Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, re
Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, recueilli des meilleurs auteurs et [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Diderot, Denis (1713-1784). Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, recueilli des meilleurs auteurs et particulièrement des dictionnaires anglois de Chambers, d'Harris, de Dyche, etc. par une société de gens de lettres, mis en ordre et publié par M. Diderot, et quant à la partie mathématiqu. 1751. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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Tantiim féries junóluraque pollet, Tanfìim de medìofutnptis accedìt honoris! HORAT. DIX VOLUMES IN-FOLIO, DONT DEUX DE PLANCHES EN TAILLE-DOUCE, PROPOSES PAR SOUSCRIPTION. A PARIS, Chez BRIASSON.raí Saint Jacques, à la Science. DAVID l'aîné, rue Saint Jacques, à la Plume d'or. LE BRETON, Imprimeur ordinaire du Roy, rue de la Harpe. D U R A N D , rue Saint Jacques, à Saint Landry, & au Griffon. M. D C C. L I. AVEC APPROBATION ET PRIVILEGE DU ROY. DL ^£âfâ&S i5..3_51 A ENCYCLOPÉDIE, ou DICTIONNAIRE RAISONNE DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS. js ' OUVRA GEque nous annonçons, n'eftplus I un Ouvrage à faire, Le Manuscrit if les Des- -*—' seins en font complets, Nous pouvons assurer qu'il n'aura pas moins de huit Volumes, 17 de six cens Planches, Ù~que les Volumes se succéderont fans interruption, APRÈS AVOIR INFORMÉ le Public de I état présent de I'ENCYCLOPÉDIE, & de la diligence que nous apporterons à la publier; il est de notre devoir de le satisfaire fur la nature de cet Ouvrage, & fur les moyens que nous avons pris pour l'exécution. C'est ce que nous allons exposer avec le moins d'ostenta- tion qu'il nous fera possible. On ne peut disconvenir que depuis le renouvel- lement des Lettres parmi nous, on ne doive en partie aux Dictionnaires les lumières générales qui se lont répandues dans la société, & ce germe de Science qui dispose insensiblement les esprits à des connoissances plus profondes. Combien donc n'im- portoit-il pas d'avoir en ce genre un Livre qu'on pût consulter sur toutes les matières, & qui servît autant à guider ceux qui se sentiroient le courage de tra- vailler à l'instruction des autres, qu'à éclairer ceux qui ne s'instruisent que pour eux-mêmes. C'est un avantage que nous nous sommes propo- sé; mais ce n'estpas le seul. En reduisant sous la forme de Dictionnaire tout ce qui concerne les Sciences & les Arts, il s'agiffoit encore de faire sentir les secours mutuels qu'ils íé prêtent ; d'user de ces secours pour en rendre les principes plus sûrs & leurs conséquences plus claires; d'indiquer les liaisons éloignées ou pro- chaines des êtres qui composent la Nature, &qui ont occupé les hommes; de montrer par l'entrelacement des racines ckpar celui des branches, I'impoffibilité de bien connoître quelques parties de ce tout, fans remonter ou descendre à beaucoup d'autres; de for- mer un tableau général des efforts de l'esprit humain dans tous les genres & dans tous les siécles; de pré- senter ces objets avec clarté; de donner à chacun d'eux l'étendue convenable ; & de vérifier, s'il étoit possible, notre Épigraphe par notre succès : Tantum féries junáhraque pollet, Tantum de mediofumptis accedit honoris ! Horat. Art. poet. JUSQU'ICI PERSONNE n'avoit conçu un Ouvrage aussi grand; ou du moins personne ne l'avoit exé- cuté. LEIBNITZ, de tous les Sçavans le plus capable d'en sentir les difficultés, desiroit qu'on les surmon- tât. Cependant on avoit des Encyclopédies ; & Leib- nitz ne l'ignoroit pas, lorsqu'il en demandoit une. La plupart de ces Ouvrages parurent avant le sié- cle dernier, & ne furent pas tout-à-fait méprisés. On trouva que s'ils n'annonçoient pas beaucoup de génie, ils marquoient au moins du travail & des connoiffances. Mais que seroit-ce pour nous que ces Encyclopédies ?Quel progrès n'a-t-on pas fait depuis dans les Sciences & dans les Arts ? Combien de vé- rités découvertes aujourd'hui, qu'on n'entrevoyoit pas alors ? La vraie Philosophie étoit au berceau ; ía Géométrie de l'Infini n'étoit pas encore; la Phy- sique expérimentale se montroit à peine ; il n'y avoit point de Dialectique; les loix de la faine Critique étoient entièrement ignorées. DESCARTES, BOYLE, HUYGENS, NEWTON, LEIBNITZ, BERNOULLI, LOCK, BAYLE, PASCAL, CORNEILLE, RACINE, BOURDA- LOUE, BOSSUET, &C. ou n'existoient pas, ou n'a- voient pas écrit. L'esprit de recherche & d'émula- tion n'animoit pas les Sçavans : un autre esprit moins fécond peut-être, mais plus rare, celui de justesse & de méthode, ne s'étoit point fournis les différentes parties de la Littérature ; & les Acadé- mies, dont les travaux ont porté si loin les Sciences & les Arts, n'étoient pas instituées. Si LES DÉCOUVERTES des grands Hommes & des Compagnies sçavantes,dont nous venons de parler, offrirent dans la fuite de puiffans secours pour for- mer un Dictionnaire encyclopédique; il faut avouer auísi que l'augmentation prodigieuse des matières rendit à d'autres égards un tel Ouvrage beaucoup plus difficile. Mais ce n'est point à nous à juger si les successeurs des premiers Encyclopédistes ont été hardis ou présomptueux; & nous les laisserions tous jouir de leur réputation, fans en excepter EPHRAIM CHAMBERS, le plus connu d'entre eux, si nous n'a- vions des raisons particulières de peser le mérite de celui-ci. L'Encyclopédie de Chambers dont on a publié à Londres un si grand nombre d'Editions rapides ; cette Encyclopédie qu'on vient de traduire tout ré- * Le mot Encyclopédie signifie enchaînement des Sciences. II est composé de sv en, de xtíxAoç cercle, & de icaiêslct institution ou science. Ceux ijui ont prétendu tjue cet Ouvrage étoit impossible, ne connoiiïbient pas, selon toute apparence, le passagecjui suit; il est du Chancelier Bacon. De ìmpojstbilitate itastatua j ea omnia pojstbìlia, &* prafiabilia censcnda, qua ab aliquibus perficipojsunt, licet non a quibustis ; (Ù^ qua à multis conjunUim, licet non ab uno j &* qua in juccejpone faculorum, licet non eodem oeyoj eî^ denique qua MULTORUM cura (Ù^sumptu, licet non opibus ei>° industria stngulorum. Bac. lib. z. de Aug. Scient, cap. i. p. IOJ. cemment en Italien, & qui de notre aveu mérite en Angleterre & chez l'Etranger les honneurs qu'on lui rend, n'eût peut-être jamais été faite; si avant qu'elle parut en Anglois, nous n'avions eu dans notre Langue des ouvrages où Chambers a puisé sans mesure & lans choix la plus grande partie des choses dont il a composé son Dictionnaire. Qu'en auroientdoncpensénos François sur uneTraduction pure & simple ? II eût excité l'indignation des Sça- vans & le cri du Public, à qui on n'eût présenté sous un titre fastueux & nouveau, que des richesses qu'il possédoit depuis uploads/S4/ encyclopedie-diderot-dalembert.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 25, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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