Les Réalisme Plan du sujet Introduction Chapitre 1 : les quatre principe du réa
Les Réalisme Plan du sujet Introduction Chapitre 1 : les quatre principe du réalisme . L’ état d’anarchie des relations internationales Les Etat acteurs principale des RI L’équilibre de puissance est le seul mode de régulations Les acteurs sont rationnels Chapitre 2 : les précurseurs théorique de l’école réaliste : Le réalisme internationale de Nicholas J . Spykman Max Weber : Le monopole de la violence légitime Carl Smith : la distinction entre ami et ennemi Hans Morgenthau Raymond Aron : Paix et guerre entre les nations Kenneth waltz : Theory of internatinal relations Introduction Les relations internationales constituent une discipline qui est bien récente qui a vu le jour dans les années 1919 en Grande Bretagne au moment où David Davies avait institué la première chaire de politique internationale à l’université de Wales ayant comme but de maintenir et favoriser la paix sur la scène internationale surtout que le monde venait de sortir du contexte de la première guerre mondiale . La fréquence des évènements sur la scène internationale précisément après la fin de la Guerre Froide, a rendu difficile de parler des théories des relations internationales si bien que ces évènements, y compris l’internationalisation des conflits (cas de la Syrie, du Yémen et de l’Iraq), la guerre internationale contre le terrorisme, la montée de la politique internationale d’intervention (humanitaire, militaire) ont affecté la nature des relations au sein du système international. Le problème qui se pose est donc représenté par l’incapacité des théories, même si certaines d’entre elles demeurent valables, de comprendre et analyser le système international dans le sens de diagnostiquer et étudier les raisons de guerres afin de favoriser et maintenir la paix. Une des théories les plus importantes des relations internationales est celle du courant réaliste qui constitue un des principaux domaines d’analyse, de débats et d’études pour différents auteurs et chercheurs. En effet, Le réalisme s’apparente à une exigence : celle de tenir compte des contraintes du réel, c’est-à-dire de ce qui est, du monde non idéal dans lequel nous vivons, pour analyser les situations politiques en toute connaissance de cause. Le réaliste est anti-utopique dans le sens où il juge la valeur d’une proposition à sa faisabilité, sans se faire d’illusion sur la volonté ou la capacité des acteurs de respecter les principes qu’ils invoquent. Il a conscience que les politiques sont ancrées dans les circonstances et qu’elles ne dépendent pas tant des convictions que des rapports de force. Le réalisme est une méthode incitant « à garder la tête froide, à observer le monde tel qu’il est, et non à l’imaginer tel que nous voudrions qu’il fût, à nous méfier des abstractions ». Il est une attitude de prudence « qui tient compte de toute la réalité, qui dicte la conduite diplomatico-stratégique adaptée non au portrait retouché de ce qui serait la politique internationale si les hommes d’État étaient sages dans leur égoïsme, mais à ce qu’elle est avec les passions, les folies, les idées et les violences du siècle ». En effet, la problématique de notre travail se focalisera sur le fait de savoir si la théorie réaliste des relations internationales reste encore crédible, exacte et viable concernant l’explication et l’analyse des relations internationales du monde d’aujourd’hui surtout avec le déroulement des évènements déjà cités. Afin qu’on puisse répondre à cette problématique d’une façon rigoureuse, on fera recours dans un premier temps à expliquer la théorie réaliste des relations internationales (1) tout en discutant d’une part de ses origines théoriques et postulats de base selon ses auteurs (a) et en soulignant d’autre part les premières théories contestatrices de ce courant (b) On se penchera dans un second temps à étudier si cette théorie du réalisme a réussi ou a échoué à s’adapter vis à vis le développement et la fréquence des évènements qui marquent le monde d’aujourd’hui (2) Chapitre 1 : Qu’est ce que le réalisme en relations internationales ? 1. Origines de base de ladite théorie : Le réalisme classique Afin de bien comprendre le courant réaliste en relations internationales, on trouve nécessaire d’aborder dans un premier temps d’avoir les origines de base sur lesquelles repose cette théorie. Quand on parle de la théorie réaliste, on pense à la notion de l’état de nature qui a été définie par Thomas Hobbes. Selon lui, l’homme est par nature méchant, pervers, antisociable et ambitieux : “L’homme est un loup pour l’homme” . Ceci dit, les hommes, voire les peuples constitués par des hommes, recherchent à dominer les uns les autres si bien que chacun d’eux cherche à se conserver. Hobbes considère donc l’état de nature comme un « état de guerre de chacun contre chacun » . Etant donné que les relations internationales, donc les Etats ou Nations, survivent dans cette situation selon laquelle “le plus faible a toujours assez de force pour tuer le plus fort” il s’en découle selon Hans Morgenthau une série de conséquences qui doivent être prises en compte pour bien concevoir le réalisme. L’une des premières conséquences importantes soulevées par Morgenthau est celle de l’Etat qu’il considère comme acteur clef des relations internationales. Il insiste sur le caractère souverain de l’Etat si bien qu’il le considère comme seul acteur qui peut imposer des règles et normes et qu’en dehors de lui, aucune de ces règles ne peut être instituée. Selon Morgenthau, les nations, représentées comme des communautés politiques, sont les seuls acteurs qui ont parvenu à atteindre le pouvoir si bien qu’elles sont les seules à pouvoir atteindre la souveraineté qui constitue l’élément essentiel et indispensable pour qu’un acteur puisse accéder au pouvoir. En se basant sur cette conception de Morgenthau concernant la centralité de l’Etat souverain dans les relations internationales, le réalisme parle de l’anarchie dans ce système international non dans le sens de chaos et de désordre mais dans le sens de l’absence d’un gouvernement central mondial et par conséquent l’absence de toutes normes et régulations institutionnelles qui pourraient s’imposer sur les Etats en dehors de leur propre volonté. Une des autres conséquences qui ont été marqué par Morgenthau réside dans le fait de la distinction entre ce qu’il appelle politique étrangère et politique intérieure ou domestique de l’Etat dans le sens que ces deux aspects sont strictement séparés pour les réalistes.5 Morgenthau explique cette distinction en se basant sur le fait que l’ordre de l’espace interne des Etats, c’est-àdire l’ordre qui est soumis à un gouvernement légitime, est opposé à ce qu’il appelle l’ordre de l’espace externe dans lequel les Etats évoluent. S’agissant de l’espace interne, il considère que c’est la loi qui domine tandis que concernant l’espace externe, c’est le pouvoir des Etats qui règne et il n’est limité que par le pouvoir des autres Etats. En effet, l’Etat se trouve dans des situations où il doit utiliser la violence pour défendre ses intérêts face aux autres d’où découle le droit de guerre qu’il possède. Par conséquent, on ne trouve aucune comparaison ou mesure commune entre l’espace interne et l’espace externe de l’Etat. Parallèlement et dans la même perception de Morgenthau, Raymond Aron déclare que la particularité des relations internationales réside dans « la légitimité et la légalité du recours à la force armée de la part des acteurs » si bien que « dans les civilisations supérieures, ces relations sont les seules parmi toutes les relations sociales qui admettent la violence comme normale » réalisme constitutionnaliste Avant d’exposer la vision constitutionnaliste du réalisme, il est important de souligner la notion d’équilibre des puissances voire son caractère fondamental par rapport au réalisme. En effet la première définition de ce concept revient au philosophe Anglais David Hume. L’équilibre des puissances peut avoir une forme simple c’est-à-dire opposer deux puissances, ou une forme multiple dans le sens où plusieurs Etats sont opposés. Pour Morgenthau, l’équilibre des puissances va servir à maintenir le statuquo afin qu’aucun Etat ne puisse infliger son hégémonie sur les autres. En effet, Morgenthau stipule que « L’équilibre des puissances n’est qu’une manifestation particulière d’un principe social général auquel toutes les sociétés composées d’unités autonomes doivent l'autonomie de leurs composants ; que l'équilibre des pouvoirs et les politiques visant à la préserver ne sont pas seulement inévitables mais constituent un facteur stabilisateur essentiel dans une société de nations souveraines; et que l'instabilité de l'équilibre international du pouvoir est due non pas à la panne du principe mais aux conditions particulières dans lesquelles le principe doit fonctionner dans une société de nations souveraines. » S’agissant du réalisme constitutionnaliste, il diffère du réalisme classique dans le sens qu’il admet une interférence entre les cultures nationales et les régimes intérieurs d’un Etat avec son action sur le plan de la scène internationale dans le sens qu’elles peuvent expliquer le caractère de l’Etat reflété sur le système international hétérogène ou homogène si bien que ce réalisme assure que l’état de guerre et l’anarchie des relations internationales sont associés. Par système international hétérogène, Aron entend dire que c’est un système qui rassemble « des Etats organisés selon d’autres principes et se réclamant de valeurs contradictoires » et uploads/Philosophie/ les-realisme 1 .pdf
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- Publié le Jui 09, 2022
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