Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le Monde illustré . Le
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le Monde illustré . Le Monde illustré. 1861-11-23. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Vic- tor-Emmanuel, par Gustave Claudin. — Muley-Abbas et le général l'ln) se rendant aux exercices militaires de Caravanchel; — Célé- bration de la fête de S. M. l'impératrice à l'Asile impérial du Vé- sinet, par Charles Yriarte. — Les Brocanteurs (fin), par Adrien Robert. — Théâtres, par Charles Monselet. — Chronique musicale, par Albert de La- salle. — Ouverture des cortès à Madrid, par Mac' Vernoll. — Pont d'El- Kantara à Constantine, par Léo de Bernard. — Courrier de la mode, par Mme la vicomtessede Renneville — Echecs, par P. Journoud.— Exposition des arts industriels au palais de l'Industrie, par Auguste Luchet. GRAVURES : Pedro V, décédé le 11 novembre; Dom Fernando,régent; Louis 1er (duc d'Oporto), roi régnant. — La route deWaban à Berck. — ~Is'dore Geoffroy Saint-Hilaire, décédé le 11 novembre. - Une Pêche au lac d'Enghien.-Laflotte des Etats du Nord d'Amérique quittantla rade de Hampton.- Muley-Abbas et le cortège du général Prim.- La reine d'Es- pagne se rendant au sénat — Travaux du pont d'El-Kantara à Constantine. Rébus. - Fontaine en granit, exécutée par M. Hermann. — Modèle de cheminée, par M. Redillon jeune. — Tête de druide de M. Evrard.- Biblio- thèque de M. Roux. — Cartel de M. René Rigolet. Pedro V, décédé le 11 novembre. LES PRINCES DE PORTUGAL. Dom Fernando, régent. Louis 1er, duc d'Oporto, roi régnant. COURRIER DE PARIS l, >ftn»Mi!HF, : Duel au latin entre deux journalistes. — Il ne s'agit pas de M. Janin. — Le portrait de V. Hugo taillé dans un rocher. - Un sculpteur tué par sa statue. - Réclame aux haricots. — Trop de littérature exotique ! --. Connais-toi toi- même ! — Subvention d'abonnés au petit coupé du chroni- queur. — Les ruses de Michel l'assassin. — L'empereur de la Chine et la Chartreuse jaune. — M. Empis prêt à retourner à l'Académie. — Duel entre le duc de Galiera et le marquis d'Herford. — Petite correspondance. — Mme Octave. 'VVVVIJ\> Il y avait du Vadius et du Trissotin dans la scène dont nous eûmes la bonne fortune d'être té- moin lundi, dans un dîner chez un de nos auteurs dramatiques les plus en renom, lequel, — ceci est nécessaire à dire, — ne se pique nullement de lati- nité, et gagne une cinquante de mille francs, bon an mal an, sans nul souci du gérondif en do ou du su- pin en u. C'est qu'en fait d'inventions ingénieuses, fortes ou charmantes, cet auteurn'est jamais au bout de son latin, — dirons-nous, — en rappelant ce por- trait tracé par un ancien, et qui lui va comme un gant sur mesure : « A la fois modeste et habile, On le croit naïf; — il est fin Et entend fort bien son latin. » Le latin de cuisine ! Donc,l'assaut avait lieu chez lui, sans préméditation pour sûr, mais amené par circonstance, accepté par amour-propre. Les deux champions appartiennent aux lettres militantes. L'un s'indignant au sujet d'une légère histoire concernant deux femmes assez connues, l'autre s'écria : « Habeat jam Roma pudorem, tertius e cœlo ce- idit Cato. » x (La pudeur va renaître dans Rome, car voilà que nous tombe du ciel un nouveau Caton.) L'autre répond : « — Pourquoi cette apostrophe, cette épigramme? Nous sommes d'âge à entendre sans danger quel- ques histoires du jour. Je vous répète que. que. » Tœdia non lambit Cluviam. > Et là-dessus il avala un verre de Saint-Pérey frappé. Le premier, qui pose pour la réserve du langage, reprend : « Hic nullus verbis pudor, aut rercrentia mensœ. » (Là on n'a ni frein, ni pudeur, ni décence à table!) A quoi l'autre riposte : « Crine senex, fanaticus albo! » (Vieux fanatique à cheveux blancs ! ) Et ils continuèrent ainsi pendant dix minutes, se bombardant de Juvénal, car on sait bien que c'en était, et du plus incisif, pris dans la Satire sur les hypocrites. ou Tout à coup, sur une apostrophe du plus libre des deux dans son langage, ils se turent. et comme c'était au milieu d'une certaine animation, on s'en étonna. v « Ego te ceventem, Sexte, verebor? » etc. J'arrive à la fin : Suis-je plus vil que toi, Sextus ? — avait dit le dernier. L'autre ne répliqua point ; il tendit son verre, on lui donna du Porto pour son fro- mage, et le iatin fut noyé dans la libation. « — Pourquoi n'as-tu pas répliqué ? — dit un ami au battu. » — Entre nous, c'est que j'étais littéralement au oout de mon latin. »- Comment? »- Oui, il m'avait attaqué précisément sur une satire de Juvénal quej'ai apprise comme pensum au collége. hors de là, je ne sais plus rien ! » De son côté, l'autre avouait à son voisin qu'un vers de plus et il restait coi. Quelqu'unentendit tout et dit : « — Messieurs, je demande à placer une petite anecdote. Un jour, le maréchal Grammont attaquait je ne sais quelle place, dont le gouverneur capitula après une courte résistance. L'acte accompli, le gou- verneur, pour sauver son amour-propre, dit au ma- réchal : » — Si j'ai capitulé, sachez que c'est parce que je n'avais plus de poudre ! » — Et moi, si je vous ai accordé la capitulation, - dit le maréchal, — c'est que je n'avais plus de plomb ! » Or, je crois, mes amis, que si tous deux vous venez de faire aussi brusquement la paix, c'est que vous manquiez aussi de munitions latines ! » On rit et on ne sortit plus du français. 'V\ Victor Hugo possédera bientôt son image co- lossale et éternelle,- si quelque cataclysme, quelque tremblement de terre ne vient pas la bouleverser. C'est dans le granit voisin de la ville de Saint-Pierre, capitale de cette île de Guernesey, située sur la côte française, et appartenant déplorablement à l'Angle- terre, qu un sculpteur, du nom de Charles Drouet, doit tailler l'image rivale en grandiose du saint Charles Borromée du lac Majeur. On cherche uploads/Litterature/ le-monde-illustre-1861-11-23.pdf
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- Publié le Jan 15, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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