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M2SI.cours.Zerra FSDM 2019/2020 M2SI Cours : Communication Pr.Najib Zerrad 1 En déclarant : «Nous avons une bonne relation» «Je cherche à établir une bonne relation» «Nos relations ont beaucoup change» Nous sommes devant des propos qui reviennent incessamment sur la langue de toutes les personnes susceptibles d’ entrer en relation et qui laissent croire que chaque personne est constituée de forces et de faiblesses ;le travail de groupe peut enclencher des situations où il est tout à fait normal de vivre dans la différence et croire en les divergences ; les relations qui se tissent naissent des confrontations naturelles entre les motivations des uns et des autres , de l’expression des intérêts. les individus favorables ou non au mode de communication utilisés font apparaître de fortes préférence d’un modèle d’interactions au détriment d’un autre. Quels en sont les principaux enjeux ?, comment peut-on les diagnostiquer sciemment ? Et enfin par quels outils de communication peut-on appréhender une démarche efficiente de gestion de soi et des relations avec l’autre dans le milieu professionnel? I- Relation/ interaction/ communication, éléments de définition La relation met l’accent sur la dynamique des rapports sociaux et professionnels au sein d’ un groupe, elle renvoie à la dimension interactionnelle dans sa conception procédurale. Sans réduire la notion de relation a de simples échanges, la question de relation exprime qu’à la base, il existe des liens a plusieurs échelles. Sociales, économiques et institutionnelles. De là, la relation est inhérente aux événements qui l’expliquent. Ces donnes permettent de dégager le constat que la relation est un ensemble de processus sur quoi peuvent se baser des situations de communication. Par la suite, la relation peut prendre la forme d’interaction efficace ou défaillante en fonction de la nature des distances sociales, professionnelles. Quelle soit institutionnelle, interpersonnelle ou sociale, la notion de relation met l’accent sur les phases d’établissement et d’évolution. Une relation est par définition qualifiée de courte ou de durable ; l’important est de cadrer les circonstances dans lesquelles évolue l’autre, dans le contexte professionnel, plus on se voit fréquemment, plus la probabilité de développer une relation est grande. Les facteurs de personnalité, de culture, d’aptitude physique et mentale deviennent des variables non négligeables pour une mise en valeur des impressions plus pertinentes. Il est plus facile donc d’entrer en relation avec des personnes dont le centre d’intérêt, les perceptions et les attitudes sont plus proches des nôtres (se référer aux exercices d’explication). Reste à signaler que la dimension affective est essentielle. La relation professionnelle est vécue comme une expérience inhérente au degré d’estime de soi et de l’autre : Si aucun indicateur de motivation n’engage la continuité de la relation qui évolue des comportements et des attitudes positives. M2SI.cours.Zerra FSDM 2019/2020 M2SI Cours : Communication Pr.Najib Zerrad 2 1. Relation et interaction au sein d’une institution Une relation réussie porte sur une évaluation optimale des avantages a tirer de la continuité dans le maintien des distances nécessaires a la survie de la relation car les chances de réussite de la relation professionnelle devient limite par le recours de chacun a sa propre expérience, a sa propre identité, ce qui peut forcement rendre la relation plus fragile compte tenu des multiples facteurs déstabilisant à quoi elles serait exposées. Explication : pour une démarche qualité en communication : les mécanismes de défense : une stratégie Quand une institution place une relation dans un contexte de : « FAIRE, BIEN FAIRE, MIEUX FAIRE », l’échange n’est pas choisi, il impose des modes de communication « CONTRAIGNANTE : consignes et ordres », contrairement à l’usage d’échange qui s’inscrit dans un contexte plus flexible. Tout employé est alors exposée à la confusion entre la perception individuelle et la perception collective (test de perception sensorielle pour définir le mode de communication personnalisé ); la relation est basée sur la logique de fonction à fonction. Dans ce cas la perception de la hiérarchie n’est pas toujours conforme au résultat demandé. Le pouvoir n’est plus un ATTRIBUT personnel (souvent autour de quoi tourne tous les rapports de force et concrétisés par les comportements )mais un processus au sein duquel se développe LA PRODUCTIVITé( dont l’unité de mesure est la réciprocité productive des messages, des interactions, des consignes voire de l’informel et ce par le recours à un modèle de communication plus assertif, revendicatif ,ou de rejet ( voir l’ application sur les mécanismes de défense liés au groupe: le rejet, la projection, le refoulement… Les apports de la psychanalyse : Les mécanismes de défense Les mécanismes de défense sont des mécanismes psychologiques inconscients qui visent à apaiser ou à éviter le sentiment pénible de l'angoisse, permettant ainsi à l'individu de se sentir "plus à l'aise" dans certaines situations difficiles et préservant de la sorte, quoi que de manière artificielle, son équilibre psychologique. Les mécanismes de défense ne permettent pas de résoudre le problème, ils servent uniquement de palliatifs (à l'image des anxiolytiques) en allégeant l'angoisse. Ils y arrivent le plus souvent, mais quand cela ne suffit pas, c'est alors "l'accès d'anxiété", véritable crise d'angoisse. a- Le refoulement (oubli). C'est probablement le mécanisme de défense le plus connu du grand public. Pour Freud, c'est "le mécanisme fondamental pour pallier à l'angoisse". Il consiste à mettre hors du champs de la conscience toute pulsion, souvenir ou expérience jugée angoissant ou trop perturbant pour l'équilibre de l'individu. Ce mécanisme absorbe une quantité énorme d'énergie psychique, qui déborde le plus souvent sous formes de M2SI.cours.Zerra FSDM 2019/2020 M2SI Cours : Communication Pr.Najib Zerrad 3 rêves ou de lapsus, mais qui peut "exploser" au cours d'une situation de communication avec une forte charge émotionnelle (situation conflictuelle par exemple). On conçoit alors aisément que tout élément de la vie courante (attitude, parole, situation) qui risque de nous rappeler l'expérience ou le souvenir refoulé, nous met mal à l'aise (sans savoir précisément pourquoi), avec une recherche effréné à fuir la situation redoutée. Notre interlocuteur n'est pourtant pas directement responsable de nôtre malaise, et devant notre réaction de fuite, il aura une réaction du genre: "mais enfin, qu'est ce qui s'est passé ?" b- L'identification. A la base, c'est un mécanisme de développement personnel de l'enfance: l'enfant s'identifie au parent de même sexe et copie son modèle dans ses moindres détails: il calque son comportement sur celui de son modèle sans la moindre réflexion (avec ses qualités et ses défauts). A l'âge adulte, c'est un mécanisme de défense qui permet de sortir du doute et de l'anxiété : si je ne sais pas comment m'en sortir, je me demande alors comment faisait mon père (ou la figure d'autorité identifiée) pour s'en sortir, et je réagis comme il aurait pu réagir (en ignorant que, entre-temps, beaucoup de choses ont changé). IL va de soi que, pour un observateur objectif, le comportement va sembler inapproprié, disproportionné, avec une réaction du type: "mais il se prend pour le pape ou quoi?". c- La projection (rejet du blâme sur autrui). C'est un mécanisme qui se situe à l'opposé du mécanisme de l'identification. "Projeter", c'est prêter a "l'autre" les traits, les motivations et des sentiments de sa propre personnalité, pour justifier, sans culpabilité, ses propres comportements ou sentiments. Par exemple, en projetant mon agressivité (en traitant l'autre d'agressif, de vouloir chercher querelle), je justifie mon agressivité comme une simple réaction à mon interlocuteur; et en même temps, j'encourage l'autre à réagir par la même agressivité, ce qui conforte mon opinion, avec une réaction du genre "je savais bien que j'avais affaire à un agressif !". On peut également "projeter" l'image de son père sur son patron, mais l'exemple le plus démonstratif est la jalousie; en effet, le jaloux projette ses propres désirs d'infidélité sur son conjoint et se comporte en conséquence. Le conjoint ne comprend évidemment pas le pourquoi d'un tel comportement. Poussée à l'extrême, la projection devient le signe d'un trouble du comportement nommé "paranoïa". d- Le déplacement. Mécanisme qui consiste à diriger sur une personne des sentiments et ou des pulsions destinées à une autre personne. Exemple: frustré par le comportement de son chef, le subordonné décharge son agressivité refoulée sur sa femme, ses enfants, ses collègues…etc. M2SI.cours.Zerra FSDM 2019/2020 M2SI Cours : Communication Pr.Najib Zerrad 4 e- La rationalisation. Rationaliser, c'est chercher à justifier un comportement ou une décision purement émotionnels ou affectifs, par des arguments logiques et rationnels. C'est un mécanisme courant, notamment chez les intellectuels et les gens qui ont été élevés de manière dure et rigide, ou l'émotion et le sentiment n'ont pas de place; Alors, pour respecter ce principe "parental", ils cherchent à justifier leurs comportements de manière rationnelle, donc à l'opposé de toute émotion. La rationalisation soulève des réactions du genre "mais de quoi il parle celui-là ?". Il est facile, avec un peu de pratique, de repérer quelqu'un lancé dans une "rationalisation" grâce aux mouvements inconscients des yeux. f- La formation réactionnelle. C'est une déformation de la perception qui fait que certaines motivations, jugées inacceptables et provocant une grande angoisse, sont perçues exactement comme le contraire de ce qu'elles sont réellement. uploads/Management/ coure.pdf

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  • Publié le Fev 21, 2022
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