© Éditions Albin Michel, 2012. ISBN : 978-2-226-26999-7 Du mê me auteur Santé e

© Éditions Albin Michel, 2012. ISBN : 978-2-226-26999-7 Du mê me auteur Santé et vitalité par l’alimentation vivante – Une révolution diététique, Albin Michel, 1996. J us de vie et boissons haute vitalité, Sully, 2001. Les petits déjeuners des grands de la diététique, Jouvence, 2003. La bio malmenée, Jouvence, 2005. La gestion des terres en culture OGM est-elle compatible avec les principes du développement durable ?, université de Genève, Centre universitaire d’écologie humaine et des sciences de l’environnement, 2007. To bio or not to bio ?, Marabout, 2009. 10 bonnes raisons de consommer bio, Jouvence, « Clin d’œil », 2009. Le petit déjeuner bio, Jouvence, « Clin d’œil », 2009. Bien choisir ses produits bio, Jouvence, « Clin d’œil », 2010. Les labels bio, Jouvence, « Clin d’œil », 2010. Dans la mê me collection Les secrets de l’alimentation anti-inflammatoire Dr Catherine Serfaty-Lacrosnière Les secrets de la micronutrition Dr Bertrand Guérineau Vaincre l’asthme et les allergies Dr Florence Trébuchon Les secrets de l’intestin, filtre de notre corps Dr Louis Berthelot et Dr Jacqueline W arnet Les secrets de la force du magnésium Dr Kathy Bonan À Kim et à J ade Comprendre Introduction Lorsque en 1996 je publiais, chez le même éditeur, un ouvrage intitulé Santé et vitalité par l’alimentation vivante – Une révolution diététique, je ne soupçonnais pas avec quel succès la révolution pressentie allait faire évoluer les habitudes alimentaires d’un si grand nombre de personnes. Aujourd’hui, les vertus et la pertinence d’une alimentation à dominante végétale, peu transformée, de qualité biologique ou biodynamique et issue de préférence d’une production locale, sont de plus en plus reconnues tant par les spécialistes de la nutrition et de la santé que par le grand public. Des freins subsistent néanmoins, actionnés notamment par les puissants acteurs de l’industrie agroalimentaire, de l’agrochimie et de la production animale intensive. Par ailleurs, les régimes les plus fantaisistes et les plus contradictoires n’ont pas pour autant disparu. Peut-être efficaces à court terme en matière de perte de poids, la plupart ne sont pourtant pas exempts de risques pour la santé. Comme nous le verrons, bien loin d’être un régime, l’alimentation vivante correspond à une façon de se nourrir dans laquelle l’aliment est considéré comme un ensemble de molécules spécifiques qui ont toutes leur raison d’être ensemble. « Ensemble » : ce terme revêt une importance capitale, car nous appartenons aussi à un ensemble dont la santé détermine la nôtre. En d’autres termes, la santé de l’être humain qui est au bout de la chaîne alimentaire et celle de la planète sont intrinsèquement liées. Du sol à l’assiette, toutes les étapes revêtent leur importance. Le secret essentiel de l’alimentation vivante réside précisément dans cette approche intégrative ou globale de notre nourriture. Le fait de se nourrir représente en effet notre contact le plus intime avec la nature. En mangeant, nous absorbons un élément issu de la terre, extérieur à nous. Notre organisme doit le reconnaître, le transformer, l’assimiler et, en partie, l’éliminer. Notre survie, notre vitalité et notre santé en dépendent. À l’instar d’une chaudière, la qualité du carburant que nous ingérons conditionne celle de toutes les phases de la combustion. Un carburant inadéquat sollicite à outrance les fonctions régulatrices de la machine, ne se consume que partiellement, perd en efficacité énergétique et encrasse les tuyaux. Au fur et à mesure, notre organisme et notre métabolisme s’épuisent ; leur fonctionnement s’enraye et ils finissent par tomber en panne. L’alimentation vivante constitue ainsi le carburant optimal pour nourrir correctement notre corps et notre cerveau. Le propos de cet ouvrage est de vous faire découvrir un mode d’alimentation cohérent, sain et savoureux, dont les principes sont issus tant du bon sens que des connaissances les plus pointues en matière de nutrition. Je vous propose ainsi de faire vôtre cette pensée d’Hippocrate : « Pour bien disserter sur l’alimentation de l’homme, il faut être préalablement bien instruit de sa nature, connaître son origine et les parties qui le composent. Il faut ensuite savoir les vertus naturelles des aliments et l’effet des modifications occasionnées par la préparation de l’industrie humaine. » Qu’est-ce que l’alimentation vivante ? Les principes et les aliments qui régissent et qui composent le concept d’alimentation vivante sont de plus en plus intégrés à nos modes de vie. Ils occupent une place grandissante dans les rayons des grandes surfaces ou dans les magasins spécialisés ; ils sont également déclinés aux menus de chefs soucieux d’une alimentation qu’ils veulent à la fois savoureuse et saine. Dans ses principes, l’alimentation vivante poursuit l’objectif d’offrir à notre corps des aliments à forte densité nutritionnelle, au plus près de leur état naturel et facilement assimilables par notre organisme. Ainsi, ces derniers doivent être végétaux, majoritairement crus et de qualité biologique. Parmi les innombrables possibilités, quelques-uns y occupent une place importante : les graines germées, les micro-algues d’eau douce, les algues marines, les jus de légumes et de fruits fraîchement extraits, les jus d’herbe comme le jus d’herbe de blé, les jus dits « verts » à base de jeunes pousses, les fruits et les graines oléagineux, les légumes frais, de saison et de production locale. Une alimentation « haute vitalité » Au cœ ur du « vivant », la chlorophylle La chlorophylle est le pigment vert caractéristique de la majorité des plantes. Elle est le vecteur principal du cycle de la vie, car elle participe à la photosynthèse. Sans chlorophylle, il n’y aurait pas de vie sur terre, pas de végétaux, pas d’animaux et pas d’êtres humains. Lorsque nous nous attaquons à la banque chlorophyllienne de la planète par la déforestation, par la pollution des écosystèmes, par l’émission de gaz à effet de serre et par l’agriculture intensive, nous nous coupons de notre poumon et nous accélérons notre oxydation. Tous les végétaux qui ont été en contact avec le soleil contiennent plus ou moins de chlorophylle. La chlorophylle ne survit pas à la cuisson. Sa parenté moléculaire avec notre hémoglobine lui vaut l’appellation de « sang végétal ». La chlorophylle est un pourvoyeur important d’oxygène, un régulateur acido-basique efficace, un dépurateur de notre sang et de notre organisme : des vertus capitales pour le bon fonctionnement de notre organisme, comme nous le verrons plus loin. Elle contribue par ailleurs à la santé de notre écosystème intestinal (voir p. 64), ainsi qu’à la tonicité de nos organes et des systèmes de notre corps. C’est une source énergétique antioxydante de premier ordre ; elle est très facilement assimilable et immédiatement disponible à nos cellules. Elle fait partie de ces molécules puissamment antioxydantes, paradoxalement les plus vulnérables à l’oxydation. ► Les aliments vivants les plus riches en chlorophylle sont les légumes à feuilles vertes, les micro-algues d’eau douce (spiruline, Chlorella, Aphanizomenon Flos Aquae) ainsi que les jus verts, particulièrement les jus d’herbe de blé et d’autres céréales, dont la teneur en chlorophylle est inégalée. Classement des aliments sur l’échelle de la vitalité Du sommet au bas de l’échelle de la vitalité : – les aliments biogéniques génèrent la vie et se caractérisent par leur proximité avec l’énergie solaire : ils sont donc dotés d’une forte charge énergétique (graines germées, jeunes pousses, jus de jeunes pousses, micro-algues) ; – les aliments bioactifs les suivent de près : ils favorisent et entretiennent la vitalité (légumes et fruits crus bio, graines et fruits oléagineux, algues marines) ; – les aliments biostatiques représentés par les aliments cuits : ils diminuent notre vitalité et épuisent progressivement notre organisme ; – les aliments biocidiques, chimiquement traités, raffinés, irradiés et dévitalisés qui nous empoisonnent et nous tuent à petit feu. Les aliments biogéniques et bioactifs devraient composer l’essentiel de notre alimentation. Les aliments biostatiques peuvent représenter une part minoritaire. Les aliments biocidiques sont à éviter. La source la plus pure, la plus originelle et la plus concentrée d’éléments nutritifs Plus l’aliment est proche de l’énergie solaire, plus sa valeur nutritionnelle est élevée. Les intermédiaires animaux entre le végétal et l’homme sont des sources alimentaires « de seconde main ». Les aliments vivants, essentiellement ceux qui sont riches en chlorophylle, donc en enzymes et en oxygène (voir p. 42), représentent la source la plus pure, la plus originelle et la plus concentrée d’éléments nutritifs. ► Tel est le cas des micro-algues d’eau douce, des jeunes pousses, des graines germées, ainsi que des légumes et des fruits, en commençant par les plus pigmentés. Pourquoi l’homme est-il dépendant des autres règnes pour survivre ? En présence d’eau, de soleil et de CO2, la matière inorganique devient organique, c’est-à-dire vivante, par l’intermédiaire des pigments chlorophylliens. La photosynthèse est un mécanisme essentiel au développement de la vie sur terre : elle fournit l’oxygène (respiration des organismes) et le carbone (énergie). Les végétaux chlorophylliens ainsi que les algues et quelques bactéries se nourrissent directement de cette photosynthèse. Ces végétaux et ces bactéries constituent donc le début de la chaîne alimentaire ; l’homme se situe à l’autre extrémité. À l’instar des animaux, il ne peut synthétiser directement sa nourriture à partir de la photosynthèse. Il se nourrira donc prioritairement uploads/Litterature/ les-secrets-de-lalimentation-vivante-by-cusin-jacques-pascal-cusin-jacques-pascal.pdf

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