Source gallica.bnf.fr / Médiathèque Matéo Maximoff / Fnasat-Gens du voyage Étud

Source gallica.bnf.fr / Médiathèque Matéo Maximoff / Fnasat-Gens du voyage Études tsiganes Association des études tsiganes (France). Auteur du texte. Études tsiganes. 1973-09. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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TRIMESTRIEL ETUDES TSIGANES BULLETIN DE L'ASSOCIATION DES ETUDES TSIGANES 5, rue Las-Cases - PARIS-VIIe SOMMAIRE Voyages et migrations des Tsiganes en France, au XIXe siècle, par François de VAUX de FOLETIER 1 La Kris, par Jean-Pierre LIEGEOIS 31 Les fêtes des Saintes-Maries-de-la-Mer,par François de VAUX de FOLE- TIER 47 Rôle de l'Association des Amis des Gens de la Route du départementdes Alpes maritimei,,par Henriette DAVID 50 Chronique du Comité National d'Information et d'Action sociales (C.N.I.N.) : Aide sociale et titulaires de titres de circulation. Déplacements du secré- taire général. Associations 56 Pouvoirspublics : Décret concernantla loi sur la protection des consommateurs en matière de démarchage et de vente à domicile, questions écrites de parlementairesen France. Circulaire du ministre de l'Intérieur belge ... 63 Bibliographie : livres, travaux universitaires,revues 68 Discographie, par Michel DAVID 89 Informations diverses : Nouvelles de France. Nouvelles de l'Étranger (Alle- magne,Belgique,Finlande parKari Huttunen, Hongrie par JosefVékerdi) 93 Ouvrages annoncés .................................................. 100 Ce numéro : 9 F Avez-vous songé à régler votre abonnement pour 1973 ? Voyages et migrations des Tsiganes en France au XIXe siècle 1 En présentant cette excellente étude de François de Vaux de Foletier, les Etudes Tsiganes tiennent à adresser leurs vœux d'heureux quatre- vingtièmeanniversaireà leur Vice-Président et ami des touspremiersjours. C'est en effet le 28 juin 1893 qu'il naquit à Noyant (Maine-et-Loire). Sorti de l'École des Chartes, il a fait une carrière d'archiviste, dirigeant successivement les Archives de la Vienne, de la Charente-Maritime, de la Seine-Maritime, de la Seine et de la Ville de Paris. Écrivain et conférencier, François de Vaux de Foletier est devenu l'histo- rien des Tsiganes. « Les Tsiganes dans l'Ancienne France », livre paru en 1961 chez la Société géographique et touristique Connaissance du Monde, doit être considéré comme le premier traité historique sur les Tsiganes. Avec « Mille ans d'histoire des Tsiganes » paru en 1970 chez Fayard, l'auteur pour- suit ses observations dans le temps (il va jusqu'à la moitié du XIXe siècle) et dans tous les pays où l'on connait des Tsiganes. Collaborateur régulier de notre bulletin, il écrit également dans des ouvrages et revues de haute tenue, fait des conférences,participe à des émissions radiophoniques et télévisées. Cette approche scientifique du monde du Voyage est indissociable des rapports chaleureux qui se sont établis entre François de Vaux de Foletier et les Tsiganes. Leur ami de longue date, il les rencontre avec un plaisir partagé chez lui ou chez eux, dans les manifestations culturelles ou les fêtes. Au nom de tous les lecteurs des Études Tsiganes à l'occasion de l'événe- ment de cet anniversaire, nousprésentons à notre éminent ami, l'expression de notre respectueux attachement et nos souhaits de nombreuses années de vie heureuse etféconde. Louis PFRÉ-LAHAILLE-DARRÉ. Il n'est guère aisé de tracer les voyages et les migrations des Tsi- ganes en France au cours du XIXe siècle. Pour les représentants de ces ethnies, bien peu d'observateurs qualifiés. A part le chartiste Paul Bataillard qui, vers 1843, avait commencé d'étudier la pénétration de leurs ancêtres en Europe occidentale au xve siècle, et qui plus tard quêtait inlassablement auprès de ses correspondants, à travers le monde, le plus possible d'informations contemporaines ; il entreprit, avec sa femme, des voyages à la rencontre des Bohémiens. A part aussi Prosper Mérimée, l'un des rares écrivains de l'époque romantique à ne pas se contenter des préjugés courants ; il collectionnait des glossaires des dialectes romanis, et surtout, il fréquentait des Tsiganes, et savait s'en faire des amis. La documentation dont nous disposons est très dispersée. Aux Archives nationales et aux Archives départementales, les collections, trop souvent incomplètes, des dossiers de police administrative, des rapports de gendarmerie, les papiers des tribunaux. Quelques relations d'écrivains. Des reportages de journalistes. La presse régionale se fait surtout l'écho des incidents entre nomades et sédentaires. Il faudrait pouvoir la dépouiller en beaucoup de provinces, comme l'abbé Joseph Valet l'a fait en Auvergne, pour quelques années aux environs de 1900. Dans la presse parisienne, les revues illustrées s'emploient à satisfaire l'appétit d'exotisme de leurs lecteurs ; leurs images, dues souvent à des dessinateurs de talent, peuvent suppléer à l'imprécision des textes. L'iconographie comprend aussi les estampes et les peintures. Ces divers témoignages ne permettent pas toujours de discerner l'appartenance à des groupes tsiganes que nous distinguons aujourd'hui (Manouches, Sinté, Rom, Gitans). Ou à des groupes nomades ou semi- nomades qui n'avaient pas d'ascendance indienne : tels les Yeniches, d'origine allemande, qui aux siècles précédents, hantaient le Palatinat. L'on rencontrait aussi sur les chemins de France les « Thiérachiens », originaires du pays de Thiérache en Picardie, qui, en belle saison, s'en allaient jusque dans la vallée du Rhône, avec de grandes voitures char- gées de vannerie et de boissellerie. Des lettres patentes, du 3 mars 1787 leur avaient confirmé « la faculté de faire paître leurs chevaux et bœufs dans les communes, prés fauchés, bruyères, chaumes, friches, bordures des bois, forêts et grands chemins ». Francisque Michel, en 1847, les décrit dans la Brie : ils vivent « à la manière des Bohémiens. Le jour, ils travaillent à gages ; la nuit venue, ils couchent à l'abri de leurs charrettes, et lâchent leurs chevaux dans la prairie sous la garde de l'un d'eux. A la moindre alerte, un coup de sifflet se fait entendre, tous les chevaux se rassemblent et les Thiérachiens décampent en un clin d'œil ». Le romancier et poète Jean Richepin, dont les ancêtres habitaient la Thiérache, se plaisait à se proclamer descendant de nomades. Pour les Tsiganes, au cours du xixe siècle, le mot « Gitano » est souvent employé dans le Midi, avec parfois pour synonymes celui de « Zingaro » et celui de « Boumian ». Ailleurs le terme le plus courant, demeure celui de « Bohémien ». Celui de « Tsigane » est relativement tardif : je l'ai relevé dans la presse parisienne à partir de 1854 (ainsi correctement orthographié ; le z ne remplace le s que plus tard, vers 1878, (peut-être pour donner une apparence plus exotique, et sous l'in- fluence d'une graphie hongroise). La presse savoyarde mentionne des « Tsingari ». Le mot « Romanichel », déjà noté dans les Mémoires de Vidocq, reparaît à la fin du xixe siècle. L'expression imagée de « Camp volant », n'est pas seulement populaire ; elle figure dans des circulaires ministérielles. Il existe uploads/Litterature/ etudes-tsiganes-association-des-bpt6k9676654p.pdf

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