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alimentation et environnement plan du cours, accueil du site Avertissement: Seule la première partie de ce COURS (répondant aux exigences du PROGRAMME) est clairement de ma compétence de professeur de sciences naturelles. La seconde l'est déjà un peu moins (médecine, psychologie....; arts et sciences humaines) et la troisième est clairement en dehors de mon champ de compétences (sociologie, politique, économie, écologisme...). « En toute circonstance, il convient de distinguer, comme le dit Epictète dans son Manuel (l'Enrichidion, traduction libre sur le site de l'ABU - n°VIII) , ce qui « dépend de nous » (ta eph hemin) et « ce qui ne dépend pas de nous» (ta ouk eph hemin) » cette phrase est souvent citée par René Thom, notamment dans Paraboles et catastrophes. 1. Ce qui ne dépend pas de nous: l'homme a un travail de nutrition de type hétérotrophe (ou allotrophe) Observer - Manipuler - Expérimenter Quel est le type trophique de l'homme ? Réinvestissement du cours de seconde pour les notions de travail de nutrition, de relation et de reproduction et pour les généralités sur la cellule. L'homme appartient au royaume animal et consomme des proies vivantes ou mortes (allotrophe par opposition à autotrophe) dans lesquelles il trouve les éléments carbonés nécessaire à ses synthèses de matière organique (hétérotrophie) et l'énergie chimique nécessaire à son métabolisme énergétique (chimiotrophie). La notion de nutriment: Bordas 2 p 54 Quelques besoins énergétiques: (Bordas B3 et B5 p 63) Mesure du métabolisme basal par EXAO (dépense énergétique calculée au repos (allongé), à l'équilibre thermique (habillé), à jeun...) estimée à partir de la consommation de dioxygène. a - la matière vivante est composée d'eau, d'éléments minéraux et de molécules organiques * une cellule contient 70 à 90% d'eau mais n'est pas un milieu liquide. L'eau cellulaire est à 80% sous forme d'une très fine couche (1,1 nm) qui entoure les molécules (les protéines intracellulaires ont par exemple un diamètre très homogène moyen de 3,5 nm). L'eau n'est donc pas un solvant mais elle participe à toutes les fonctions des molécules présentes dans la cellule. Il y a une chimie propre au vivant qui n'est pas celle des tubes à essai. * les éléments minéraux sont la plupart du temps liés à des molécules organiques (Ca2+, Na+...). A l'état ionique ils sont souvent toxiques. * les molécules organiques sont classées en 4 principaux groupes: glucides (sucres), lipides (graisses), protides (acides aminés et protéines) et acides nucléiques... b - la matière est sans cesse renouvelée dans les cellules b1. Les éléments minéraux ont un renouvellement plus lents que la matière organique L'eau est renouvelée sans cesse. Elle doit être absorbée avec les aliments ou séparément (boisson). Elle est rejetée avec la respiration (gaz) , un peu par transpiration et avec les selles, mais surtout avec l'urine. Les ions absorbés au niveau de l'intestin sont rejetés avec l'urine ou avec la bile dans les selles. Le dioxygène respiratoire (gazeux) est consommé et produit de l'eau qui reste dans les cellules. b2 - les glucides sont avant tout énergétiques http://pst.chez-alice.fr/1l2.htm Apprendre Chez l'homme les glucides sont stockés de façon transitoire dans le foie et les muscles (sous forme de glycogène) et à plus long terme sous forme de lipides dans les cellules de la graisse (adipocytes). Le glucose est la forme circulante (dans le sang) de l'énergie entre les cellules. Le glucose est oxydé et fournit du dioxyde de carbone qui est rejeté par les poumons. De nombreux glucides, souvent très complexes participent à des structures protéiques. b3 - les lipides sont une réserve énergétique mais servent surtout de composants des membranes cellulaires Les lipides absorbés au niveau de l'intestin sont transportés par la lymphe puis le sang. Ils sont utilisés par toutes les cellules (pour construire ou renouveler les membranes) et les excédents sont stockés dans les cellules adipeuses. Seules certaines cellules (foie ou cellules de l'intestin...) peuvent les consommer directement pour en tirer de l'énergie. Le foie les transforme en glucides en cas de besoin. b4 - les aa servent à construire les protéines qui sont les ouvriers moléculaires de la cellule Les aa absorbés au niveau de l'intestin circulent dans le sang et sont pris par les cellules qui renouvellent leurs protéines ou en construisent de nouvelles. On appelle protéine une longue chaîne d'aa; les petites sont appelées peptides. Quelques cellules (comme les cellules musculaires) peuvent consommer les aa à des fins énergétiques. Les aa ne sont pas stockés. b5 - les acides nucléiques sont synthétisés dans les cellules et servent à construire l'ADN et les ARN qui sont l'information génétique Les cellules qui se divisent nécessitent une synthèse importante d'ADN. Toutes les cellules qui synthétisent des protéines (toutes donc puisque toutes les cellules renouvellent leurs protéines) nécessitent des ARN. Remarque: Vitamine est un terme ancien désignant des substances organiques indispensables que l'organisme doit trouver en faible quantité dans l'alimentation sous peine de maladies plus ou moins graves (scorbut... et autres avitaminoses). b - les besoins nutritionnels permettent de combler les dépenses métaboliques Le métabolisme désigne l'ensemble des réactions chimiques de l'organisme. On distingue 3 types de métabolisme: - le métabolisme énergétique (dépend surtout de l'activité et du sexe...) - le métabolisme de renouvellement moléculaire (dépend surtout de l'âge...) - et le métabolisme de synthèse (de croissance chez le jeune et gestationnel chez la femme enceinte). Si l'on utilise les 3 grandes fonctions on distingue alors: - le métabolisme nutritionnel (renouveler ses structures et maintenir les dynamiques, ce qui demande de la matière et de l'énergie): il est assez dépendant de l'âge, du sexe... - le métabolisme relationnel (maintenir son activité en fonction de son milieu de vie...): il dépend surtout du type d'activité, l'exercice physique demandant par exemple beaucoup d'énergie mais peu de matière... - le métabolisme reproductif: aussi bien chez l'enfant en croissance que chez la femme enceinte... La ration alimentaire est donc définie en fonction du sexe, de l'âge, de l'activité et de divers états physiologique (grossesse...). c - les pathologie nutritionnelles: allergies, carences, maladies métaboliques Appliquer Ex 2 p 79 - le scorbut 2. Ce qui dépend de chacun: manger (la prise alimentaire) est un acte social Comprendre L'homme n'est pas un sujet d'expérience. En biologie humaine le domaine de l'expérimental n'est pas toujours bien délimité. Ce qui est bon pour l'un ne l'est forcément pour l'autre. Où trouver des critères de bon fonctionnement physiologique ? La médecine est un art. La science expérimentale est à son service. À mon avis, on peut résumer le rôle du scientifique comme étant un service au nutritionniste* et du médecin (lorsque la nutrition devient un problème pathologique), eux-mêmes au service de leur patient... En toile de fond: être au service de l'homme. Il ne suffit pas de vouloir le bien de quelqu'un mais aussi de savoir quel est son bien. * le nutritionniste est un spécialiste de la nutrition, ce peut être un médecin, un vétérinaire, un ingénieur agronome, un éducateur... Georges CANGUILHEM: Le normal et le pathologique « Finalement c'est parce que la valeur est dans le vivant qu'aucun jugement de valeur concernant son existence n'est porté sur lui. Là est le sens profond de l'identité, attestée par le langage, entre valeur et santé; valere en latin c'est se bien porter. Et dès lors le terme d'anomalie reprend le même sens, non péjoratif, qu'avait l'adjectif correspondant anomal, aujourd'hui désuet, utilisé couramment au XVIIIe siècle par les naturalistes, par Buffon notamment, et encore assez tard dans le XIXe siècle par Cournot. Une anomalie c'est étymologiquement une inégalité, une différence de niveau. L'anomal c'est simplement le différent. ... Il ne peut rien manquer à un vivant, si l'on veut bien admettre qu'il y a mille et une façons de vivre. ... ...on ne peut déterminer le normal par simple référence à une moyenne statistique mais par référence de l'individu à lui-même dans des situations identiques successives ou dans des situations variées. Sur ce point, aucun auteur ne nous semble aussi instructif que Goldstein. Une norme, nous dit-il, doit nous servir à comprendre des cas individuels concrets. Elle vaut donc moins par son contenu descriptif, par le résumé des phénomènes, des symptômes sur lesquels se fonde le diagnostic, que par la révélation d'un comportement total de l'organisme, modifié dans le sens du désordre, dans le sens de l'apparition de réactions catastrophiques. Une altération dans le contenu symptomatique n'apparaît maladie qu'au moment où l'existence de l'être, jusqu'alors en relation d'équilibre avec son milieu, devient dangereusement troublée. Ce qui était adéquat pour l'organisme normal dans ses rapports avec l'environnement devient pour l'organisme modifié inadéquat ou périlleux. C'est la totalité de l'organisme qui réagit « catastrophiquement » au milieu, étant désormais incapable de réaliser les possibilités d'activité qui lui reviennent essentiellement. « L'adaptation à un milieu personnel est une des présuppositions fondamentales de la santé. » François CHAZEL - EU, article "norme et valeurs sociales" « Les concepts de norme et de valeur font, l'un comme l'autre, partie du vocabulaire classique de la sociologie contemporaine et tendent à y occuper une position centrale. ...L'attention des sociologues s'est uploads/Sante/ bcb0fe6e-d2d2-40ed-ac86-ff93333a40f2.pdf

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  • Publié le Jul 11, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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