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1 © Instagram P. 25 THIBAUT COURTOIS Mishel dévoile les secrets de son couple P

1 © Instagram P. 25 THIBAUT COURTOIS Mishel dévoile les secrets de son couple P. 12 © WhatsApp Bryan refusé sur une attraction à la foire NAMUR Z Le Namurois, qui pèse 125 kg pour 1,80 m, pense que c’est à cause de son poids Z « Le Monsieur était trop grand pour le manège », soutient le forain Bryan refusé attraction à la foire Pour la sexologue Marie Tapernoux, c’est avant tout l’expression d’un manque. « Avec le Covid, les couples qui n’allaient pas bien ont explosé » L ’inﬁdélité explose P. 2 ET 3 © iStock - DR ENQUÊTE POST-CO VID explose Vincenzo Ciuro, la nouvelle voix du foot P. 15 À 19 CE SOIR SUR RTL © DR UNION - RANGERS (20H45) AÉROPORT DE ZA VENTEM Le périple fou de nos valises après le check-in P. 14 © B. M. Johnny Cadillac arrête sa carrière de sosie © Facebook P. 14 PHILIPPEVILLE Il n’aura échappé à per- sonne que cet été est parti- culièrement chaud et sec. Les vagues de chaleur que nous avons connues en juillet se reproduiront en août. Cela n’est pas que conjoncturel. Il va fal- loir s’y habituer. Tous les spécialistes s’ac- cordent à le dire : nous avons atteint un point de non retour. Face à ce que l’on appelle « l’ur- gence climatique » et les effets concrets du ré- chauffement de la planète, on attend de cha- cun qu’il fasse des efforts, mais aussi du pou- voir politique une prise de position forte. Or en Belgique, on entend assez peu les poli- tiques sur ce sujet. Nos collègues du Soir ont d’ailleurs pointé ce week-end « le silence de Zakia Khattabi en pleine crise climatique ». Et la ministre fédé- rale du Climat de justifier ce silence en expli- quant qu’elle préfère travailler le fond plutôt que la forme, qu’elle préfère mener des ré- formes structurelles plutôt que de communi- quer sur la question. C’est tout à son honneur, mais tout de même, cela sur- prend. Un politicien qui ne veut pas faire de sortie dans les médias, c’est rare. Rarissime, même, à une époque où la com’ politique est omniprésente sur tous les ca- naux possibles et imaginables. Mais passons. Reste que communiquer sur l’urgence clima- tique, a fortiori quand on est ministre du cli- mat, cela n’aurait rien d’incongru. À vrai dire, c’est même capital. Car une partie de la popu- lation, sans être climato-sceptique, a une fâ- cheuse tendance à relativiser l’urgence. Or, il ne peut y avoir de changement que s’il y a une prise de conscience générale, collective. On en est loin. Ce silence du politique peut donner l’impression que le sujet du réchauffe- ment climatique n’a guère d’importance. Alors, communiquez ! Faites œuvre de péda- gogie. Par ces fortes chaleurs, il n’est jamais inutile de se rafraîchir les idées. Cette fâcheuse tendance à relativiser l’urgence ÉDITO Romain Goffinet Journaliste Gabin et Sandro sauvent un homme d’un incendie à Givet FRANCE P. 5 Une équipe namuroise au départ du Tour de Namur ce mercredi CYCLISME P. 23 © M.D. Mardi 2 août 2022 - N o 209 - 2,40 € Namur À CHAQUE INSTANT AU PREMIER RANG 5 413635 027253 3 1 Les 2 derniers suspects du meurtre de B. Miler libérés © V.L. FLAWINNE P. 4 c’est d’étouffer. « On peut avoir très peur de ce que ça peut géné- rer. On a tendance à le mettre de côté et on finit par étouffer. Puis il y a une soirée trop alcoolisée, un collègue ou quoi que ce soit et c’est l’étincelle qui met le feu aux poudres. Parce que le sac est plein. » Une fois qu’on a « glissé », reve- nir en arrière est très compliqué. « Quand on touche à l’infidélité pour combler un manque, c’est très difficile à stopper tant que cette carence est toujours là. Car ça créera un vide énorme qui est très anxiogène. » Et Marie Taper- noux d’illustrer son propos : « C’est comme quelqu’un qui crève de faim et qui commence à manger. C’est très compliqué de s’arrêter. » À moins d’être infidèle en étant très alcoolisé, il y a moyen d’identifier qu’on est sur le point de « glisser », selon elle. « Si on est 100 % honnête, on sent qu’il y a quelque chose. On tombe dans quelque chose qui se fait de manière progressive, qui com- mence peut-être par des sextos, puis il y a un rendez-vous… Sans jugement aucun, je pense qu’il y a moyen d’arrêter le processus. » En tant que sexologue, elle rap- pelle que l’important est la qua- lité de la relation. « La sexualité est un baromètre. Au plus on prend soin de la relation, au plus on la nourrit avec de la qualité, des moments à deux, des sur- prises… au moins il y a des rai- sons d’aller compenser ailleurs. » Et Marie Tapernoux de conclure : « Il y a toujours 10 à 15 % de choses qui manquent dans un couple. Il n’y a jamais rien de parfait. Mais une fois qu’on passe dans une phase plus réaliste, on fait le choix de vivre avec et on prévoit des espaces pour en parler. » SABRINA BERHIN Selon l’observatoire européen de l’infidélité publié par le site de rencontres extraconjugales G et ses confinements successifs sont venus perturber notre quotidien. La sexologue Marie T L ’infidélité en hausse, u SEXUALITÉ Q uand on lui demande si l’infidélité est en hausse suite au Covid, la sexologue Marie Ta- pernoux est catégorique : « Oui », nous répond-elle d’emblée. « Je n’ai jamais eu autant de per- sonnes qui viennent me voir dans ce contexte. J’en ai de plus en plus, que ce soit seules ou en couple. » Cette infidélité est, selon elle, gé- néralement la conséquence d’autre chose. « Depuis 6 ans que je pratique comme sexologue, je n’ai eu qu’une personne chez qui c’était addiction à la sexuali- té. Chez toutes les autres, c’était la conséquence d’un manque. Quand elles viennent me voir, ce n’est pas pour voir à qui imputer la faute mais pour comprendre pourquoi c’est arrivé. » Plus de cas d’infidélité témoigne donc d’un plus grand de couples où il y a des manques à combler. « Avec le Covid, les couples qui n’allaient pas bien ont explosé », expose la spécialiste. « Ceux qui allaient bien ont tenu bon. Mais l’élastique est en train de cra- quer. » Le Covid a exacerbé les tensions présentes en nous cou- pant de toute autre source de soupape externe. « On ne pou- vait plus aller voir des amis, faire du sport... Or ce sont toutes des sources importantes pour l’équi- libre », résume-t-elle. « On a telle- ment tiré sur l’élastique, que même quand on relâche, il est détendu. » Cette réalité est étroitement liée au contexte général. « Le Covid a créé une insécurité profonde et il n’a toujours pas disparu. Au ni- veau de leur bien-être, notam- ment psychique, les personnes vont moins bien. Et quand les gens vont moins bien, le couple va moins bien. » Compliqué de s’arrêter Pour la sexologue, l’infidélité n’est pas incontournable. Elle considère qu’être fidèle toute sa vie est possible, mais « pas simple ». La communication joue alors un rôle très impor- tant, avec son partenaire mais aussi avec des personnes de confiance qui peuvent nous ai- guiller, ou avec un profession- nel. Le risque, si on ne parle pas des carences que l’on éprouve, © iStock 2 2 Mardi 2 août 2022 La Califormie sous le joug de « McKinney » Baptisé « McKinney », l’énorme incendie qui dé- vaste la Californie depuis vendredi a déjà tué deux personnes, détruit 22.500 hectares de la forêt natio- nale de Klamath et n’est toujours pas maîtrisé. À lire en page 25 Le bonheur de Thibaut Courtois et de Mishel s’expose sur les réseaux sociaux. En Belgique, la conception de l’infidélité est plus rigide que dans d’autres pays comme l’ Alle- magne. D’après le site de ren- contres extraconjugales, Glee- den, et son baromètre de l’infi- délité, notre pays fait même par- tie du top 3 des plus rigides, avec l’Espagne et le Royaume-Uni. En comparaison aux autres pays européens, c’est pourtant aussi les Belges qui s’estiment les moins comblés, sexuellement parlant. Ils ne sont en effet qu’1 sur 5 à considérer qu’ils sont très heureux de leur situation sexuelle actuelle. Viennent en- suite les Italiens (23 %), les Fran- çais (24 %) et les Espagnols (25 %). Les plus heureux sont les Anglais et les Allemands (28 % dans les deux cas). Troisième enseignement du ba- romètre : la disposition à l’infi- délité est assez forte en Belgique. 20 % des Belges ont répondu qu’ils pourraient être infidèles s’ils étaient certains que per- sonne ne serait jamais au cou- rant. C’est le 2e score du baro- mètre, la première place étant occupée par la France (26 %). Sur la troisième marche, on uploads/S4/ journal-la-meuse-namur-du-02-juillet-2022.pdf