Commentaire Biblique du chercheur ANCIEN TESTAMENT 230, rue Lupien Trois-Rivièr
Commentaire Biblique du chercheur ANCIEN TESTAMENT 230, rue Lupien Trois-Rivières (Québec), Canada G8T 6W4 13 Le Commentaire biblique du chercheur est un commentaire des Écritures écrit exclusivement par les membres du corps enseignant du Dallas Theological Seminary. Il s’adresse aux pasteurs, aux laïcs, à ceux qui enseignent la Bible ou qui l’étudient sérieusement de même qu’à tous les autres qui veulent un commentaire détaillé, mais bref et fiable de toute la Bible. Pourquoi un autre commentaire biblique quand il en existe déjà tellement ? Plusieurs caractéristiques font de ce volume un outil distinctif d’étude de la Bible. Premièrement, le Commentaire biblique du chercheur a été écrit par les membres du corps enseignant d’une même école : le Dallas Theological Seminary. Ce volume interprète les Écritures conformément à l’approche historico-grammaticale, et d’après la perspective prétribulationniste et prémillénariste pour laquelle le Dallas Theological Seminary est reconnu. En même temps, les auteurs présentent souvent des points de vue variés sur des passages où il existe des différences d’opinions parmi les spécialistes évangéliques de la Bible. Deuxièmement, ce commentaire comporte des caractéristiques que l’on ne retrouve pas dans tous les commentaires en un seul volume. a) Dans leurs commentaires sur le texte biblique, les auteurs discutent de la façon dont on découvre le but du livre, comment chaque partie cadre avec tout le livre de même qu’avec ce qui précède et ce qui suit. Ceci fait voir aux lecteurs pourquoi les auteurs bibliques ont choisi d’inclure telle ou telle information, pendant que leurs mots étaient dirigés par l’inspiration du Saint-Esprit. b) Les passages qui présentent des problèmes, les coutumes curieuses de l’époque biblique et les soi-disant contradictions sont soigneusement analysés et discutés. c) Nous avons incorporé dans ce volume un aperçu des plus récentes connaissances bibliques conservatrices. d) Plusieurs mots hébreux, araméens et grecs, importants pour la compréhension de certains passages, sont discutés. Ces mots sont translittérés au bénéfice des lecteurs qui ne connaissent pas bien les langues bibliques. Ceux qui connaissent ces langues pourront cependant apprécier également ces commentaires. e) Des douzaines de cartes, de tableaux et de diagrammes sont inclus ; ils sont placés près des passages bibliques discutés, non à la fin du volume. f) Pour plusieurs passages, nous avons inclus dans la discussion des références à des passages apparentés ou parallèles. Pour chaque livre de la Bible, on retrouve une Introduction (une discussion d’articles comme l’auteur, la date, le but, l’unité, le style, les caractéristiques particulières), un Plan, le Commentaire et une Bibliographie. Dans la section du Commentaire, nous donnons un résumé de sections entières, suivi de commentaires détaillés, verset par Préface 14 verset, et souvent phrase par phrase. Tous les mots cités de la Segond apparaissent en caractères gras, de même que les numéros des versets au début des paragraphes. Les entrées dans la Bibliographie, suggérées pour une étude plus poussée, ne sont pas toutes approuvées dans leur totalité par les auteurs et les directeurs de la publication. Les auteurs et les directeurs ont énuméré aussi bien les ouvrages qu’ils ont consultés que d’autres qui pourraient être utiles aux lecteurs. Ce volume est une interprétation de la Bible, une explication du texte des Écritures, basée sur une soigneuse exégèse. Ce n’est pas premièrement un commentaire de méditation, ni un ouvrage d’exégèse donnant des détails concernant la lexicologie, la grammaire et la syntaxe, et comprenant des discussions étendues sur des questions critiques touchant les données textuelles et socioculturelles. Nous souhaitons que ce commentaire puisse approfondir votre compréhension des Écritures, pendant que vous cherchez à avoir « les yeux de votre cœur » (Ép 1.18) illuminés par le ministère d’enseignement du Saint-Esprit. Ce livre a pour but d’enrichir votre compréhension et votre appréciation des Écritures, la Parole inspirée et infaillible de Dieu, et à vous inciter à ne pas vous borner à « écouter » la Parole, mais aussi à la mettre « en pratique » (Ja 1.22) et à « l’enseigner aussi à d’autres » (2 Ti 2.2). John F. Walvoord Roy B. Zuck 15 INTRODUCTION La Genèse est le livre des commence ments ; il fournit un récit vivant des origines de l’univers et de l’homme, de l’irruption du péché dans le monde, des effets catastrophiques pour l’humanité de sa malédiction, et le début du plan de Dieu pour bénir les nations au moyen de la postérité promise. La plupart des livres bibliques puisent divers éléments dans le livre de la Genèse. En outre, depuis des siècles, la matière et le style sans fioritures de la Genèse captivent l’esprit des spécialistes. Tout comme la vérité biblique en général, ce livre s’est avéré une pierre d’achoppement pour les nombreux lecteurs qui l’abordent avec des préjugés contre le surnaturel ou avec d’autres idées préconçues. En revanche, ceux qui reconnaissent la Genèse comme la Parole du Dieu dont ils sont les serviteurs, abordent les problèmes qu’elle pose de façon différente ; elle devient alors pour eux une source d’encouragement et d’édification. Les titres de la Genèse. Le titre hébreu du livre est constitué par le premier mot du texte (berE#Ht), traduit « au commencement ». Le titre français, « la Genèse », vient de la traduction en grec du mot‑clef du livre tledt. En effet, la Septante traduit Ge 2.4a par « Voilà le livre de la genèse (GeneseOs) du ciel et de la terre ». L’auteur de la Genèse. À la fois l’Écriture et la tradition attribuent le Pentateuque à Moïse, fait suffisant pendant des siècles pour convaincre la plupart des Juifs et des chrétiens que le premier livre du Pentateuque provenait sans conteste de Moïse. En effet, nul n’était plus qualifié que Moïse pour rédiger ce livre. Instruit dans toute la sagesse des Égyptiens (Ac 7.22), sa formation littéraire lui avait appris comment recueillir les traditions et les annales d’Israël et comment composer l’ouvrage. Sa communion avec Dieu à Horeb et tout au long de sa vie l’avait guidé dans cette tâche. La Genèse fournit la fondation historique et théologique de l’Exode et de l’alliance conclue au Sinaï. Cependant, ceux qui adoptent une attitude critique à l’égard des textes bibliques refusent d’attribuer la Genèse et le reste du Pentateuque à Moïse. Ce point de vue n’est pas nouveau, car peu après le début de l’ère chrétienne, des théologiens se mirent à hésiter entre attribuer le Pentateuque à Moïse et l’attribuer à Esdras. Cependant, l’idée moderne selon laquelle le Pentateuque fut compilé à partir de diverses sources semble être le fruit d’un scepticisme rationaliste. Benedict Spinoza (1632‑1677) pensait que le Pentateuque avait été composé par Esdras qui aurait utilisé une masse de traditions, dont certaines provenaient de Moïse. GENÈSE Allen P. Ross 16 Genèse La première tentative d’élaborer une hypothèse documentaire des origines du Pentateuque fut celle de Jean Astruc (1684‑1766). Il a avancé l’idée que la Genèse fut composée à partir de deux documents principaux et de plusieurs documents moins importants. Ensuite, pendant 124 ans, des spécialistes ont débattu et développé cette idée jusqu’à ce qu’enfin, Julius Wellhausen (1844‑1918) reformule l’hypothèse documen taire avec force et précision en 1877. Wellhausen divisa le Pentateuque en quatre sources littéraires représentées par les lettres J, E, D et P. La matière dénommée J en raison de sa préférence pour le nom Jéhovah (Yahvé) était censée avoir été rédigée dans le Royaume du Sud vers 850 av. J.‑ C. De caractère personnel, biographique et anthropomorphique, elle comportait des réflexions théologiques et des enseignements éthiques dignes des prophètes. La matière dénommée E en raison de sa préférence pour le nom Elohim (Dieu) aurait été rédigée dans le Royaume du Nord vers 750 av. J.‑ C. Plus objective, elle comportait moins de réflexions théologiques et éthiques, mais davantage de détails concrets. D’après une formulation ultérieure de cette hypothèse, ces deux documents auraient été combinés vers 650 av. J.‑ C. par un rédacteur ou un éditeur inconnu, avec pour résultat le document JE. La composition du Pentateuque aurait été achevée en ajoutant la matière dénommée D et P. La source D aurait été composée sous le règne de Hilkija, vers 621 av. J.‑ C., dans le cadre des réformes accomplies par Josias. Cette école deutéronomique aurait retravaillé les livres allant de Josué à 1 et 2 Rois. La source P (Esdras et le Code de Sainteté désigné H « Holiness ») aurait été rédigée à une date se situant entre 570 av. J.‑ C. et 445 av. J.‑ C. Elle s’intéressait aux origines et aux institutions de la théocratie, aux généalogies, aux rites et aux sacrifices. Cette approche était le fruit d’une étude analytique du texte, qui y releva des contradictions apparemment insolubles. Les critiques remarquèrent des différences entre les noms divins (Yahvé/Elohim). Ils ne pouvaient harmoniser des récits parallèles (p. ex., la mise en danger de Sara dans Ge 12.10 et chap. 20). En outre, des différences linguistiques semblaient coïncider avec d’autres particularités des différentes sources (p. ex., J semblait employer Sinaï et E, Horeb). Enfin, diverses idées théologiques du Pentateuque paraissaient coïncider avec les différentes sources proposées. Cette hypothèse documentaire, déve loppée avec une grande uploads/Litterature/ commentaire-chercheur-at-extrait 1 .pdf
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- Publié le Jul 14, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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