Introduction Méthode pour étudier le fonctionnement de l’individu. 2 grands gro

Introduction Méthode pour étudier le fonctionnement de l’individu. 2 grands groupes : - ergonomie cognitive. - thérapie cognitive comportementale. La psychologie Cognitive étudie les grands fonctionnements psychologiques de l’être humain: - la fonction mémoire. - l’utilisation du langage. - les émotions. - le raisonnement. - les perceptions. Mémoire, représentation, processus cognitif. Perception et reconnaissance. I. Le « behaviourisme ». Comprendre le comportement des individus dans des situations particulières. L’individu est assimilé a une boite noire, ses sensations ne résultent que des stimulations de l’environnement : le psy ne voit pas le système dans son état réel, on voit son comportement donc on interprète son comportement : comportement = hypothèse. On ne peut pas regarder directement dans l’individu : boite noire. Ex : En colère : interprétation de l’état de la personne à partir de ce qu’on perçoit. Le psy va pouvoir définir : - L’environnement de l’individu (appelé un stimulus) : ce qu’on voit, le langage écrit (texte quand on lit, ce que quelqu’un dit). - Stimuli détectés et traités par la boite noire. - Boite noire produit des réponses : comportements (réponses aux stimuli = a une cognition interne) - Objectif en décrivant les stimuli et les comportements apportés parce qu’on peut tout voir de ça donc il n’y a pas d’interprétation : début de la psychologie scientifique car basée sur ce qu’on voit. II. Le cognitivisme. Dans le « behaviourisme » on oublie toute la partie boite noire. Objectif du cognitivisme est d’ouvrir la boite noire à l’aide des stimuli = psychologie expérimentale. Seul moyen de mettre en relation les comportements et les stimuli pour ouvrir la boite noire. III. La Cognition. Ensemble des processus mentaux (cognitifs) qui se déroulent entre le stimulus et la réponse : tout ce qui se passe dans la tête d’un individu. Stimulus → perception (reconnaitre visages, mots) (comment fonctionne la perception → comment on dit qu’on reconnait cette personne) → représentation de la stimulation (reconnaissance) → comparaison de la représentation issue de la stimulation avec les représentations stockées en mémoire → décision. Le tout modulé par le processus (mécanisme) attentionnel qui modifie la façon dont on perçoit les choses et prend des décisions. Dans l’environnement d’un individu, il y a tous les autres individus. Pensée : représentations et processus : - Cognition : latin = connaissance ou pensée = base de la psychologie. - Cognition requiert représentations internes et des processus qui agissent sur ces représentations mentales. Représentation interne. Représentation : connaissance reliant des entrées sensorielles à des sorties comportementales → mise en relation de l’image détectée avec un comportement. Pas uniquement chez les êtres humains : ex : thermostat de radiateur, enregistrement sur cd, cerveau. IV. Types de processus cognitif. Perception : détection d’un stimulus aboutissant à sa reconnaissance. Reconnaissance : mise en rapport d’un stimulus perçu avec des connaissances en mémoire (nom, propriétés, usage). Représentations en mémoire : connaissances stockées à court ou long terme pour une utilisation ultérieure. Action comportementale : action du système en réponse à des stimuli et/ou orienté vers des buts (en réponse ou pas à des stimuli) (= parole, attraction, approche, évitement) → dans son environnement. Utilisé en thérapie de groupe pour étudier le comportement. V. Qu’est ce que la pensée ? Donald HEBB : La mémoire : les représentations et processus cognitifs sont sous-entendus par les associations synaptiques entre les neurones et leur activité = bases de la neuropsychologie. Psychologie Cognitive I. Introduction. 1. Qu’est-ce que la cognition ? Cognition : nom latin pour « connaissance » ou « pensée » : la base de la psychologie. La cognition requiert des représentations internes (→ pouvoir construire des représentations mentales) et des processus qui agissent sur ces représentations. Sur cette base, nous devons posséder un cerveau pour élaborer, agir dessus via des processus. Quand on veut étudier la psychologique de l’individu, on doit tenir compte de l’environnement. → Stimuli. Le produit de l’activité mentale se montre par les comportements. L’accès est difficile voir impossible à la boite noire. Le Processus + la Représentation sont inconscients. Comment connaître ces processus et représentation ? 2. Représentation Interne : Connaissance reliant des entrées (stimuli) sensorielles à des sorties comportementales. Le but est de comprendre scientifiquement les connaissances acquises durant la vie. Ex : enregistrement sur un CD, thermostat de radiateur, boite noire, Représentation et Processus cognitifs dans le cerveau. 3. Mémoire : Quand on parle de mémoire, on parle des connaissances, des processus et/ou représentations (→ indissociables) doivent être apprises. Il y a 3 étapes dans l’apprentissage : - Processus d’Acquisition (apprentissage). - Représentations mentales (Rétention). - Processus deRécupération (d’informations dans cette mémoire) ou Rappel. Ces représentations ou processus interagissent. Processus attaché à la dynamique. 4. L’apprentissage : Base de l’apprentissage : - Acquisition et maintien de nouvelles informations. - Changements dépendants de l’expérience individuelle. - Durée. Base du fonctionnement Cognitif : la pensée : - Processus de rappel de souvenir. - Accès aux connaissances. - Décision d’actions. La mémoire n’est pas une base de données, c’est la base de la pensée = système dynamique qui soutient la pensée. Ex : la tête. Ces processus sont universels. 5. Types de processus Cognitifs : Perception : détection d’un stimulus aboutissant à sa reconnaissance. Reconnaissance : mise en relation entre un stimulus perçu et des connaissances en mémoire (son nom, ses propriétés, son usage, etc.). Représentation en Mémoire : connaissances stockées à court ou long terme pur une utilisation ultérieure. Action comportementale : action du système en réponse à des stimuli et/ou orientée vers des buts (parole, attraction, approche, évitement, etc.). II. Mémoires, Représentations et Processus. Différents types de Mémoires. Représentation des Connaissances. Processus de Stockage et Rappel. 1. Neuropsychologie et Psychologie Cognitive : Patient H.M. : Chirurgie en 1953 pour traiter l’épilepsie. → » 5 items (mots ou images). Un type de Mémoire anormal : → Incapacité de retenir longtemps de nouvelles informations. Le patient peut se rappeler des événements anciens datant d’avant l’opération (souvenirs personnels, capacités motrices, langage, etc.). > Atteinte des capacités de la mémorisation à long terme. → Amnésie Antérograde (→ incapacité à créer de nouveaux souvenirs, différent de l’Amnésie Rétrograde → souvenirs anciens détruits comme la maladie d’Alzheimer). Patient K.F. : Traumatisme crânien. Un type de Mémoire déficitaire. → Seulement 1 item à la fois (mots/images) Type de mémoire normal : → Bon rappel d’une histoire, bon apprentissage de listes de mots, bonne reconnaissance d’informations anciennes. > Atteinte des capacités de la mémoire à court terme. → Déficit de l’empan de la mémoire à court terme. 2. Mesure des Capacités des différentes Mémoires : L’information perçue peut être : - Conservée en Mémoire à Court Terme (MCT). - Stockée en Mémoire à Long Terme (MLT). Test de mémorisation de listes : (Alan Baddeley) : 1 : monstre 6 : invité 11 : ordinateur 2 : caméra 7 : calme 12 : enfant 3 : tricycle 8 : apprécié 13 : poulet 4 : melon 9 : attente 14 : esclave 5 : fenêtre 10 : argent 15 : fantôme Tâche de Rappel libre : Les items (mots) sont présentés dans un ordre fixe. Les sujets doivent rappeler autant de mots qu’ils veulent, dans un ordre qu’ils souhaitent. On mesure le taux de rappel en fonction de la position de l’item dans la liste. On trace une courbe a partir de ces données, appelée fonction de position sérielle ou on trace la probabilité de rappel d’un mot (%) en fonction de la position de la liste originale. Chez un sujet sain on a une courbe en U dans la mesure où le sujet se souvient des derniers et premiers mots de la liste. L’effet de primauté peut être due au fait qu’il y a peu d’items à mémoriser après il y a une saturation. On appelle effet de primauté le fait de se rappeler des premiers mots et bénéficient d’une activation privilégiée : peu d’items à mémoriser dans la mesure où il est le seul à bénéficier des activations. → Activation privilégiée. L’effet de récence correspond aussi au fait que les items de fin sont les derniers activés en mémoire. On appelle effet de recense le fait de se rappeler des derniers mots de la liste à cause d’une activité privilégiée (rappel immédiat) dans le sens où c’est la dernière activation. Rappel immédiat → Activation privilégiée. Tous les 2 renvoient à la notion d’activation. Possibilité que certains items soient mieux rappelés, généralement ils renvoient à des connotations, des connaissances importantes, affectives. Si on fait varier la longueur de la liste, on aura toujours le même nombre, les mêmes items rappelés (4/5 items) et c’est toujours une courbe en « U ». La forme de la courbe est la même quelque soit la longueur de la liste (en « U »). Comment distinguer les 2 systèmes de mémoire ? Le rappel dépend-il de connaissances en MLT et MCT ? On a 2 types de mémoire, quel type joue sur quel effet ? Mise en évidence de la contribution de la MCT : Ce qui modifie les informations uploads/Philosophie/ cours-psycho1 1 .pdf

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