobiologie ou bioanthropologie) étude du mode de transmission, des causes et des effets des variations biologiques et de leur évolution chez les groupes humains; • l'ethnologie ou anthropologie sociale et culturelle, l’anthropologie sociale (surtout en Europe) s’intéresse entre autres à l’étude de la parenté, de la politique et de l’organisation sociale tandis que l’anthropologie culturelle (surtout aux États-Unis) étudie les mœurs, la religion et les autres aspects symboliques des sociétés humaines ; • l'archéologie, qui étudie les sociétés humaines passées à travers les vestiges matériels qu’elles ont laissés derrière elles ; • l'ethnolinguistique ou anthropolinguistique, qui se penche sur la variabilité linguistique à travers les différentes sociétés humaines et qui voisine dès lors avec la sociolinguistique et la dialectologie. En France, les travaux structuralistes de Claude Lévi-Strauss ont exercé une grande influence. Il a aussi contribué fortement à institutionnaliser cette discipline en France. [modifier] Thématiques de l’anthropologie [modifier] L'humain et la nature • Homo sapiens • Théorie de l'évolution • Primatologie comparée • Écologie humaine • Paléoanthropologie • Anthropologie politique • Anthropologie des mondes contemporains [modifier] La discipline anthropologique • L'anthropologie dans son étude de l'être humain s'intéresse à sa diversité biologique et à sa diversité culturelle d'un point de vue synchronique (contemporain) et diachronique (à travers le temps). Ainsi, cette discipline est formée de quatre parties ou sous-disciplines. étude de la diversité culturelle étude de la diversité biologique étude diachronique archéologie paléoanthropologie étude synchronique ethnologie bioanthropologie [modifier] L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle, pour les auteurs anglo-saxons) Cet article ou cette section contient une ou plusieurs listes. Ces dernières gagneraient à être rédigées sous forme de paragraphes synthétiques. [modifier] Les modèles et les codes sociaux • La culture • L'ethnie • L’appartenance ethnique • Les échanges culturels • Les réseaux sociaux • La hiérarchie • Les genres et sexes • Les mœurs • Le droit • La socialisation et l’éducation • La bienséance et l'étiquette • L'ethnolinguistique : voir Discours, Parole • L'anthropologie de l'image ou (anthropologie visuelle) : voir Sémiologie, Icône [modifier] La parenté et les alliances • La parenté : famille, filiation, descendance, lignage. • Les types d’alliances: le mariage. • Les interactions intra-familiales. • Évolution humaine . [modifier] Organisme du politique • L’anthropologie politique • La guerre [modifier] Aspects symboliques • L’anthropologie des religions • L’anthropologie de l'art • l'ethnomusicologie qui étudie les rapports entre musique et société ; • Les jeux • La parole et le discours • Les rites [modifier] Anthropologie économique • L’économie des sociétés traditionnelles 1 • Karl Marx , et ses "héritiers" de l'école d'anthropologie économique marxiste ou "école française d'anthropologie économique" (appelée ainsi à l'étranger), et plus récemment "anthropologie de la libération". Les principaux tenants de cette école sont Claude Meillassoux, Pierre Philippe Rey, Emmanuelle Terray, Maurice Godelier • L’anthropologie d'entreprise [modifier] Autres domaines de l'anthropologie • L'anthropologie des techniques et de l'objet • L'anthropologie cognitive • L'ethnobiologie • L'anthropologie judiciaire • L'anthropologie biologique • L'anthropologie des relations hommes-animaux • L'anthropologie de la santé • L'anthropologie de l'art • L'anthropologie de l'alimentation • L'anthropologie du corps [modifier] Les aires culturelles [modifier] Cartes • Afrique • Amérique latine • Asie • Europe • Océanie [modifier] Liste des sociétés • Liste alphabétique des peuples du monde • Les groupes amérindiens en Amérique du Nord avant la colonisation [modifier] Origines de l'anthropologie [modifier] Le primat de l’anthropologie physique Articles connexes : Anthropologie physique et Racialisme. La polysémie du terme « anthropologie » rend difficile une définition stricte de son périmètre qui a fortement varié dans le temps et dans l’espace. L’anthropologie contemporaine est tributaire de sources multiples et variées et la définition d’une généalogie est en soi un enjeu propre de la discipline. Au XVIII e siècle , une relative convergence assigne à l’anthropologie l’étude de l’Homme sous ses divers aspects grâce aux méthodes des sciences naturelles. Elle s’inscrit dans un mouvement plus général qui, ramenant l’Homme au sein de la nature, lui fait perdre la position privilégiée qu’il occupait au sein de la Création dans la théologie chrétienne. Buffon définit dans son Traité des variations de l'espèce humaine (1749) l'« Anthropologie » comme l'équivalent de l’« Histoire naturelle de l'Homme ». Diderot propose en 1751 une définition plus étroite en faisant de l’anthropologie un équivalent de l’anatomie 2 . Si le périmètre de l’anthropologie et sa position vis-à-vis de disciplines voisines demeurent flous au cours du XIX siècle, elle reste considérée comme une discipline des sciences naturelles. Se confondant, en France plus particulièrement, avec ce qui est aujourd’hui désigné comme l’anthropologie physique, elle épouse le paradigme naturaliste qui « proclame que le statut d’un groupe humain, comme l’ordre du monde qui le fait tel, est programmé de l’intérieur de la matière vivante »3. La préoccupation principale des anthropologues, le plus souvent issus de la médecine ou de la biologie, est d’étudier l’origine et l’évolution de l’homme, d’établir des classifications de l’espèce humaine sur la base du concept de race, en s’appuyant sur les méthodes de l’anatomie comparée. Sur le plan institutionnel, l’anthropologie se développe d’abord en dehors du cadre universitaire, au sein de sociétés savantes, fruits d’initiatives privées. En France, l’éphémère Société des observateurs de l'homme, présidée par Louis-François Jauffret, se fixe pour tâche l’étude de « l'homme sous ses aspects physique, moral et intellectuel », projetant d’établir une classification des races sur des bases anatomiques. La Société ethnologique de Paris, fondée en 1838 par William Edwards, circonscrit principalement ses débats à la querelle sur l’origine de l’espèce humaine opposant monogénisme et polygénisme. Elle disparaît en 1848. En 1855, Armand de Quatrefages occupe la chaire d’anthropologie qui remplace la chaire d’anatomie humaine au Muséum national d'histoire naturelle. Pierre-Paul Broca, considéré par ses contemporains comme le père de l’anthropologie physique en France, contribue à affermir ces premiers ancrages académiques. De formation médicale, il fonde la Société d'anthropologie de Paris en mai 18594 puis l'École d'Anthropologie de Paris, inaugurée en décembre 1876, d’orientation polygéniste. En Grande-Bretagne, la London Ethnological Society naît en 1843, sur le modèle de la société créée par Edwards5 ; une fraction polygéniste et anti-darwinienne, menée par James Hunt, opèrent une scission pour créer l'Anthropological Society of London en uploads/Societe et culture/ anthropologie 3 .pdf

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