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See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.net/publication/341113117 Gestion du temps verbal et cohésion textuelle en production écrite Article in FRANCISOLA · May 2020 DOI: 10.17509/francisola.v4i2.24207 CITATIONS 0 READS 254 2 authors, including: Some of the authors of this publication are also working on these related projects: connectors View project relation between referentiality, inference and anaphoea View project Moulay Mohamed Tarnaoui University Ibn Zohr - Agadir 8 PUBLICATIONS 0 CITATIONS SEE PROFILE All content following this page was uploaded by Moulay Mohamed Tarnaoui on 03 May 2020. The user has requested enhancement of the downloaded file. 56 Francisola : Revue indonésienne de la langue et la littérature françaises, 4(2), 2019, 56-68 Copyright © 2019 | e-ISSN :2527-5100 | p-ISSN :2527-5907 | doi : 10.17509/francisola.v4i2.24207 Gestion du temps verbal et cohésion textuelle en production écrite Moulay Mohamed TARNAOUI Faculté Polydisciplinaire de Smara – Laboratoire LARLANCO Université IBN Zohr, Agadir – Maroc Reçu le 27 novembre 2019 | Accepté le 31 décembre 2019 RÉSUMÉ. Notre étude s’inscrit dans une perspective didactique et vise l’étude de certains tiroirs verbaux dans la production écrite des apprenants marocains, particulièrement ceux de la 1ère année du lycée qualifiant, section Sciences Expérimentales. A cet égard, notons que la mauvaise gestion de ces temps ne facilitera pas l’interprétation du texte et rendra en conséquence la tâche du lecteur difficile. En effet, les apprenants passent d’un temps à un autre bien que la consigne soit d’ordre narratif exigeant le respect des temps du récit étudié antérieurement en classe. Substituer un temps verbal à un autre sans tenir compte de la cohésion du texte est une entorse à la norme rédactionnelle. Il découle de cette analyse que la conjugaison, le mode, l’aspect et la concordance des temps continuent à créer de vrais problèmes d’apprentissage chez nos apprenants du FLE en milieu institutionnel. Mots-clés : cohésion textuelle, dysfonctionnements, production écrite, temps verbaux. ABSTRACT. Our study is part of a didactic perspective and aims to study some verbal drawers in the written production of Moroccan learners, especially those of the first year of qualifying high school, section Experimental Sciences. In this respect, it should be noted that the mismanagement of these times will not facilitate the interpretation of the text and will make the task of the reader difficult. Indeed, learners go from one time to another although the instruction is of a narrative order requiring the respect of the times of the story studied previously in class. Substituting one verbal time for another without taking into account the cohesion of the text is a departure from the editorial standard. It follows from this analysis that the combination, mode, appearance, and concordance of the times continue to create real learning problems for our FLE learners in institutional settings. Keywords : textual cohesion, dysfunctions, written production, verbal tens.  auteur correspondant : tarnaouimohamed99@gmail.com Pour citer cet article (Style APA) : Tarnaoui, M.M. (2019). Gestion du temps verbal et cohésion textuelle en production écrite. Francisola: Revue Indonésienne de la langue et la littérature françaises, 4(2), 56-68. doi: 10.17509/francisola.v4i2.24207 1. INTRODUCTION L'un des domaines auxquels la didactique du FLE se réfère pour améliorer l'enseignement / apprentissage, est la linguistique textuelle. Dans les recherches à caractère didactique, on donne de plus en plus d'importance à l'étude des phénomènes textuels en relation avec les différentes compétences qu'un locuteur doit acquérir en langue étrangère. Très souvent, pour interpréter le processus de construction du sens d'un texte, on fait appel aux phénomènes de textualité (Vigier, 2012). Soulignons dans ce cadre qu’un texte est un ensemble de phrases, mais toute suite de phrases ne forme pas un texte vu qu’entre les phrases d'un même texte, il y a une continuité et le plus souvent une unité de sens (un même thème, un même personnage...). Ainsi, la compétence d’écrire exige la mise en oeuvre d’habiletés et de stratégies que l’apprenant acquiert 57 Francisola : Revue indonésienne de la langue et la littérature françaises, 4(2), 2019, 56-68 Copyright © 2019 | e-ISSN :2527-5100 | p-ISSN :2527-5907 | doi : 10.17509/francisola.v4i2.24207 progressivement. Ce dernier doit comprendre que le texte écrit n’est pas une simple succession de phrases, mais une unité complexe (Sabina Mahmudova, 2017) .De même, Il se produirait aussi certainement des ruptures, au bout d'un certain nombre de phrases qui nuisent à la compréhension du message de l’encodeur. A cet égard, certains sous- systèmes de la cohésion textuelle à savoir la ponctuation, l’anaphore et les connecteurs, le temps verbal sont considérés sous un angle particulier qui consiste à compléter l’approche grammaticale par l’approche discursive (Favart et Chanquoy, 2007). Remontons à Halliday et Hasan (1976) qui affirment que la cohésion concerne l’ensemble des relations sémantiques, identiques pour tous les textes, qui aident à distinguer le texte du non - texte et à découvrir l’interdépendance du contenu de différentes séquences. C’est alors de l’organisation du texte en édifice sémantique qu’il s’agit en ce sens que la cohésion organise les phrases en séquences micro - structurelles via les éléments de liages interphrastiques parmi lesquels on peut citer les connecteurs, les anaphores, l’ellipse, la répétition, etc. Pour faciliter l’accès au lecteur, le texte doit se caractériser par une cohésion thématique et sémantique qui maintient une certaine unité au niveau des objets référés et de l’univers représenté. Vandendorpe (1995, p.9) a considéré six aspects qui génèrent la cohérence du texte, à savoir la continuité thématique, la progression, la cohésion, la gestion adéquate du temps et de l’espace et l’absence d’ellipses trop fortes. Ce chercheur appréhende « la cohésion désigne l'ensemble des opérations qui permettent d'assurer le suivi d'une phrase à une autre. Cette notion se distingue ainsi de la cohérence, qui considère le texte d'un point de vue plus global ». Dans le domaine de la cohésion qui nous préoccupe davantage, dresser un bilan complet et raisonné des systèmes de marques cohésives d’une langue est difficile comme le remarque Charolles (1995, p.125) : Lorsque l'on aborde les phénomènes de discours dans cette perspective une des premières difficultés que l'on rencontre consiste à dresser un inventaire raisonné et exhaustif des différents systèmes de marques de cohésion disponibles dans une langue donnée. La réalisation de ce programme va évidemment de pair avec une caractérisation aussi fine que possible des pouvoirs relationnels de ces différents systèmes de marques et de chacune des expressions qui en font partie. Les travaux en la matière ne manquent pas. Dans la période récente, un grand nombre d'études ont en effet paru sur les marques temporelles, l'anaphore, les connecteurs, etc. Dans la même optique, soulignons deux catégories de rapports : les premiers sont les liens de cohésion, qui joignent les phrases de proche en proche, la première à la deuxième, la deuxième à la troisième, etc., du début à la fin du texte, et expriment ainsi des relations thématiques, logiques, temporelles entre les phrases contiguës d’un texte. Les seconds sont les liens de hiérarchisation, qui indiquent l’importance relative de chaque phrase par rapport aux autres. Sous le terme de cohésion, Jean-Louis Chiss et Jacques David (2011) décrivent l’ensemble des facteurs qui agissent et le plus souvent interagissent pour que le texte soit non une simple juxtaposition d’énoncés isolés mais une unité discursive autonome liée à un thème donné. Cette unité textuelle doit correspondre à deux nécessités :  la prise en compte d’une organisation garante d’une interprétation au moins plausible par un auditoire réel ou supposé.  L’alignement sur des règles de composition ou de mise en texte par l’emploi normatif de marques linguistiques spécifiques. Les chercheurs et les enseignants se rappellent de l’apport de Benveniste (1966) et de Weinreich (1973) en matière de temporalité mais autres recherches actuelles ont traité la problématique du temps verbal en abordant d’autres paliers de l’analyse. Les contributions sont nombreuses et témoignent de la richesse et de la dynamique du champ. Sur ce plan, comme nous ne pouvons pas les citer toutes dans le cadre de la revue de littérature, nous citons quelques études les 58 Francisola : Revue indonésienne de la langue et la littérature françaises, 4(2), 2019, 56-68 Copyright © 2019 | e-ISSN :2527-5100 | p-ISSN :2527-5907 | doi : 10.17509/francisola.v4i2.24207 plus proches de notre thématique. A titre d’exemple, Sophie Azzopardi et Jacques Bres (2011) ont mis l’accent sur le temps verbal et énonciation. Ils ont essayé de montrer comment la catégorie de l’énonciation, approfondie par celle de dialogisme, permet d’expliquer les parallélismes comme les divergences observables dans les emplois du futur et du conditionnel en français. Ces chercheurs ont proposé une hypothèse concernant la valeur en langue de chacun d’eux : le futur est un « ultérieur du PRÉSENT » ; le conditionnel, un « ultérieur du PASSÉ ». De son côté, Mona Al wohaib (2012) voit que la langue arabe considère les aspects et les temps sous un angle très spécifique. Beaucoup d’étudiants ont bien du mal à traduire et comprendre ces phénomènes, notamment dans les cas où la langue arabe est la langue seconde. Cette difficulté a été occultée, c’est pour cela elle a cherché à en décrire les fonctionnements temporels uploads/Management/ gestiondutempsverbaletcohsiontextuelleenproductioncrite-francisola-pdf.pdf

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  • Publié le Jan 22, 2021
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