1 Atelier de Traduction Numéro 25/2016 Sous la coordination de : Muguraş Consta

1 Atelier de Traduction Numéro 25/2016 Sous la coordination de : Muguraş Constantinescu Daniela Hăisan Volume publié dans le cadre du programme CNCS PN-II-ID-PCE-2011-3-0812 (Projet de recherche exploratoire) Traduction culturelle et littérature(s) francophone(s) : histoire, réception, critique des traductions, Code ID_133, Contrat 133/27.10.2011 Editura Universităţii „Ştefan cel Mare” din Suceava 2016 2 Directeur fondateur : Irina Mavrodin Rédacteur en chef : Muguraş Constantinescu Comité de rédaction : Elena-Brânduşa Steiciuc Raluca-Nicoleta Balaţchi Daniela Hăisan Elena-Camelia Biholaru Cristina Drahta Anca-Andreea (Brăescu) Chetrariu Réalisation technique : Iulia Corduş Couverture : Ana Constantinescu Publication indexée dans : Fabula, Ulat, MLA International Bibliography, Google Scholar, ERIH PLUS 3 Atelier de Traduction N° 25/2016 revue semestrielle réalisée par Le Centre de Recherches INTER LITTERAS de la Faculté des Lettres et Sciences de la Communication de l’Université « Ştefan cel Mare » de Suceava www.usv.ro/atelierdetraduction 4 COMITÉ SCIENTIFIQUE Gina Abou Fadel Saad – Université Saint-Joseph, École de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth, Liban Henri Awaiss – Université Saint-Joseph, École de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth, Liban Dumitra Baron – Université « Lucian Blaga », Sibiu, Roumanie Elisabeth Bladh – Université de Göteborg, Suède Marc Charron – Université d’Ottawa, Canada Jean Delisle – Université d’Ottawa, Canada Felicia Dumas – Université « Alexandru Ioan Cuza », Iaşi, Roumanie Lance Hewson – Université de Genève, Suisse Enrico Monti – Université de Haute Alsace « Mulhouse-Colmar », France Mariana Neţ – Institut de Linguistique « I. Iordan-Al. Rosetti » auprès de l’Académie Roumaine, Bucarest, Roumanie Maria Papadima – Université Nationale et Capodistrienne d’Athènes, Grèce Maïca Sanconie – Université d’Avignon, France Catriona Seth – Université de Lorraine, France Bernd Stefanink – Université de Bielefeld, Allemagne Marie-Hélène Torres – Université de Santa Catarina, Brésil ATELIER DE TRADUCTION ADRESSE Universitatea „Ştefan cel Mare” din Suceava Facultatea de Litere şi Ştiinţe ale Comunicării Centrul de cercetări INTER LITTERAS Strada Universităţii nr. 13 720229 Suceava, România www.usv.ro/atelierdetraduction tel./fax +40 230 524 097 mugurasc@gmail.com rnbalatchi@litere.usv.ro Copyright © Editura Universităţii „Ştefan cel Mare” din Suceava, 2016 5 SOMMAIRE PRÉSENTATION Muguraş Constantinescu (Roumanie) ........................................................... 9 I. ENTRETIEN Entretien. Muguraş Constantinescu (Roumanie) avec Chiara Elefante (Italie) .................................................................................................................. 15 II. ARTICLES Histoire, critique, théories de la traduction (III) Gina Abou Fadel Saad (Liban) – Parcours d’une École de traduction. Rétrospection et horizons réflexifs ........................................................................... 27 Laurence Gouaux-Rabasa (Réunion) – Des mots aux mondes : Traduire la présence Hindouiste dans un texte d’Anita Desai ……………………..………… 39 Zhang Wen (France) – La retraduction en littérature de jeunesse. Le sort de Cendrillon sous la plume des traducteurs chinois (1928-2004)…...……………. 53 Zuzana Raková (République Tchèque) – L’inventeur de Karel Čapek. Traduction créative et le fonctionnalisme................................................................ 65 Mustapha Tidjet (Algérie) – Signification, ambiguïté et traduction ................... 77 Panayiota Ioannidou (Grèce), Ana-Claudia Ivanov (Roumanie) – L’onomastique de Madame Bovary en traduction roumaine et grecque………... 87 Khalil Baba (Maroc) – Les récits de Maqâmât : les intraduisibles de la littérature arabe...................................................................................................................... 101 6 III. PORTRAITS DE TRADUCTEURS/TRADUCTRICES Julie Arsenault (Canada) – Pierre Leyris, traducteur des littératures anglaise et anglo-américaine (II) ............................................................................................. 113 IV. FRAGMENTARIUM IRINA MAVRODIN Familiarité vs dépaysement : une épreuve pour le traducteur de littérature (traduit du roumain par Ionela-Gabriela Arganisciuc et Anamaria Munteanu)………............................................................................................. 131 V. CHRONIQUES ET COMPTES RENDUS Muguraş Constantinescu (Roumanie) – Histoire des traductions en langue française, XVIIe et XVIIIe siècles, Yves Chevrel, Annie Cointre et Yen-Maï Tran-Gervat (dir.), Verdier, Paris, 2014.……………………….………. 135 Daniela Hăisan (Roumanie) – Traduire l’architecture. Texte et image : un passage vers la création ?, Robert Carvais, Valérie Nègre, Jean-Sébastien Cluzel, Juliette Hurnu-Bélaud (dir.), Éditions A. et J. Picard, Paris, 2015 ………………………………………………………………………. 145 Georgeta Cristian (France) – Écrire en langues. Littératures et plurilinguisme, Olga Anokhina et François Rastier (dir.), Paris, Éditions des archives contemporaines, 2015....................................................................................... 155 Ana-Claudia Ivanov (Roumanie) – Idéologie et traductologie, Astrid Guillaume (dir.), L’Harmattan, 2016………………………………….. 165 Ionela-Gabriela Arganisciuc (Roumanie) – États des lieux de la traduction pour la jeunesse, Virginie Douglas (dir.), Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2015 ……………………………………………………….. 169 LES AUTEURS………………………………………………............ 175 7 PRÉSENTATION 8 9 PRÉSENTATION Muguraş CONSTANTINESCU1 Le numéro 25 de la revue Atelier de traduction reconfirme la tradition de notre périodique d’accueillir des contributions dues à des chercheurs d’horizons culturels divers et appartenant à des générations différentes, ce qui permet un riche dialogue interculturel et intergénérationnel autour des questions traductologiques d’actualité. La rubrique Entretien a comme invitée la chercheuse Chiara Elefante de l’Université de Bologne, spécialiste reconnue en paratexte, vu dans sa relation avec la traduction, ce qu’on appelle parfois « paratraduction ». Son ouvrage sur cette problématique, paru en 2012, est déjà devenu un incontournable dans la recherche sur la traduction. Dans ses réponses, la chercheuse de Bologne parle de son expérience de traductrice de Bauchau, ensuite d’une bible pour enfants de Lechermeier, et avoue l’enrichissante expérience qu’elle a eue d’être en dialogue avec Yves Bonnefoy (dont elle a traduit quelques essais) en tant que traducteur de Pascoli. Plus récemment Chiara Elefante embrasse comme axe de recherche la problématique « édito-socio-traductologique », concernant la relation entre la traduction, le monde éditorial et les facteurs sociaux, relation qui peut influer sur la pratique traduisante et conduire à de nouvelles « normes ». Dans la section « Articles » sont réunies sous la large bannière « Histoire, critique, théories de la traduction (III) » une diversité de contributions dont celle de la chercheuse libanaise Gina Abou Fadel Saad et celle de la chercheuse réunionnaise Laurence Gouaux-Rabasa. La première reconstitue le parcours d’une École de traduction, notamment l’École des traducteurs et d’interprètes de Beyrouth (ETIB) de l’Université Saint-Joseph, dès sa création dans les années 1980 et jusqu’à présent, en passant par la création de l’école doctorale en 1997. L’auteure souligne la quête incessante de l’équipe étibienne, qui a fait sienne la devise « oser », d’une formation flexible, adaptée aux standards internationaux, où les cultures générale, spécialisée et traductologique soient bien harmonisées. Elle dévoile aussi la part de créativité en recherche qui fleurit dans un climat stimulant de dialogue et d’échange dans l’École qui a accueilli et a publié tous les grands noms de la planète traductologique, soit dans la revue Al-Kimiya, signifiant Alchimie, soit dans la Collection Sources-Cibles des Presses de l’Université Saint-Joseph. La contribution de la chercheuse de l’Université de Saint-Denis porte sur la traduction de la présence hindouiste dans un texte d’Anita Desai – Where 1 Université « Ştefan cel Mare » de Suceava, Roumanie, mugurasc@gmail.com. 10 Shall We Go this Summer ? –, traduit de l’anglais vers le français. Laurence Gouaux-Rabasa entreprend une intéressante analyse comparative macro- et micro-textuelle qui révèle de nombreuses neutralisations et même des suppressions de cette présence hindouiste qui aurait donné au texte la profondeur culturelle qu’il a dans l’original. Embrassant, sans doute, la vision d’une critique des traductions constructive, elle propose chaque fois sa propre solution, respectueuse de la dimension hindouiste du texte de départ. Sa conclusion qu’il s’agit, en fait, d’une traduction « commerciale », semble justifiée. La problématique de la dimension culturelle, neutralisée ou, au contraire, préservée dans le texte traduit, préoccupe aussi la chercheuse Zhang Wen de France. Elle se penche sur quelques retraductions de Cendrillon de Perrault en chinois qui atténuent ou effacent des renvois à la mode féminine du temps que le conteur du XVIIe siècle a évoquée avec une pointe d’ironie. Avec Zuzana Raková de la République Tchèque on change de siècle et de problématique parce que la chercheuse et traductrice tchèque focalise son attention sur le récit L’inventeur de Karel Čapek, en version française, pour démontrer avec beaucoup d’exemples à l’appui que nous avons affaire à une traduction créative. Le chercheur algérien Mustapha Tidjet exprime sa réserve envers la théorie fonctionnaliste du skopos et s’arrête sur l’ambiguïté et la signification dans la traduction, en partant d’exemples puisés dans la poésie kabyle, en allant de la période coloniale pour finir avec la poésie chantée de la période actuelle. Un très intéressant article est proposé par deux jeunes chercheuses, Panayiota Ioannidou (de l’Université d’Athènes) et Ana-Claudia Ivanov (de l’Université de Suceava), sur l’onomastique de Madame Bovary en traduction roumaine et grecque. Les deux chercheuses analysent avec finesse et nuances les solutions grecques et roumaines des ergonymes, anthroponymes, toponymes et pragmonymes du roman flaubertien ayant à l’esprit l’idée de Flaubert que les noms propres ont une importance capitale dans le roman, tout en sachant que parfois, paradoxalement, la non-traduction des onomastiques fait partie de la traduction. Le dernier article de la section est signé par le chercheur marocain Khalil Baba et porte sur la traduisibilité/intraduisibilité d’un genre à part nommé la maqâma, d’origine arabe, créé au Xe siècle, difficile à rendre dans une autre langue par les énigmes, métaphores, jeux de mots qu’elle contient. La rubrique « Portrait de traducteurs/traductrices » contient la deuxième partie du très intéressant et accompli portrait que la chercheuse canadienne Julie Arsenault fait à Pierre Leyris, traducteur des littératures anglaise et anglo-américaine. Comme d’habitude, la rubrique Fragmentarium est dédiée à un article d’Irina Mavrodin, écrit à l’origine en roumain, traduit en français par deux 11 jeunes chercheuses roumaines, Ionela-Gabriela Arganisciuc et Anamaria Munteanu. L’article porte sur le couple de notions familiarité vs dépaysement, véritable uploads/Litterature/ atelier-25-final.pdf

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