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An Unseen Enemy 1912 Mise en place du suspens, jeu par intensité du regard, alternance d'espace, réduction du temps dans le montage pour faire monter la tension. Traitement sadique de la femme en les magnifiant dans la souffrance. On définit le réalisateur comme « le créateur du 8ème art ». Il va ramener au cinéma la notion de réalisateur/producteur/scénariste, qui tente d'être l'auteur complet de l’œuvre. Il va rompre avec l'habitude qu'une scène soit filmée du même axe, jouer sur le gros plan en allant au delà des conventions. Il va exiger une plus grande retenu des acteurs (ce qui est nécessaire notamment pour les gros plans). D'un point de vue pictural il y a de la composition dans ses films → en utilisant par exemple des éclairages pour mieux voir les visages. Il va créer le mouvement pour rapprocher le spectateur des acteurs → lorsqu'il voit Cabiria en 1913 de Giovanni Pastrone où il voit un traveling il va s'en inspirer. Il va utiliser des iris, des caches, des split-screen... il tournait à contre jour parfois pour créer un halo autour des personnages grâce à un réflecteur mais aussi la nuit en éclairant avec des fusées au magnésium → On félicite sa photographie. Avec lui c'est la mort de la théâtralité du cinéma d'avant. Ce n'est pas un théoricien il réalise ses films à l'instinct. Birth of a nation 1915 Ancêtre du blockbuster actuel. Ce film est une sorte d'hommage à la guerre de Sécession. Il va quitter son studio car depuis des années il souhaite réaliser des films plus longs que 20mn et va tenter de devenir un réalisateur indépendant. Il va chercher un best seller pour l'adapter → The Clansman de Thomas Nixon (très controversé). Le film va être énorme (1500 plans), sans scénario de tournage (il avait déjà le découpage en tête), 6 semaines de répétition avec ses acteurs (les improvisations vont enrichir son récit), 9 semaines de tournage, budget de 40.000$ estimé mais au final le film coûtera 110.000$. La première a lieu le 9 février 1915 et sort le 3 mars 1915 → les distributeurs ont peur car le film est long (3h30), ils craignent aussi que les réalisateurs deviennent indépendants. Le réalisateur est donc obligé de louer des salles. Il passera le prix du billet de 1$ à 2$ → gros succès 800000 spectateurs à New-York. Plus gros succès du cinéma Américain avant la sortie de Blanche-Neige en 1937 de Walt Disney. On dit qu'il a rapporté 17.000.000$ (ce qui donne aujourd'hui 310.000.000$). 1er film présenté à la Maison Blanche. Des fortunes vont se faire grâce à ce film comme Louis B. Mayle (distributeur). Émeutes raciales suite à ce film → on dit que le Ku Klux Klan aurait repris vie suite à ce film. Cette polémique va pousser les gens à aller voir le film. Ce film va balayer les préjugés de la classe moyenne sur le cinéma. Intolérance (le combat de l'amour à travers les âges) 1916 Il rentre à la Triangle pour faire mieux que Birth of a Nation grâce à de plus grands moyens. Il veut se surpasser : son but est de « montrer les erreurs du passé pour les éviter aujourd'hui ». Il aimerait faire stopper la guerre. Le récit se déroule sur 42 siècles avec 4 histoires en parallèle. Ces 4 épisodes sont dans 4 styles cinématographiques différents : le premier se déroule à Babylone → se déroule comme un péplum. Le deuxième est la crucifixion du Christ → se déroule comme un film religieux. La troisième est le massacre de la Saint Barthélémy (1572) → présenté comme un film d'art. Le quatrième est une histoire contemporaine → réalisé avec son propre style cinématographique. Dans les quatre histoires les personnages tentent d'être sauvés. Le sauvetage n'aura lieu que dans le dernier récit. Il dit que le film doit être pris comme 4 sources qui ne forment qu'un torrent. Le budget va être de 2.5 millions de $ soit 40 courts de l'époque. 16 semaines de tournage. 2200 plans. De grands décors (celui de Babylone fait 1km de long). Ils vont tourner avec 3 caméras pour obtenir des angles plus ou moins similaires (pour des copies Américaines Européennes etc... pour moins abîmer les négatifs). Le premier montage fait 8h et le redécoupage fera 3h30. Le film rapportera peu malgré les bonnes critiques de la presse mais le grand public le trouvera long et difficilement compréhensible. Le producteur se sentira mal de cet échec. Le film va redéfinir l'économie du cinéma → tout l'argent des salles ayant été investi dans ce film les autres films réalisés par la compagnie seront médiocres (en se basant sur le block booking : les salles donnent l'argent à l'avance sur une année pour que les studios de productions puissant tourner les films qui seront fournis à la salle pendant 52 semaines). → Voir « A travers l'orage » 1921 Cecil B DeMille : « Spielberg » de l'époque muette. Connu pour ses épopées. Premier à avoir réalisé un long-métrage aux États-Unis. Viens du spectacle de Broadway → acteur, metteur en scène. Il amènera l'art de la démesure au cinéma. The Cheat (Forfaiture en Français) 1915 B DeMille pense que le public ne s'intéresse qu'au sexe et à l'argent. Le film coûtera 17.000$ et en rapportera 130.000$. Les 10 Commandements 1923 Jeanne d'Arc 1924 Mack Sennett (surnom : king of comedy), grand nom du burlesque avant 1920. Il produira beaucoup de films. Il va créer la compagnie Keystone en 1909 → société qui produira beaucoup de courts comiques. Mack Sennett révélera Charlie Chaplin. Beaucoup de grands comiques passeront dans sa société de production (Franck Capra par exemple). Pour chercher films : www.archive.org Cinéma scandinave : Le cinéma va arriver en 1896 en Scandinavie. C'est le Danemark qui va être en premier le cinéma de référence en Scandinavie. C'est un cinéma qui aura sa propre identité. En 1908 il va être dominant en Scandinavie puis en 1910 va commencer à perdre en influence et servir de modèle pour le cinéma Suédois. Les caractéristiques de ces films sont des petites productions cependant influentes plastiquement et intellectuellement parlant. Ce sera avant tout des drames paysans. Cinéma Danois : Production de qualité, élitiste. Une personne va représenter le cinéma Danois entre 1897 et 1917 c'est Peter Elfect. C'est un forain qui va lancer l'industrie du cinéma → Ole Olsen avec la Biogra Theater dont le principal réalisateur sera Peter Elfect. Par la suite en 1906 ils vont inventer la Nordisk Film Kompagny → le but sera de copier la firme et la technique de Pathé. Ils vont créer la fiction à but polémique → Le premier film est La traite des blanches puis le second film qui va défrayer la chronique sera La chasse au lion où un lion est dépecé devant la caméra. Puis l'adaptation d’œuvres littéraires sera prisé par la compagnie toujours en copiant Pathé. Ensuite la Nordisk va s'orienter de plus en plus vers les comédies de mœurs et les drames mondains. Il y a une sorte défervescence artistique. L’abîme de Urban Gad → 1910. Gros succès. Avec une actrice Danoise Asta Nielsen qui sera un peu la première star mondiale. Son jeu est considéré comme minimaliste et son regard « charbonneux » charme les spectateurs de l'époque. Ses films considérés comme trop érotiques étaient parfois censurés. C'est un film influencé par La traite des blanches. On trouve dans ce film un jugement moral final comme souvent à l'époque. Le rêve noir de Urban Gad → 1911. La qualité des acteurs et des metteurs en scène va faire le succès de ce cinéma ainsi que l'audace des sujets. Le seul problème est que ces films coûtent assez cher à faire → acteurs connus, stars. Le cinéma Danois va être de plus en plus éclipsé au profit du cinéma Allemand. Atlantis en 1913 → film le plus cher de l'époque qui va ruiner la Nordisk. Les films Danois seront de moins en moins distribués à travers le monde. 1916 → 150 films 1918 → 83 films 1920 → 21 films 1924 → 12 films 1926 → 6 films 1930 → 2 films En 1910 on parlait de « baiser à la Danoise » qui était particulièrement évocateur. Cinéma Suédois : Cinéma où la nature sera mis en avant par ses films. Elle jouera le rôle de miroir des personnages. Il garde du cinéma Danois les sentiments exacerbés. Il sera l'un des premiers à mettre en avant la notion de cinéma d'auteur. On trouve deux cinéastes importants → Victor Sjö Störn et Mauritz Stiller. Ces deux réalisateurs tourneront à Hollywood. On dira que dans ce cinéma il y a « un mépris pour la médiocrité ». 1907 → première société majeure Suédoise de création de films : la Svenska Biograftheater. Le créateur sera Charles Magnisson. Ils vont s'inspirer de la grande littérature Suédoise avant tout la Saga qui est une sorte de mythologie Scandinave. L'une des caractéristiques des films sera une très belle photographie, beaucoup de uploads/Litterature/ histoire-du-cinema-muet.pdf