Master Sciences de Gestion Semestre I Matière : compétitivité des entreprises E
Master Sciences de Gestion Semestre I Matière : compétitivité des entreprises Exposé sous le thème : Etat de la concurrence au sein du secteur de la te le phonie au Maroc Préparé par : Sous la direction de : ALAOUI ISMAILI AMINE DEKKAKI SOPHIA MR EL BAHRI OUEZZANI MOHAMMED AMINE Année universitaire : 2012-2013 Plan Introduction Partie 1 : Présentation du secteur de la téléphonie au Maroc Chapitre 1 : Libéralisation et régulation du secteur de la téléphonie au Maroc Chapitre 2 : Présentation des opérateurs Partie 2 : Etude de la concurrentiabilité au sein du secteur de la téléphonie : Chapitre 1 : Analyse de l’évolution des marches du mobile, fixe et internet Chapitre 2 : Stratégies, offres et promotions des opérateurs Chapitre 3 : Evolution de la tarification Partie 3 : Perspective de la concurrence du secteur de la téléphonie au Maroc Chapitre 1 : Analyse de l’unification Tarifaire Horizon 2013 Chapitre 2 : Evolution futur du secteur Conclusion Introduction : A la fin du mois de septembre 2012 (D’après des statistiques récentes), le Maroc compte plus de 38 millions d’abonnés au téléphone mobile et plus de 3 millions d’abonnés à Internet. Ces chiffres témoignent de l’essor remarquable du secteur des télécommunications dans notre pays, il est en effet au cœur d’enjeux majeurs du développement durable avec un chiffre d’affaire qui dépasse les 40 millions de DHS et une contribution au PIB de 4%. Ce secteur a aussi un rôle crucial à jouer dans le renforcement du lien social, l’accès à la connaissance et plus globalement, dans le développement socio-économique du pays (Création de 30.000 emplois stables). Le secteur des télécommunications au Maroc a connu un avancement important grâce essentiellement aux politiques de libéralisation du secteur permettant l’introduction de nouveaux concurrents. Cette dynamique concurrentielle dans laquelle s’est lancé le pays cette dernière décennie, a poussé d’un côté, le régulateur- l’ANRT- à une refonte réglementaire et d’un autre, les opérateurs à fournir plus d’efforts pour satisfaire les sollicitations et les besoins d’une clientèle de plus en plus exigeante. En effet, à titre d’illustration, l’introduction de la concurrence dans le mobile a permis de faire évoluer le taux de pénétration de moins de 2% en 1999 à plus de 117% à la fin du troisième trimestre 2012. En effet, trois opérateurs se partagent actuellement le marché à savoir l’opérateur historique Maroc Telecom, Medi Telecom et Wana Corporate. Afin de bien cerner le sujet, nous avons jugé nécessaire de formuler un certain nombre de questionnement qui sont l’assise centrale de notre problématique: Quels sont les acteurs du secteur ? Comment est la concurrence entre les trois opérateurs ? Comment chacun des opérateurs fait face à la concurrence ? Quelles sont les différentes stratégies qu’adoptent les trois opérateurs pour conquérir de nouveaux clients et les fidéliser ? Quelles sont les perspectives du secteur ? Partie 1 : Présentation du secteur de la téléphonie au Maroc L’histoire de la téléphonie marocaine a commencée en 1892 avec la création du premier Service Postal Chérifien par Moulay Hassan, roi du Maroc dans le cadre d’un vaste programme pour la réforme de l’Administration des postes chérifiennes. Ce programme visait, outre l’aspect pratique à contrecarrer le mouvement d’implantation des postes étrangères privées aux puissances coloniales concurrentes notamment allemandes, anglaises et françaises qui servaient de moyen pour préparer la pénétration coloniale au Royaume du Maroc. En 1913, l’Office chérifien des PTT (poste téléphone télégraphe) voit le jour, suite à la signature d’une convention Maroco-Française. Il lui fut dévolu le monopole de l’Etat en matière des télécommunications. Depuis lors, les télécommunications ont été gérées sous forme de monopole naturel servant principalement comme moyen de quadrillage militaire et policier de la population. Après l’indépendance, les télécommunications faisaient parties des activités du Ministère des télécommunications, crée en 1956. Celui-ci a engagé plusieurs actions d’investissements pour promouvoir ce secteur important dans la consolidation de l’unité nationale recherchée. Cependant, le véritable décollage des télécommunications ne se fera qu’avec la création de l’Office Nationale des Postes et Télécommunications en janvier 1984 ONPT : Une entreprise publique ayant une vocation industrielle et commerciale. Cette création est considérée comme une décision stratégique de l’Etat marocain pour rattraper le retard du pays dans ce secteur. L’Office Nationale des Postes et Télécommunications s’est donné comme objectif de doter le Maroc d’un réseau moderne, fiable et à même de répondre aux besoins multiples et variés d’une clientèle de plus en plus exigeante. Le secteur des télécommunications prend une place importante dans l’économie du pays d’où la nécessité d’une restructuration du secteur qui a consisté essentiellement en une scission en 1998 de l’Office national des postes et des télécommunications (ONPT) en deux entités distinctes, l’Itissalat Al-Maghrib S.A. (Maroc Telecom) et Barid Al-Maghrib, (Postes Maroc) et la création de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). Chapitre1 : Libéralisation et régulation du secteur Section 1 : Libéralisation I. Préparation du processus : Durant les années 80, l’offre de services de télécommunication s’est développée grâce à un monopole public fortement contrôlé par l’Etat. Les télécommunications étaient considérées comme un secteur « stratégique » caractérisé par des rendements d’échelle croissants. Des investissements importants ont été réalisés par l’opérateur historique pour construire et développer son réseau et la construction d’un réseau concurrent était considérée comme inefficace et non rentable. Le secteur, et l’opérateur historique, se préparaient à la restructuration de 1998 et à la libéralisation qui allait suivre. Le processus de libéralisation des télécommunications a connu deux phases. A. La 1ere phase : (1999-2004) La première phase est une période de lancement du processus, après la promulgation de la loi 24-96 et la création de l’ANRT qui a engagé le processus de libéralisation par l’attribution d’une licence pour un 2ème réseau GSM en 1999 et l’ouverture de 35% du capital de l’opérateur historique Maroc Télécom en 2000. La publication, en novembre 2004, de la « Note d’orientations générales pour la libéralisation du secteur des télécommunications pour la période 2004-2008 » fut un moment important dans le processus d’ouverture. Constatant l’évolution rapide de l’environnement international et des technologies, la note était destinée à préciser les conditions dans lesquelles la libéralisation du secteur des télécommunications allait être poursuivie. Ainsi, afin de continuer l’ouverture à la concurrence de tous les services de télécommunications et la mise en place de leviers pour le développement d’une concurrence saine et loyale, des décisions importantes ont été prises, notamment la refonte du cadre réglementaire et l’adoption d’un calendrier de libéralisation permettant une concurrence effective entre trois opérateurs viables sur tous les segments des marchés fixe et mobile. B. Deuxième phase : Le processus de libéralisation a été mené à terme entre 2005 et 2009. Le 30 octobre 2008, l’ANRT a lancé un appel à concurrence pour l’attribution d’une 3ème licence mobile GSM et l’ouverture des dossiers de candidature a eu lieu le 06 janvier 2009. En février 2009, le 1er rapport d’instruction de l’ANRT, reconnaît que « Le segment des mobiles de 2ème génération connaît aujourd’hui une concurrence à deux ayant permis de développer la pénétration aux services de télécommunications. Toutefois, et en comparaison avec les pays de la région, cette concurrence n’a pas permis de développer suffisamment les usages et de faire baisser les tarifs pour les situer à des niveaux comparables avec ceux observés dans certains pays de la région. Aussi, le Conseil d’administration de l’ANRT a fixé les objectifs escomptés à travers cette licence qui visent notamment le développement du marché des télécommunications, la stimulation de la concurrence sur le segment mobile, la baisse des tarifs et l’amélioration de la qualité de service » L’offre de Wana Corporate était déclarée claire et de bonne qualité et Wana est déclarée attributaire de la 3ème licence. La deuxième «Note d’orientations générales pour le développement du secteur des télécommunications à l’horizon 2013», publiée en février 2010, observe que les évolutions technologiques s’orientent vers la convergence des réseaux et des services avec des besoins en débits de plus en plus importants et prévoit plusieurs mesures de régulation visant l’intensification et le renforcement de la concurrence sur les différents segments de marché. La note précise que l’ouverture à de nouveaux entrants sera envisagée à partir de 2011 et les conditions pour l’attribution éventuelle de licences pour des réseaux fixes et de l’Internet seront arrêtées en s’assurant que ces nouvelles attributions n’affectent pas les opérateurs en place. La note promet l’élaboration d’un plan d’actions national pour l’accès au très haut débit, qui identifie les besoins et les infrastructures principales ou alternatives existantes ou potentielles, les mesures d’ordre réglementaire et les moyens de financement Section 2 : Régulation Licence de télécommunications : droit attribué par décret d'établir et/ou d'exploiter un réseau et/ou des services de télécommunications. Dans le cadre de la législation et de la réglementation en vigueur, ce droit est accompagné de garanties sur la durée et les conditions d'établissement et/ou d'exploitation et d'engagements du titulaire à respecter les termes et conditions de la licence. I. Cadre légal. Un développement important de uploads/Management/ concurrence-au-sein-du-secteur-de-la-telephonie-finale.pdf
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- Publié le Fev 13, 2022
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